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DISCOGRAPHIE

by odezenne

/
  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Au delà de l'amour, l’achat de la discographie en CD comprend 5 disques, tous dédicacés et expédiés par le groupe :



    SANS CHANTILLY (1er album)

    + 20 Tracks
    + 1 CD
    + 1 Livret avec les paroles
    + 1 Code de téléchargement digital


    OVNI (2ème album)

    + digipack
    + 20 tracks
    + livret avec texte
    + la version digitale top qualité de l'album


    DOLZIGER (3ème album)

    + Digipack
    + 1 livret avec les paroles et l'artwork
    + 1 cd
    + la version digitale top qualité de l'album


    AU BACCARA (4e album)

    + 1 CD
    + 1 Livret avec les paroles
    + 1 Pochette digipack imprimé 4 faces.
    + 1 Code de téléchargement digital


    1200 MÈTRES EN TOUT (7ème album)

    + 1 Pochette digipack imprimée 4 faces
    + 1 CD
    + 1 Livret 36 pages avec les paroles, imaginé par Edouard Nardon
    + Exemplaire dédicacé par le groupe

    Includes unlimited streaming of DISCOGRAPHIE via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
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    ships out within 3 days
    edition of 50 
    Purchasable with gift card

      €75 EUR or more 

     

  • Streaming + Download

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    Purchasable with gift card

      €35 EUR  or more

     

  • Discographie en Vinyles
    Record/Vinyl + Digital Album

    Attention, expédition à partir du 5 décembre seulement

    Au delà de l’amour, l’achat de la discographie en vinyle comprend les 6 disques, dédicacés et expédiés par le groupe :


    SANS CHANTILLY (1er album)

    + 2 galettes
    + 20 tracks
    + textes dans le gatefold imprimé
    + bonus track"lapinou cokinou"
    + la version digitale top qualité de l'album



    OVNI (2ème album)

    Réédition du 2ème album du groupe Odezenne en vinyle

    + 2 galettes
    + 20 tracks
    + pochette gatefold imprimé
    + la version digitale top qualité de l'album



    RIEN (3ème disque)

    Réédition de l’E.P. « rien » du groupe Odezenne en vinyle

    + 1 galette
    + Pochette carton 330 g/m2 blanche
    + Aucunes inscriptions (pas de tracklist, pas de mentions légales, pas de code barre... rien)
    + Vinyle 140G brut, noir/noir (sans impression non plus)
    + Un polaroïd "au hasard parmi la série de 5" scotché en croix sur la cover
    + La version digitale top qualité de l’E.P.

    —ATTENTION —

    >> le polaroïd peut être l'un des 5 de la série de manière aléatoire
    >> il est scotché par l'un des membres du groupe avant chaque envoi

    Pour info: la série a été réalisée lors la dernière soirée du groupe à Berlin, la veille du départ.



    DOLZIGER (3ème album)

    Édition originale du 3ème album du groupe Odezenne en vinyle

    + 1 galette
    + 1 pochette gatefold imprimé 4 faces
    + 1 album digital



    AU BACCARA (4e album)

    Édition originale du 4ème album du groupe Odezenne en vinyle


    + 1 Vinyle
    + 1 Fanzine avec les paroles
    + 1 Pochette gatefold imprimé 4 faces
    + 1 Code de téléchargement digital



    POUCHKINE (6e disque)

    Réédition de l’E.P. « Pouchkine » du groupe Odezenne en vinyle

    + 1 Vinyle
    + 1 Pochette imprimée 2 faces
    + 1 Code de téléchargement digital


    1200 MÈTRES EN TOUT (7e album)

    + 1 Pochette gatefold mat imprimée 4 faces
    + 2 Sous-pochettes sérigraphiées
    + 2 Vinyles
    + 1 Fanzine de 80 pages, qui peut s'afficher sous forme d'une fresque de 16 mètres, constituée de 20 posters, déroulant tout l'univers graphique et les paroles, imaginé par Edouard Nardon
    + Exemplaire dédicacé par le groupe

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    Sold Out

1.
Préambule 01:29
2.
Assez 02:54
ASSEZ Assez Des pressions quotidiennes assez Dépressions à la chaine assez Surplus d'consommation assez Des tentatives veines assez. Du virus de la haine assez... De ces immolations assez D’la manipulation assez De devoir dire amen assez Des ricains qui s'ramènent assez Des forces démonstrations assez Des fausses révolutions assez Assez, assez, assez C’est les guerres qu'on exporte, Les valeurs qu'on colporte, ...C'est peut être l'inverse, peu importe… La pudeur qu'on escroque, Le malaise qu'on importe. La chaleur qu'on oublie, La patiente qui faibli. C’est la connexion, c'est le haut débit. C’est mon téléphone et mon forfait pourrit. C’est la dépendance qui nous régie, La frustration qui nous envahi. C’est le premier amour qui marque à vie, C'est les besoins qu'on nous crée Et la société jetable qu'on nous vend A côté d'une poubelle déjà démodé. C’est les carcans, Les idées reçues, L'enfermement, La peur et l'aveuglement. C'est l'individualisme triomphant. C’est l'argent. C'est qu'il y a pas assez d'personnes Et trop d'gens. C’est le vieux qui marronne, C'est l'caïde qui s'couronne, C’est l'prof qui méprise C'est l'riche qui s'étonne. C’est les médias qui déguisent, C'est la bêtise qu'on clone. C’est l'minet qui ce la donne, C'est la haine qu'on attise, La chaine qu'on brise, Les putes qui séduisent, Le juge qui fredonne. C’est l'poids de l'entreprise, C'est l’dieu, c'est l'symbole. C’est les erreurs qu'on gomme, L'orgueil qui rayonne, La chance qu'on nous brise, L'indifférence comprise par tous. C’est l'batard qui claironne, L'étranger qu'on soupçonne, Les gens qui se suffisent à eux même. …. Y a des lagons bleus sur la lune M’a dit un monsieur un peu fou Un vieux lascar des rue Qui devait être un peu trop saoul Y a des singes savants Dans les écoles de Paris M’a dit ma grand-maman Un jour sur le quai de Bercy Y a des tigres du Bengale Dans le zoo de Vincennes Félins qui crèvent le dalle Et qu’ont pas l’allure saine Du soleil dans les fossettes Et mon cœur plein de fougue Me tape des pieds à la tête Maman m’a dit Que la mer était verte Là où l’homme en famille Bronze le cerveau inerte Papa m’a dit Fils, rends moi fier Deviens libellule Dépasse les montgolfières Alors j’ai pris du zèle Et j’ai volé sur la planète Plus vite que les gazelles Plus haut que les comètes J’ai d’mandé aux pingouins D’aller aux Baléares Ils m’ont dit qu’il était trop tard La mer là-bas sent le shampooing J’ai d’mandé aux étoiles Pourquoi vous êtes plus à Paris La réponse fut brutale « Ton ciel tonton est pourri ! » Et puis j’ai r’gardé l’être Pour qui j’ai du dégoût Prier à sa fenêtre Avec 3 kilos de bijoux
3.
EN BAS DE MA FENETRE En bas de ma fenêtre
 J'ai vu planer l'être 
La tête remplie d'eau
 La mine un peu bébête 
Qui f'sait de la couture
 Avec son avant bras
 Fixe goûtu cueilli a Porte des Lilas

 Ses baskets blanches
 Étaient devenues grises 
Comme l'héroïne
 Qui lui faisait la bise
 Vu le souffle du vent
 Y a des bisous partout 
Cachés dans le fond
 Des petits sachets blancs 

Ca va plus loin qu'le périph'
 Y en a même à Bab El Oued 
Chez les aborigènes 
Sous la tente d'un touareg
 Tout ça c'est humain 
Tout ça c'est commun
 La came, son coma
 Dieu créa l'homme, l'homme la créa 

A chacun son opium
 Chacun ses opinions 
Mais sur ce forum y a une pompe dans un bras 
Personne ne relève 
Ca c'est l'habitude
 Et de ma fenêtre
 J'me dis qu'le monde ne va pas 

En bas de ma fenêtre
 J'ai vu marcher l'être
 Une casquette sur la tête 
La mine un peu métèque 
Stan-Stan Smith aux panards
 Banane à la ceinture 
Octogone dans la main 
Il déambule sur l'avenue 

Pin pin pon pin pon 
V'là l'poulet basquaise 
Paroles, poussettes 
Patates, menottes
 Cric! Aux poignets 
Fourgon cellulaire 
Crise de nerfs 
Sur un banc, salement menotté 

Youssef Ben Hathman 
Fleuri de Mérogis
 Devenu détenu
 9 4 426 
Compte les barreaux 
A l'ombre du soleil 
Interminables journées 
Longues comme la Tour Eiffel

 A chacun son opium
 Attention à l'O.D
 Six mois fermes 
Pour un contrôle d'identité 
Personne ne relève
 Ca c'est l'habitude 
Et de ma fenêtre 
J'me dis qu'le monde est pété 

Alors je ferme le store
 Et fini mon histoire
 Comme un triste sort
 Jeté par désespoir
 Ma f'nêtre n'a pas attentu 
Un nouveau président 
Pour m'raconter 
La connerie d'ceux qui l'ont élus 

Simple information 
L'inspecteur Machin Truc 
Fut démis d'ses fonctions 
Pour une séquestration 
Pin pin pon pin pon
 Papa 
Poème du dimanche 
Papa
4.
Dis moi 03:01
DIS MOI Hé toi ! Dis moi, dis moi, dis moi, dis moi... 
Dans quelle mesure j'suis autre ?
 Comment j'mesure si j'me vautre ?
 T'façon j't'assure notre vie j'finirais par l'avoir a l'usure
 Ou autrement dit, comme on dit
 J'me ferais une raison
 A défaut d'me frayer un chemin dans c'de-mon
 A force de chasser l'dragon et l'démon
 A force de chasser l'dragon et l'démon
 
 Spectateur de c'théâtre sociétal juvénile
 Ou l'décor tourne comme un disque d'vinyle
 Scratcheur d'mon idylle
 Représentation sous influence de nihil
 J'comprendrais p't'etre ces rôles
 Qu'on prend, c'est drôle
 Avant d'être sénile
 Comprends qu'j'm'affole
 Méprendre c'est l'deal
 Mais prendre le fil
 D'une vie comme il vient
 Comme on attend une file d'attente en chiant
 Qu'notre tour vienne en vain
 J'caresse des moments d'vérité
 Mais tard le soir j'suis dérouté
 Laisse tomber les sincérités [s'in-
 -sserer dans l'rang serré
 A commencer par l'jean serré
 Les cheveux gominés
 C'est l'modèle dominant qui t'domine
 Dans l'modèle variant j'ai deux mines
 Ou tu sautes dans l'déviant comme sur une mine
 
 Le choix d'ta ville (so yes sir)
 Le choix d'te casser (so yes sir)
 Le choix d'ta casba (so yes sir)
 Le choix de l'habiter (so yes sir)
 Le choix d'ton boulot
 Le choix d'le quitter
 Le choix d'ta femme
 Le choix d'l'aimer
 Le choix d'ta came
 Le choix d'l'arrêter
 Tes potes, tes clopes, ton canapé, ton tel et ta salope
 Ta télé, tes Nike Air, ta tise et ton grand air
 
 Une liberté qui s'résume a OFF/ON
 Alors j'la lâche au microphone
 Un code binaire, une succession d'choix
 Zéro/un - oui/non
 Acquiescement/refuse sciemment
 Une suite de marches constamment
 Et d'carrefours affligeants
 Mais pas d'U-turn consternant car
 Une note d'optimisme malgré tout dans c'constat alarmant
 C'est qu'de rencontres en rencontres
 Tu finis par trouver l'amant
 Ou l'aimant
 Et y a des souvenirs qui t'rappellent comme un aimant
 Plus précieux qu'un diamant
 Une larme chaudement, versée tout simplement
 Et j'dis merde a celui qui dément
 Celui qui vomit sa vie lâchement
 Celui qui, tapis dans son trou d'souris sort sa lame et ment
 
 Dis moi, dis moi...
 Dans quelle mesure j'suis autre ?
 Comment j'mesure si j'me vautre ?
 T'façon j't'assure notre vie j'finirais par l'avoir a l'usure
 Ou autrement dit, comme on dit
 J'me ferais une raison
 A défaut d'me frayer un chemin dans c'de-mon
 A force de chasser l'dragon et l'démon
 A force de chasser l'dragon et l'démon
5.
Tic Tac 04:25
TIC-TAC Tac / Tic – Tac Tic - Tac / Tic - Tac Tic - Tac / Tic – Tac Tic - Tac / Tic - Tac J’ai plus d’stress, mais la vie m’joue des tours Tu vois j’m’engraisse, et j’arrête pas les détours Les jours J, c’est pas qu’j’rougit, mais j’oublie, La vie mon joujou, plein d’ rencontre et d’bise sur mes joug Vestige d’un passé qui fut mon bijou Maintenant je joue avec ma mémoire à genoux, et j’en joue Tic tac Mes vieux décors s’entêtent, je jongle avec des visages sur des corps sans tête Plus d’plomb dans la tête, que des mirages et des plumes qui m’rendent bête M’donne un destin léger et m’laisse en marge allonger J’contourne les obstacles tant qu’je peux, mais l’conteur tourne M’amène au point critik, au point qu’j’nécessite une aide médical, c’est l’hic Bestial «je combats au poing » k’jcrie et des tics j’chop Hérétique flop, j’écrivais hip hop, Amène moi une bière ou une civière que j’m’echoue, Des béquilles ou des quilles dans les choux, Tic Tac, tic tac tic Un nuage d’image floue J’pars en vrac avec mon bic, Bac en poche épique, Sac « à domatic » (= sac à dos automatique) Lac de larme antique, De bric à brak, J’braque ma case en brique, Ou mieux qu’tout : Les souvenir imbriqué d’une belle, Une demoiselle qui m’faisais du zèle et qu’avait tout pour elle. J’nécessite une autre miss avant ma cécité, Une voix suave, pas trop épave, douce comme elles savent, Voilà maintenant ça c’est cité. Tic - Tac / Tic - Tac Comme j’te dis, c’est pas qu’j stress : mais la vie m’joue de tour ! Ou plutôt m’joue son tour : J’détour des tonnes d’image sans contour, J’appelle des mots sans voyelles, Je compte les clopes dans les paquets d’vingt J’repette tout l’temps les meme refrains Pour mes anecdotes, y a pas d’antidote ! Alors tu t’calme, t’écoute et tu fais style que t’es mon pote... Comme ce vieux focu qui squatte sa chaise au bout d’la rue et qui ma vue, Salut ! On s’était donné rendez vous dans dix ans t’as vu... Tu devais payer ta bière au pmu d’l’avenue, vendu ! Tic tac, Et l’heure passe, et le repas repasse et leur pas recasse Tic tac Et ma vie trace, mes os se tasse Et moi je trépasse Tic tac Tac / Tic – Tac Tic - Tac / Tic - Tac Tic - Tac / Tic – Tac Tic - Tac / Tic – Tac Jeune insouciant Sans soucis En santé d’fer Je n’ai jamais connu la guerre Ma tête porte une casquette Mon squelette est intact Aujourd’hui je n’entends pas le tic-tac De le montre J’ai les phéromones Axe Inca J’suis frais La vie ne m’a pas Trop tricard encore Les poules, la gnole La bamboula J’les supporte sur le petit doigt Et les fais tourner, mémé Les nénés les mastique Baby bombastic Wesh j’viens du 92 Tiens fume mon shit au pneu Et ouais, j’suis un ne-jeu Qui cause en verlan Comme la levrette Vigoureux et séduisant Papy tu fais plus le poids T’es séché Il m’reste encore bien des étés Pour pécher Tu trembles, j’suis souple T’as la sagesse, j’ai l’inconscience Tu es seul A moi seul Je suis un groupe T’as vu plein de paysages Moi loin de chez moi J’me sens dépaysé J’m’en super tape des fjords et des alizés Mon créneau c’est plus la drague Sur les Champs Elysées A boire un millésime Mais ça tu peux plus l’faire Tu t’retrouves là Du-per Comme un cleps qu’a plus d’flaire Ahahahahah Tu deviens gaga, parkinsonien En mode vibro Qui se souvient plus de rien Beuh beuh beuh beuh beuh Le temps a du punch Les vieux sont nos maîtres ? Avant de m’enseigner vos préceptes Venez gagner au 100 mètres
6.
DANSE DES MORT A la tienne! les dilemmes s'posent rarement la nuit l'ami: mes erreurs s'font des pensées, puis s'font défonçer et j' clean les taches pour celui qui passait j' noie des erreurs dans mes verre gros on s'veux désiré ...pfffff....une merde de trop l'ambiance fait s'feutré c'texte entre mensonge et maniement on s'ronge evidement mais reste des petit cadavres que j'l' lest faut que j'les coule au fond d'mon cerveau c'con m'test... merde! j'l'ai mal découpé l'salaud! son corps pue dans mon conscient sans bédo j'l'ai trouvé sale seul dans mon lobe frontal sale au reveil, un corps qui remonte pendant la nuit quand j'méveille, toujours la meme et l'début des ennui qui s'amene faut dire qu' j'en sème, des macabés qui m’gènent dans ma tete c'est mal agencé ou j'en sais rien mais j'ai du mal à danser. Des erreurs que j’dissous comme une histoire a six sous Occulter les soucis quand j’traine assis sous mon tas d’ordure a ficeler pas difficile de les tuer mais ces corps m’encombrent à se demander qui tu es les jours sombre Dissimuler dans une grande fresque, une garce ! décidément une farce cette « mémoire éparse » c’est parce qu’les traces que j’laisse blessent lacéré par des lames oubliées une coupure d’ame sans son ni sang, une souffle, fffff !!! Des innocent un chuchotement souviens toi de c’que t’as fait ! on est la somme de ses actes en effet, danse des morts, danse des morts, fini l’ami dans c’décor, dans c’décor, fini l’ennui Y a tant de bibelots Dans mon esprit pressé Images du passé Composées de grelots J’ai vu des froids au cœur Plus stérile que la banquise Je ne souhaite que couleurs Et sable fin des îles Marquises Issu d’ici, déçu Avec des cis et des ças Des superbes en dessous de soie Et des amis sous perfu On canalise Le mauvais songe au cannabis On analyse, on banalise Mais rien ne s’oublie Les erreurs La jeunesse Le futur Les instincts Les spectres et leur dégaines d’esthètes Qui tiennent le train Y a des mauvais souvenirs Qui un jour te côtoient Avec un langage courtois Un sourire de pacotille Tu les croyais fumés Enterrés et bénis Mais ils sont venus t’plumer T’faire suer et t’punir Le mouvement ne se gère plus Personne ne souris Les cœurs ont l’air gercés Et les esprits trop tendus Quand j’croise la vie J’lui offre un bouquet Pour ouvrir le loquet De son cœur perroquet Comme ça elle s’répète Comme ça j’vois v’nir Ça m’rend un peu moins bête Quand j’cause avec mon av’nir
7.
Interlude 1 00:33
8.
FEUILLE BLANCHE A 4 contre 1 Ma main Maintient le stylo Ma bille roule sur les lignes de c’paysage vierge J’ai l’vertige des premiers mots Placés très hauts Vivement la chute mais pour ça faut qu’je gamberge J’me fais argonaute De c’panorama Octogone à la main Mes idées font du pogo Y a plein de trucs dans ma tête J’ai pas pied, y a pas de mer Mais je lâche quand même l’encre Au cœur de c’t’univers Mine qui fait des loopings Forme consonnes et voyelles Assonances sans annonce Singulier et pluriel Métaphores finement filées Trois branches de thème Que tu fais rev’nir Dans des p’tits carreaux perforés Une pincée de syllabes Sel et poivre sur les rimes J’étale le bleu marine Quand l’alphabet se ballade Feuille blanche Un terrain Groenland Une piste de danse ambulante Pour faire swinguer les idées Et ma tête se vide, Principe, des vases communicants Commun mais quand... L’commun m’nikant Comment communiquer Si l’unique point manquant commun manquait ? Face à ma feuille blanche Tracer des sentiers d’encre Encre lâché près d’l’archipel vierge Nager jusqu’à la rive Berger d’mon troupeau d’mot Transhumance du flow Perdu au milieu de c’désert blanc Îlot glacé Ils l’ont souillé idiot Et là, m’voilà dans mon no man’s land hello Hélas Ici Pas de traces préexistantes Face à cette abstinence Je tente une direction sans pertinence Rebrousse chemin mais pas d’repères à l’horizon Repousse demain mais désespère alors qu’ils ont... ...Epousé ma main A travers l’stylo que j’tiens Et tant pis si j’me perds : J’plante ma tante ici !! Respire un peu l’air, Juste pour tenter si Ma futur ville s’construit ici, tâter si La place pour l’verbe ainsi Palace de glace aussi Au service de ma poésie, une fois d’plus, juste une fois d’plus Ma feuille blanche se remplie...
9.
DESTIN CROISÉ Smoking Armani Bronzage Miami Manie les madames Des midinettes aux super nanas Cheveux dans le vent Mocassins brillants Un sourire à la menthe Une machine à séduire ! Tout me réussit Porche Cabriolet Les coups de malchance Je leur ris au nez Une soirée tendance Biche qu’a de belles hanches Danse danse, danse du paon Dans son cœur j’ai fais pan ! Deux soirées après Love in the motion J’m’en fous de ses gosses C’est une vraie cochonne Une fois par semaine Rendez-vous au telho* A l’heure de l’apéro Elle est un peu bohème Le reste du temps Je sculpte mes paqu’rettes Position missionnaire Et j’fume une cigarette J’ai l’style L’aisance Les tiffs gominés Avec une langue exercée à embobiner Alors j’en profite Car il n’y a qu’à moi Qu’elle ose proposer Ces images inédites 12 rue Jean Jaurès Au bar du coin Je sors de chez ma princesse Y a un mec dans son coin En train de chouiner Sur son shoobidoo Qui lui a offert Des cornes de caribou Ironie du sort, Destin croisé Comme un tir au sort J’ai pioché mon café Rue Jean Jaurès Comme un compte de fée Le café du bonheur On s’en défait. Il rentre dans l’bar S’accoude au comptoir Jette un œil éclairé dans mes bulles, D’ma bière nulle Ne sait qu’une Triste histoire vaut mieux qu’aucune M’a fais s’lever cocu somnambule Sur le fil du rasoir funambule Je jongle entre mes angoisses et mes traces, perd pied Qui m’test et traine a pied lesté dans l’bitume Ma tête une enclume, il manque une fille dans c’présent Les secondes planent j’le pressens, reste un calme oppressant Donc c’est cul sec en m’pressent C’est con, la seconde seconde s’écoule qu’à pas d’enfant La minute se fait heure en ces temps, il se fait tard en même temps Pour ce fêtard de trente Troker ses fesses pour tristesse Qui m’laisse là...en laisse N’est ce pas ? Mon lest y est de trop Blesse mon estime, mais est-ce de trop ? Epine épaisse : d’amoklesse ? Épée ou pas une peste ma nana Que j’bouffais comme une split banana Et m’voilà là, à m’voiler la face en face de c’gars là-bas Ce mec qui fait l’as et qui sans q’j’sache s’fait ma nana Ironie du sort, Destin croisé Comme un tir au sort J’ai pioché mon café Rue Jean Jaurès Comme un compte de fée Le café du bonheur On s’en défait.
10.
EXISTE PETIT BOUT DE RIEN resister aux pressions exterieur, exister extension du domaine de la lutte, resister grandir c'est s'resigner on oublie ses combat pour pas saigner aversion d'lechec, et matt: les chek paye les conflit d'conscience en date pour chaque fois qu't'as bu la tasse dans cette mer d'information en masse j'me noie moi, chaque fois que je suis dans l'média espace vision du monde manipulé, texte bien articulé, contexte esseulé, prétexte? "laisse les!" poison acidulé... a les entendre notre sort est sceller dans leur flash ciselé sillé nos ailes pour des lavage de cerveau-salé si y a du zele! tour des ravage aux 20h ça l'est dans l'arene bailloné par les sbires d'la reine autre part qui tire les ficelle, marionnette ou pantin, nous voilà tous putain /de mac au succes-succin le tout diffuser comme un vaccin au virus de la parole tous muet comme des carpes et drogué comme vos idoles un formatage qui laisse tout l'monde sans boussole planter sur l'sol, accorder sur la meme clef d'sol à rever d'avanture, de voiture et d'un meme futur manifeste d'un rap sans "c", sensé t'apporter un point d'vue penser juste penser, panser des blessures invisible, passé sur une vie divisible en strophe et y mettre en apostrophe l'essence d'un mal amorphe donne moi l'ammorce, avant qu'j'explose donne moi la main avant que j'iiiimmmplose Clip/ Mascarade indescente j'flip/ quand sera la descente vas y consomme, achete de l'image et consomme qu'on s'marre un peu on est bien quand on consomme on est quelqu'un qund on consomme on s'consumme comme on s'consomme Pleure petit bout de rien Ça fait toujours du bien Au milieu de que dalle De se sentir quelqu’un J’brode mes textes Avec des plumes de paon Et pleure des larmes d’encre Pour les armes qui font pan Trouves ça démago Je m’en arrange Fuir la tristesse, la vraie Ça me dérange J’vois la zer-mi Plus loin qu’le bout d’ma rue Certi d’arrêts d’bus J’ai un boul’vard d’idées en tête J’déconnecte ! Car ici ça vend Eve Les cheveux peroxydés Et du Botox dans les lèvres Ici ça pue Ici c’est gris Le monde est fada Ils mettent de la pression même dans les canettes de soda Pourquoi y a tant de nerfs dans ma viande Dans la pub les bestiaux Sont pépères dans les landes Au cœur d’un champ de lavande Alors j’flippe, balise Triple lutzs piqués Ouf ! Paris Hilton a compris l’sens de sa vie Regarde nos idoles Avec leurs airs de Barbie Ils ont le charisme d’un chewing-gum Dopé au barbiturique Alors j’compte ma pelouse Pour zigzaguer Entre les rifs et les gimmicks Du saxo de mon blues J’préfère les voyages Au dessus des nuages Bras d’ssus bras d’ssous Avec une petite coccinelle Déconnexion !
11.
CA VA CA VIENT La vie ça va ça vient c’est comme l’argent faut pas s’en faire Hé mon cul ! la vie ça va, et ça viens et ça reviens pas comme ça bien sur qui faut s’en faire j’fais parti d’ceux pourtant qui s’dise que meme par temps d’pluie : sont partant on pari pour ton salut par tant « si » J’fait parti d’ce pourcent qui tise pour ça les memes nuits qui s’guerise au pur son et en ecoute car s’ennuit donc de voyelles j’les parsème et j’fais d’ça une parcelle ou un ilot et j’fete ça au milieu de nihil, ôte ça d’ma vue : vile ! vite c’est l’temps qui passe au "kilo... ...mettre" ça à mille lieux d’mille hôtes ça m’amuse. face ou pile je jette mon deal en l’air en ville et j’file. facile s'il savait au moins quoi en faire la haut mais l’big brother s'avère opportuniste au mieux c’est là qu’la réponse file plus vite qu’un batement d’cil comme j'te dis, j’fais partis d’ceux pour qui quand la fin sonne s'disent que l'temps les façonne plus vite qu'il les facine.. hé! fallait s'y attendre et pas faire la bouche fine maintenant pour moi c'est entrée -plat-dessert, et tant pis si c'est cher!ou qu'j'aime pas tout, au pire j'ferais moit moit avec ma chère et un bisou. Ça va Ça vient Ça vit Ici Je suis De là De l’eau De l’air J’attends Passible Et cible Placide Les années Merveilles Avec des Rayons de soleil Je suis Issu D’ici Déçu D’attendre La chance Avec ses couettes Et son cœur tendre Mais on N’a rien Sans rien Sérieux ? 100 ans Ne feraient Pas s’entendre Moi et moi C’est con Comme quoi Faut bosser Pour exister Persister Insister Inciser Ses regrets Ses peurs Ses doutes Ça va Ça vient Ça glisse Ça tombe Ça sombre Ça s’lève Ça va Ça vit Ça va Ça vient Chez toi Chez moi Les jours Se suivent Et là La chance Pointe Son nez Pour dire Tout bas Bats-toi Comme un lion Arrive Défie Construis Instruis Plus vite que les avions Plus vite que les tornades Qu’une bulle de limonade Noyée dans ton bourbon J’oubliais de te dire Qu’ici il faut souffrir Avec le sourire Pour pouvoir devenir C’est rien Ça va Ça vient Je n’suis Qu’humain Et compte tuer Ma vie demain Copain.
12.
Interlude 2 00:41
13.
Chat suicide 05:14
Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant Chat, grain de sable mouvent Ensevelit par le poids lourd qui pèse sur la fleur en mouvement Desséchée effleurée par l'idée que même pas une brindille la frôlerait Le monde est là, posé, seul, au fond du gouffre elle est Brisée en deux, en quatre, en six en mille poussièreuse mains tenant la bouteille à bout de bras et l'bouchon à la main Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant Chat, j'veux pas finir au bar seul, arsouille, à tiser mon pastis en Marcel A souiller ma destinée, me coltiné ma nacelle Ma dulcinée qui m'harcèle non salement trop de séquelles Là, les prises de consciences viennent, et la raison qui martèle veine jusqu'à s'qu'elle Vaut plus d'être vécue la vie Mêle les souvenirs brisés, tendres Au parfum de rose me donne la nausée, un air de plaisir abusé Une dose de fou rire arrosé "Chat tralala tralala, hein..." "touché !" Y'a du ragout d'loup-garou, dans les chagrins d'amour Des grandes larmes sur les joues qui frappent ta veste en velours S'lundi matin il est pas cool il a comme un goût de mouron Un coup à te foutre les boules, à te requinquer au bourbon T'as ressorti les photos, les coups d'fil des potos Tu repenses aux bons moments à ses petits gestes charmants Mais elle est partit, avec le vent qui siffle T'as perdu le bleu de ses yeux ainsi que son récif Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant Chat, j'vois du soleil quelqu'un m'appelle et j'le vois Sur cette route et je trace... je trace... Et me voila sur des rails, tout roule tout baigne mais pourtant un truc déraille Et je coule, coule, jusqu'au jour où j'me réveil avec ce truc indescriptible, cette envie irrésistible.. chat... "Touché" Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant Chat j'vais tiser, mais loin d'moi l'idée de boire Car même pas un soir elle finira au comptoir trop belle, trop fragile, trop pieuse, trop quoi toujours trop a fleur de peaux,d'fleurs posé sur la fnetre doit être arrosé tout les quinze jours ptet Chat, une joue collé au verre d'la noce, magie d'la nuit d'noces plus qu'a ronger l'os de l'alchimie, dans ma derniere crise d'insomnie, nan seulement trop d'séquelles, j'preffere penser qu'elle vaut plus d'étres vécu la vie sans séquelle qu'on crève déchu au parfum d'canelles a droite, a gauche, les décisions prisent pel-mèl dans mon pelé-pelé j'reste Zen, en quete d'un méssaine j'pense a ma belle, Histoire qui s'contruit jours a jours des virages tours a tours un jeux de consonnes et de voyelles, des textes en faire sonner la truelle de toute façon n'ai cruelle peu d'angoisse et d'questions qui s'finissent a la poubelle Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant chat,les sentiments, ces bêtes comme le chient dans et sa vient chiner la ou sa fait mal, souvent c'est chiant, et sa donne des soucis, dur d'avoir comme dernière image, ta chérie des larmes dans les sourcilles, tu troquerais des coffres forts, plein de billet d'banques et de pépites d'or, pour ne plus sentir le manque, alors tu (?) ton charbon seul dans ton coin, comme un con, comme un chat, qu'a perdu un machin chat Chat, grain de sable mouvent Chat, j'décolle, j’m'envolle, détaché, libérer a jouer, rigoler, sautiller, gambader, sur ce ch'min tout est bien, Va y prend ma main, vient, j't’emmène, si tu savais tout s'quon y trouve, j'te promet, mondes et merveilles Chat, elle étais rayon de mon (?), le seul diamant 84 carrat du perimètre, mais que veut tu le destin ai pas malin, et l'amour a comme un gout de chagrin quand il se fait malandrin Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
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Impalpable 04:02
comment? on m’vois rarement j’traine dans les beaux quartiers j’était toujours absent dès qu’tu rentrais à pieds j’suis la pépite dans l’évier comme une éclipse en été j’vois peu les endettés j’ai jamais fait dans l’équité j’connais pas trop l’Afrique de l’ouest mais les faubourgs d’Holliwood 16 piges, blonde et teen j’t’offre une caisse à 20 000 c’est moi qui te donne la belle vie gout, chocolat vanille mè-merde!! j’ai loupé l’bus encore en retard à Bali la française des jeux n’aime pas trop ma guest-list les casinos m’interdisent au pire l’état me supervise pourquoi les cocus persistent? j’ai rien à voir à l’adultère c’est un problème de fiance-con il y a bien qu’elle qu’ai pue le faire putain! des affamés surchargent mon répondeur ouvert aux heures de changes j’n’ai aucun sens des priorités j’suis vite sourd dès qu’un type m’saoule à priori c’est que je transforme vite fais un bruit qui court en notoriété impalpable j’glisse entre les doigts change une vie d’un claquement au pire pardonnez moi j’suis le coup de vent qui influence tes choix pour t’ravir ou te décevoir le bruit qui court dit que la chance n’a plus confiance en l’espoir impalpable j’glisse entre les doigts change une vie d’un claquement au pire pardonnez moi j’suis le coup de vent qui influence tes choix pour t’ravir ou te décevoir le bruit qui court dit que la chance n’a plus confiance en l’espoir J’suis c’truc Qui fait qu’les noirs ont un gros sexe Et qu’les Arabes volent des mobylettes A coté d’un Prisunic J’fais d’ta sœur une choun’ Qui aime se lier Dans une cage d’escalier Avec des voleurs de poules J’ai donné la tchatche aux macaronis La connerie aux Texans J’peux faire d’un mec un truc plus flippant Que le Haka des Maoris De bouches en bouches De sauts d’chats en pieds d’biches J’m’affole, j’informe J’suis tordu comme un tire-bouchon De classes en cours d’écoles Je fais que ta mère A sur’ment un jour couché Avec la femme du boucher  J’aime les p’tits trucs de la vie Les p’tits ragots épicés Belle du 2ème, couple du 1er Vieux du rez-de-chaussée J’côtoie tout le monde Toutes classes sociales confondues Tu m’connais bien, hein ? On a d’jà été confronté Un bruit qui court au galop Deuss-pee comme la syphilis Aussi vé-nèr que l’typhus Et impossible à stopper Impalpable J’glisse entre les doigts Change une vie d’un claquement J’fais qu’Sandra emballe mal Et que l’gothique de l’école Boit du sang de chaton La réputation Ses problèmes, ses équations Impalpable J’glisse entre les doigts Change une vie d’un claquement J’fais qu’Sandra emballe mal Et que l’gothique de l’école Boit du sang de chaton La réputation Ses problèmes, ses équations j’suis l’envahissant celui qui te fait sentir comme adolescent pique dans le coeur à toutes heures mais rouge comme le sang appelle moi Cupidon j’te rends croc’ pour un cul bidon ou accro aux cubis dit-on j’fais dans l’tragique ou dans le fleure bleue j’monte ta testostérone dans l’instant ou te laisse tester sans l’sérum pour longtemps j’actionne les manettes affectionne les minettes j’lâche des tonnes de petits noms à base de chou et d’bébé ou d’bout comment me dire non? j’fous d’la couleur dans ta journée grise une dose de pudeur pour la go que tu vises ambiance vahiné dans l’tro-mé entre deux rames t’as pas idée d’comme j’commet des coups de foudres à baliser le terrain de connes que je connais j’te fais kiffer sa mère la brune et puis j’crée l’manque et l’amertume j’donne le gout j’infuse le corp et l’esprit et j’gomme le tout j’annule le sort et met l’prix j’nais dans l’oeil et la rétine j’suis maqué aux sourires et aux larmes j’suis planqué dans le souvenir et les âmes impalpable j’glisse entre les doigts change une vie d’un claquement j’chasse les doutes en tchatchant trace ma route en chantant bêtement frappe à gauche en entrant un battement et la j’te shoot dans l’tranchant lentement impalpable j’glisse entre les doigts change une vie d’un claquement j’chasse les doutes en tchatchant trace ma route en chantant bêtement frappe à gauche en entrant un battement et la j’te shoot dans l’tranchant lentement
15.
Souvenir 02:55
16.
Mr 2007 03:22
MR 2007 Y a l’paumé le pov’ gars L’raisonné, l’pigeonné Celui sur qui le r’gard se pose pas Le prisonnier Le timide, le looser Qui rêve d’une teenager Qui sort avec le leader De la bande d’à côté Le meneur est idiot Il a l’regard qui tue Le sourire qui tue Le bronzage d’institut Le vicelard traîne avec Fournit la C.C. Pour les yeux de Cécile Il a promis de cesser Y a le stressé, le speed Le mec toujours pressé Y a l’jaloux avide Qui veut pour exister Le mythomane raconte Le prétentieux humilie L’avare compte Le neuneu veut une Lamborghini Celui qui sait pas C’qui veut, c’qui veut pas Qui s’esquive dans la fonfon Car le cœur des hommes est trop froid Y a le vé-ner qui s’lève Et l’cassos qui l’a cassé Y a l’mec select Qui veut un style déclassé Y a celui qu’a mal à l’âme Qui trimballe son vague à l’âme Comme un banc de corbeaux Qui survoleraient Paname Le cocu qui sait pas Que sa petite pépe Fait tomber ses peu-sa Sur un air de bossa nova Le malfrat Le mufle Le goujat Le barjo Le boulet Le bâtard Le mastard Le cageot J’suis cerné, les étalons a mèche et les pantalon strech J’suis cerné, Les p’tit haut taille xs et les sting dans les fesses J’suis cerné Les cheveux gominé, les guchi des minet J’suis cerné J’suis cerné J’suis cerne J’parle avec des mots d’travers Pour fixer l’context J’pars avec un peu d’retard Pour boucler c’con d’texte Meme si c’est pas la mer à boire, et si c’est pas la peine d’y voir Ici y rien, et si rien à voir ici c’est pas la mort c’est qu’y a rien a boire passe a l’epicier d’abord j’veux pas m’faire chier dehors entre des tasses et des cador c’est décadant, dépitant et degradant, d’se deguiser d’abord à danser la mort sur une piste plein d’porc j’suis pas friant des dernier tube trop fort ni des pas d’ danse sur l’dance flowr j’suis en deuil et j’pris pour toi l’ami sur ma feuille, mon encre coule des larmes à vie et transcrivent mon humble avis : c’est la fin des utopies, ça m’rend aigri et nonchalant ça m’laisse dans l’gris les bras ballant alors j’m’amuse à en faire ma muse, une grosse muse bien dégueulasse que j’abuse impersonnel, sans corps ni tête un personnage sans queue ni tete mais essenteil a mes recettes c’est monsieur 2007. Que j’dissèque dans mes dicerts Quand j’suis sec, mais j’le dicerne J’m’en bas lek' si ça t’concerne Pas ou pas , toi, et ta secte ou koi Que tu l’accepte ou pas Aséptisé je crois, Assez tisé ptit pour cette fois. Prend tes valises et casse toi J’suis cerné, les étalons a mèche et les pantalon strech J’suis cerné, Les p’tit haut taille xs et les sting dans les fesses J’suis cerné Les cheveux gominé, les guchi des minet J’suis cerné J’suis cerné J’suis cerne
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Interlude 3 00:48
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LE PLUS BEAU CUL DU MONDE Elle avait l'plus beau cul du monde Un minoua à faire rougir le ciel Une chatte sucrée de couleur blonde Et des p'tits seins au goût de miel Du haut de son accent d’soleil Elle me parlait sur l'strapontin L'écho de sa voix de merveille M'sortait du métropolitain Moi j'me fatigue pour qu'elle accepte D'aller partager un café Au cœur de la ligne 7 Elle m’dit qu'c'est l'heure d'aller taffer J'lui dis vas-y mignonne Donne-moi ton numéro d'phone tel J'te prendrais jamais pour une conne T'as l'air de m’donner la vie belle Une fois sortie seul dans le métro Je repense à son cul d'excellence Bombé et rare comme l'indigo Ça swingue quand ces hanches s’élancent Elle avait l'plus beau cul du monde Et des sourires pleins d'arcs-en-ciel Une chatte sucrée de couleur blonde Et moi son numéro de phone tel Trois soirs après pas loin de Paname Dans un restaurant un peu chic Me belle baby miss classe madame M'faisait des baisers exotiques Elle me raccompagnait chez moi Pour aller boire un dernier verre Elle était blottie dans mes bras Et me fixait de ses yeux verts Me demandant c'que j'pensais d'elle J'lui lançais un regard surpris J'lui dis putain comment t'es belle Ton cul c'est d'la géométrie Les formes précises j'm'en fous un peu Maintenant qu'tu veux du sentiment J'vais t'démontrer juste un p'tit peu Comment peuvent aimer les garçons On fait l'amour dans tous les sens Son corps était de toute beauté Ses gestes exaltaient tous mes sens Mon cœur pour elle allait voter Elle avait l'plus beau cul du monde Et mon cœur était dans ses mains J'étais accro à sa chatte blonde J'lui aurais fait 24 gamins Elle avait l'plus beau cœur du monde Et d'la tendresse plein les yeux Une chevelure de couleur blonde C'est avec elle qu'j'étais le mieux Lors d'une journée où tout va mal Elle me dit qu'elle ne m'aimait plus Ces mots pour moi étaient fatals J'me d'mande comment j'ai survécu Elle avait l'plus beau cul du monde Et mon cœur est en mille morceaux Et chaque soir mes yeux n'inondent A cause d'un changement d'métro
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Schizo 03:33
SCHIZO J’accouche d'un texte sans nom Car plus de chance De finir orphelin que "d'sang mon" Pourtant reconnu "franc- ...çais" sur papier d'origine J’recycle une idée mainte et maint fois Suinte mon encre encor une Croix sur mon carnet des choses à faire qui l’ seront pas! J'abuse mon esprit pas à pas, Demain c'est sûr: ça commencera comme ça! En attendant j'baptise mon texte: Al . En devenir seulement, À démentir salement, La rumeur qui m'hante moi même ou a moi même. Ils sont combien dans ma tête à faire la fête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête Ils sont combien dans ma tête à faire la tête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la tête On dit qu'il faut "9 mois" pour être entier Mais combien pour être bien fait? -"Une vie pour être rentier D’un placement neuf. -hé qui t'es?" L’premier que j'crois connaitre en m'levant, Le ventre vide et l'regard béant. L’second qui revient dans ma gueule en me l'enlevant. M’élevant au troisième "moi" : j'acquiers une connaissance éparse Sur l'deuxieme, c’est par ces vers que j'pige que pas tous ne m'aiment Et me séparent de moi même. Oula!! J'm'enmelle dans ces pas -"Tu m'emmènes ou là? -Je ne sais pas"... Ils sont combien dans ma tête à faire la fête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête Ils sont combien dans ma tête à faire la tête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la tête Mais faut-il pressier qu'un schizophrène Fait de "neuf moi" ne farine Pas a l'approche du 4eme: Le trouillard, le connard, ou celui qui s'couche tard. Celui qui ma noyé dans un pétard, Et c'est ici que les choses se corsent: le cinquième. Car à présent, j'régresse au centième ! J'agresse mon être par cette flemme, J’tourne en rond, enfin sur moi même... En attendant l'autre... Celui qui me suis comme mon ombre, La face sombre, c'est là que j'sonde Et l'onde de choc devient feconde: voilà l'sixième! Je m’élève au rang de créateur sous spleen. Anciennement splif Sur mes lèvres, du genre qu'a peur d'finir has been en s'arrachant le tif… J’continue donc mon voyage au septième Ciel! Plus facile à dire qu’à faire. J’zappe le l'huitième, baptisé faux Roméo, Parce qu’il faut l' remuer pour qu’il s'exprime ou reste muet Face au neuvième qui prend d'la place, arrogant, Sûr de lui lorsque l'argot danse Sur l'beat sans gants, jusqu'a narguer les gens. Ils sont combien dans ma tête à faire la fête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête Ils sont combien dans ma tête à faire la tête Ils sont combien dans ma tête
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1 Gramme 07:57
UN GRAMME J'veux un gramme de finesse dans c'monde où je chute je vis je trame la tristesse dans c'monde de brutes c'monde, inondé d'immondices quand le vice, les sévices ont raison de nos vaillances pour nos âmes, le diable fait preuve de mendicité qu'tu sois homme de haute instance ou bandit de cité. te voile pas la face, tout n'est que barbaresque, tout n'est qu'une maudite farce ou un refus d'allégresse. l'évolution mal employée depuis des décennies, À agresser la nature à détruire des ethnies, fait qu'il n'y a plus d'gramme de compassion ou d'chance. y'a trop gramme d'orgueil et d'kilos d'arrogance. regarde un peu tout est en train de péter l'égoïsme nous ferme les yeux, la haine va nous les crever. mais attention à la rustine quand la colère rutile, sur l'épiderme de nos termes et d'façon subtile. j'veux un gramme… la légèreté d'un moment d'môme, ou l'mythe d'une cour de récré, j'veux pas grandir comme tous ces clones, au rythme de besoins créés. j'préfère mon bon vieux maitre, que cet être uniforme qui s'fait mettre. c'est pourquoi j'scrute les visages sans cesse, j'bute sur l'pourquoi du paraître, et sur l'comment du plaisir commun observé. j'sais que c'est des moments d'solitude, cet excès ponctuel d'lucidité, qui m'fait flipper sur l'sujet. j'sais pas comment l'prendre, encore moins comment le transcrire. j'écris pour moi pour ceux qui transpirent. un gramme de finesse dans un monde où j'chute, un gramme de détresse quand tout le monde dit « chuuuuuut » … un monde fait d'pubs où pute fait vendre c'est l'but ou d'pub où l'but c'est d'vendre des putes « chuuut » mais y'a pas d'surprise, pas d'cerise sur le gâteau, des règles acceptées par tous, certains taffent pour rien, d'autres t'laugh à la gueule, lave les tiens. un monde à deux faciès, 3 vitesses, dix milles détresses. des jours avec, des jours sans… stress, mais là c'est sombre, un texte d'une journée d'ambre et lassé de l'ombre. et cloitré dans ma chambre et là c'est l'gong, le moment où j'plonge, une apnée d'une soirée où j'rêve, attelé à une monture de rêve. j'trace ma route sur l'bitume, gauche droite, j'titube. j'dis merde à celui qui crève, j'balance ma putain d'trève et tous mes idéaux. j'résous les problèmes à coups d'dictons, mes nuits sans sommeil à coups d'cachetons. mais putain, lâche ton idéal de vue, ou accroche-le mets ton argent d'côté, construis ta vie d'beauté mais putain regarde ce qui se passe à côté meme le bonheur est coté, nos heures comptées. alors je scrute à la recherche d'un gramme de finesse dans un monde où j'chute. je scrute à la recherche d'un gramme de finesse dans un monde où j'chute. j'veux un gramme de finesse dans un monde où j'chute. [x2] j'veux un gramme de finesse dans c'monde où je chute je vis je trame la tristesse dans c'monde de brutes c'monde, inondé d'immondices quand le vice, les sévices ont raison de nos vaillances
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22.
Saxophone 03:40
Saxophone  Phonographe Graff de fou Foule de gens Molécule Autonome  Déambule Bulle de 16 Mini jupe  Uppercut Super cul Cul de sac Sac à puce Pue ce ch'min Main au cul Cul de jatte  Claque de pute  Plutôt p'tite Titiller Yeah man Si t'y est je fane Sautiller tu planes Microphone Fan de toi Toi t'es con Qu'on est bien Bien et mal  Mal de vivre Virevolter  T'es sucré Crémation Patienter Fiancé chic Bric à brac Claquer l'bic Kicker l'beat bite Pathétique tic Tête à clac j'braque Patatrac trac Face à toi j'craque Faux-semblant Blanc cassé C'est mon tort Tordu l'cou Coussin mou  Nous c'est nous Fou c'est doux D'où ces poux Pousse à bout Boutonné Négations Sont partout Tout trop vite Vitriole Fiole de sky  Ski de fond Qu'je fly entre les cons Que je baille entre les gens Vandetta T'as gagné Nié à vie Vis-à-vis Avise moi  Moi et toi  Toi pour deux Deux portées T'es vengé J'ai mangé Gestation Passionné Nez coulant Lancinant Nan c'est non Non c'est chiant Non c'est bon Lancé franc Franc c'est con M'concernant Sert m'en quatre Quatrain M'envoyer paître Pétrin Train partit  Parti prix Prix payé Yeah man S't'y est je fane Sautiller tu planes Saxophone  Phonographe Graff de fou Foule de gens Molécule Autonome  Déambule Bulle de 16 Gare du nord Hors du temps Temps de rien Rien qu'ça speed Idée noire Sac à main Main dedans  Picpocket Quête d'euros Pour les uns  Un pur style  Pour les autres Comme c'colis Libellé Libellule Atomique Talon claque Élastique  Stick rouge  Bouge le boule Des décolletés Dans les yeux Une lésion  Oculaire L'air d'que dalle Halles-Châtelet Léthargie Gît l'été ‘L était grand Grands ensembles Semblent vrais Vraiment bien 1.2.3 B.C.D. R.E.R. T.E.R. Air pourri  La banlieue Lieu tout gris Rien à faire Des affaires D'la hi-fi H.I.P.- H.O.P. Tape le casque Bus de nuit Vers paris Ripailler Un kebab  Baba cool 4,50 File d'attente Tente sa chance Sur minette  Classe de net Nettoyé Aboyer Yééé casse-toi ! T'es cassos Bras cassé C'est ainsi Cétacé Scélérat Ragondin Din-bou blanc Banc public Les étoiles Toiles célestes Zeste brun  Dans un décagone Cône  Trône alexandrin  Drain de laine  Haine de soi Soirée vive  Ivre mort
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Chewing gum 03:33
Y’a comme un goût de déjà-vue dans son chewing-gum Mastique et reste au garde à vous pendant qu’elle swing l'homme Belle sur l'ring elle boxe avec son jean Un été sun sur l'dream avec un cocktail gin Un air de voyez-vous avec ce dit John Voilà qu'elle sent l'coup de foudre sur ce big love Elle remonte son string en face de son James Dean Le steak brûle sur l'grill et les dents blanches d'Eve brillent Un air de déjà-vu dans son ‘only you’ La plastique reste au rendez-vous quand son body move Son instinct d'film et son blues s'dandine Voilà son festin d'mime elle tire dans l'mille Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve Le type même un peu voyou dans son regard groove Il sort ses Blings-Blings devant ses yeux qui brillent Et boit ses lèvres toutes cleans avant qu'le réveille dring Et vous comment allez vous quand le baby cry Elle mate et l'appel daddy quand il boit son sky  C'est sa West Side Story, manque le happy end Il sort son best style oh oui d'vant sa mini dinde Un air de «désabus» quand minuit sonne La p'tite passe aux désaveux sur ces belles donnes Miss night-express file au milieu des buildings Se casse dans son Austin sur un air de Sting Y’a comme un goût de calorie dans son chewing-gum Les cheveux gras, les cheveux plats, haute comme trois pommes Elle était hugly sur l'ring et catch avec son jean S'cache quand s'pointe Jimmy 'vec sa Mylady Des rêves d'american idole nichés dans sa tête À en cacher ses rondeurs derrière sa salopette Elle ne songe même pas à l'équation slim-string Autant offrir à un manchot une poignée d'Bretlings Y’a comme un air de rythme and blues au fond d'ses yeux  Elle détourne son regard vexé de tous les beaux gars  Elle se dit qu'un jour viendra un sourire de star Un qui aura le Stetson la gueule d'Humphrey Bogart Un qui lui soufflera des mots doux poopoopeedoo Qui la fera marcher à cloche-pied sur les rayons d'lune Un qui la prendra dans son Teddy North Carolina Un qui pour être beau n'aura pas besoin de gomina Y’a comme un goût de bigoudi dans son chewing-gum Elle va fêter happy birthday dans un night club Elle était jolie sur la piste et va avec son style Elle avait du sex-appeal sur Aretha Franklin Y’a comme un goût de bistouri dans son chewing-gum Il a le style simplet et le r'gard sitcom     Des tas de loups autour de son bombé bon-da La soirée s'éteint sur la banquette de la Honda
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Dedans 03:32
On mêle des 1000 et des 100 On pose des mines, on descend On pille par le sang Pour extorquer la moindre roupie Et dans nos lits on roupille Ils font cinquante deux pourcent Et prennent un malin plaisir À tordre nos utopies Arrête ton char Dassault La mer pleure, la terre tremble Quand vous mettez vos costards De charlatants au coeur tendre Et on écoute s'con qui ment R'gard mielleux à la télé En train de déblatérer Sur la misère d'un continent Bienvenue à l'âge de la poudre Le nirvana technologique Ici y'a du Fanta dans les biberons Et dans les larmes du gin tonic Y’a pas de place pour toi Dans leurs plans indélicats Y’a trop d'renégats Dans les fauteuils de l'Etat Tactique en six temps Imbéciliser Dé-civiliser Trop analyser Peuple débilisé Zic aseptisée Merde télévisée Chie dedans Crève dedans Bouffe dedans Dort dedans Rêve dedans Bosse dedans Baise dedans Pleure dedans J'viens cradifier le trottoir, C'est trop propre pour mon corps. Ca simplifie mes tares, Et amplifie le décor. On oublie ce qui est "pas beau". Je veux de la pute et de la bimbo! Vire moi cette grosse nana ou j'lance une vendetta. Pas de noir dans mes boîtes où j'vérifie le quota. Je veux de la jeune bien moite qui terrifie l'gros tas! Façonnez moi ces habitudes à grands coups de magazines et de pubs et de fausses stars 6M. Creuser des fossés dans le système. Je veux du clown qui marche au pas et du clone triste, j'aime. Bref, rien de nouveau qui se dresse au tableau ! Pas de jeu d'mots que je laisse en déco ni de solution sous le capot. Encore un Rap Plaintif !!! C'est triste, morne et terne comme un matin dans le bus en troupeau et le coma qu'on partage en commun dans le métro. Des cernes comme marques indélébiles, avant des vacances avant un peu débiles sous l'soleil du tiers monde. Chie dedans Crève dedans Bouffe dedans Dort dedans Rêve dedans Bosse dedans Baise dedans Pleure dedans
25.
Nasty 02:03
Quand je me tranche et que je m'épanche au lacet. Quand elle se penche et que je prends ses hanches au lasso... C'est dans la vengeance qu'elle avance, C'est en patience qu'elle mène la danse. En cadence, j'y vais, j'y vais… En trame de fond une nuit longue, J'entame le fond avec ma nuit langue, J'entends des sons sur ces longues ondes. Plus de shit sous mes ongles, j'arrondis mes angles. L'amour se mute et s'évapore, C'est ça mort - chuuttttt - et ses vapeurs... Elle a maquillé le crime au mascara ! Pas de trace d'homicide sous le masque ? - « Arrête !!! » On attend de la prendre la main dans le sac. Un flagrant délit après deux verres quand la langue se délie, Après deux heures sous les draps d'un lit. Scène de crime absurde, celle d'une nuit nocturne. - « Crème ! Chou blanc ! » Voilà qu'il s'empiffre souffrant ! Voilà qu'il renifle tout blanc ! Il se souvient des oiseaux qui sifflent au printemps Et prend le temps de fumer son spliff jusqu'au teint blanc. Dans les vapeurs de l'alcool, L'odeur d'un soutif hautain se dissimule... Mirage trompeur d'un passé trop plein. Quand il se voit, il se dit ce nul. (x2) J'ai passé trop de temps dans mon passé, Trop de dents s'y sont cassées, C'était assez tentant de s'entasser, C'est à cette enfant que je m'attachais. Et c'était assez tentant, c'était assez tentant.
26.
Gomez 03:24
On oublie les sons Des fois on est con Parfois on oublie… Le temps. - « Aussi laissant aussi derrière les leçons... » Hein! J'parle propre comme un pro en flop Comme un trop gros dans un crew d'beaux au top Comme un Mac Do dans la gueule d'une go en cloque - « On sait que mille gens font pas plus que mille gonzs » Bande de troupeau d'boeufs et le bonnet d'âne en toc !! Dans mon crew on s'donne Dans mon crew on s'plaint Dans mon crew on crée Sans sucre sur les mains Passion pour « les contraires s’attirent » Assembler des ronds dans des triangles au pire Complexe assemblage, géométrie variable Un jour ça va ! L'autre s'en va Rattraper l'autre pour une samba Ivre la nuit, aidé par l'alcool Vivre l'alcool, aidé par l'ennui Les cerveaux s'détraquent Les idées partent en vrille On sert à l'entracte des voyages en ligne… File d'attente porte sept à l'embarcadère, on offre des droites, on squat dans l'bac chez l'disquaire Hey oh Trop d'merde sur les ondes on va pas faire danser l'monde. Hey Ho On est les pygmalions des rappeurs sans million Hey ho Un goût amer dans nos syllabes et du spleen en décibel Hey ho On est les pygmalions des rappeurs sans million Pisse dans la soupière kick les bonnes recettes L'industrie du disque pfff ! Ça reste l'industrie Glisse en sous marin, fiche un coup d'machette À la grande famille des artistes bénis Do ré mi facile à faire la boîte de conserve Une saucisse et des fayots en tournée pour les concerts Dans l'apéro piston, passe moi l'chorizo Chante le Caruso, j'vais t'filer un bon réseau On empaquète, on compacte, on l'étale dans les bacs On lave les cerveaux des neuneus parqués dans les boîtes Moi j'aime bien // c'qui passe // à ma radio Un bouillon sans goût qui m'fait palpiter le cardio Du potage d'puis l'temps injecté dans des tubes vides/ Appuyer sur des bides et faire vomir du sentiment Le rap n'est pas mort j'en suis même convaincu J'l'ai vue s'balader avec un vocoder dans l'cul
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On était deux, dix, cent... Au vingtième siècle à peine. Levé d'mon lit, scène morbide zen. Attitude jean, whisky, flemme: portrait classique. Je l'aime. Mon bloc "locké" à triple tours, le cerveau bloqué. Un matin gris, un matin doux, elle m'attendrit elle a bon goût et m'a-t-on dit on invente tout. J'bug. Ou j'suis piqué ? Des gens marchent sur des trottoirs déterminés. Déjà en marche il est trop tard c'est terminé. Faut que j'en sorte indemne ! Fuir au galop ! La vie me porte ou me mène mais j'ai la dalle au point que j'me trompe de supports ou de béquilles. De loin j'me montre un peu fort et j'enquille. On était deux, dix, cent. On était deux, dix... On était deux, dix, cent. Au vingtième étage à peine, Sorti de mon lit c'est l'orbite zen. Anéanti c'est leur but ça! Prendre une hauteur sur le butin et voir petit. Pendre sa chaleur pour une putain et voir ceci : Il fait froid, il fait gris mais c'est toi qui m'a dit, C'est étroit dans ta vie, cet endroit est petit. On s'étouffe, on se bouffe. On se trouve, on se perd. On se couve en hiver, au secours on s'y terre! Pffff! Je m'égare dans de beaux draps! Une belle dort blême... Un regard danse je voudrais. J'crève dans mon "ni de l'amour ni de la haine".
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Méli-mélo 02:57
Je m'équipais D'armure dorée, D'une belle épée, D'amour donné. Tu répondais D'un mur douillet, D'un bel été D'une mort noyée. Je t'ai passé des "songs", T'as tapé le gong, J'ai fais ton King-Kong, Et rentré dans ta ronde. La plage, les tongs. Des sacs et des bombes. Je désappais des thons Et t’as passé l'éponge. Claquer des cons, casser tes ongles, attendre des plombes, passer dans l'ombre. T'attendais le bon, T'as pété les plombs, Au coin de ma tombe Je fais des bonbons. J'éclate des gonzs, Je chie sur le bronze, Ma belle colombe où sont tes talons. Tes miettes de seins, Ça pique et ça nique. J'arrête demain, Ma belle électrique. Je l'ai prise par la main, Méli-mélo. Je l'ai mise dans mon bain, Déli-délo*. Je l'ai prise par les seins, Délit mélo. Je l'ai mise dans mon bain, Mets là dans l'eau. Bla bla bla bla En sac à main Une sale gamine Du rouge carmin Au bout des doigts Te brise les ailes D'un battement de cil Elle si belle soudaine sans remord Amène ton coeur sanglant elle le mord Te donne son corps, t'en rends accro Te tire trois balles, poum poum poum dans l'dos Et sur tous les trottoirs Y’a des coeurs qui saignent Des cerveaux dans l'noir Des yeux qu'on prit des baignes Des histoires d'amour Au tournant fâché Où tous les discours N'sont que du temps gâché Des contre-façons D’amour en suçons Te laisse des sons Amère du sang Ça bouche t’invites Son cul t’habites Évite vite La messe est dite.
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Taxi 02:53
L'horizon détonne J'ai de la pluie sur le pare-brise Un client au téléphone Et une maitresse qui s'éternise Pourboire Un bout de tarte à la myrtille J'reprends le boulevard Mes jantes qui scintillent La route opaque Le clignotement des peep-show Les défoncés au crack Bienvenue au pimp show Putes sur hauts talons En shortie flashy Les sacs font des rangs En attendant l'backchiche C'est l'trouble au loin Je change de cap, Me casse d'ici J'ai trop peur d'y croiser l'diable Un vieux chard-clo Pète les plombs, parle tout seul Tousse entre chaque mots Il crache du sang Sirène d'ambulance Corsaire de caniveau Règlement d'compte au marteau À la station essence Sens interdit L'attente au feu rouge Cliente en pull rouge Micheton qui surgit Les jeunes s'chamaillent Font peur aux touristes L'vacarme s'arrête À l'arrivée de la police L'entrée des clubs Des belles pouliches bien montées En escarpins Et lourdement diamantées Ma routine Un collier de réverbères Des kilomètres à reverbe Entre 2 grenadines Les mêmes tubes Qui passent sur les fréquences Les mêmes pubs Toutes au format immense Les quartiers cannibales Les folles sapées en poule L'ambiance fushia Les sacs de gnôle dev'nu maboule Le vice et l'fric Tournent des camés aux dealeurs Des dealeurs aux grossistes Et des grossistes aux Range Rover Double file à Pigalle La galle de pas circuler Au passage clouté Un marginale me traite d'enculé L'Ukraine traine En tenue légère à l'heure où j'freine Et l'air A l'goût d'ma banquette amère ou j'kaine La rue est crado Comme ses sales histoires Ces flics véreux, ses grecs-mayo’ Et ses trottoirs Huit heures et quart J'finis le service J'vais au bar Café, tartines, wc hors-service.
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Maux doux 04:18
On se lasse des mots doux, De bouche à oreille on se laisse des maux troubles. Je constate des doutes dans les évidences On s'moque de tout tant que les heureux dansent Donc j'rap du vaudou et laisse le gras du mot double. Ca dégouline sur ta belle gueule quand j'dégueule ma belle, tu bats de l'aile seule. Mon esprit déchante Sur ma fidèle chiante Nique les contes de princesses, Je loupe les rendez-vous. Je reste sans carrosse à côté de mon grand ego. Coûte que coûte, je compte les heures au goutte à goutte. J'écoute mes doutes, mais c'est la mort au bout de l'égout. C'est du pareil au même : j'en ai rien à foutre ! Je glisse et je pisse sur le bord de ma route. Je rentre dans ma feuille en attendant que j'la cueille. Dépenser mon temps à des pensées d'enfant. Je rap des fois sans, quitte à dépasser l'attente. Je reste à deux pourcent dans mon conte de fée lattant. Avec qui j'dois danser ? Je reste sur un ring, j'aurai dû recommencer ? Comme un fou ? Comme un dingue ? Pfffff !!!! Se ranger, à s'en ronger les ongles, Chez moi, se ranger revient à creuser sa tombe. Je rêve d'une petite qui soufflerait dans mes veines. Je suis dépendant d'une sale drogue mondaine. Cracher mes conseils sur des passant raisonnables, J'embrasse des comptines dans le cou un peu partout... Beaucoup trop floue ! Pas debout du tout ! Trop de tout ! Trop fou ! Pas du gout de tous ! Tant pis !!! Y m'trompe tous ! Parlez moi de vous ! Je cherche un con d'coin. Epargnez-moi la foule. On s'lasse des maux doux De bouche à oreille On s'laisse des mots doux..... Donc j'rap du vaudou Et laisse le gras du mot double..... Aujourd’hui tout va bien J’te remercie Dieu merci Et même si Des fois m’scie L’morale D’être ici Loin de toi Sous un toit Autre fois Autre chose Il fait chaud Glace à l’eau 2 euros 20 centimes Le Jardin Luxembourg Voir ceux qui jouent aux échecs Les amoureux bien fous Et le joueur de tambour Le cuicui des oiseaux Il ne sonne pas si niais Il détend l’résigné Et son cône résineux Aujourd’hui tout va bien Je me suis Organisé J’ai remplie mes deux mains De trucs pour pas m’ennuyer Loin de toi Sous le ciel Un autre ciel Autre chose Il fait froid Boisson chaude 2 euros 20 centimes La terrasse Pour fumer Chocolat Et blouson Une écharpe Des souvenirs Ton sourire Tes colères Le vroom vroom Des voitures Et leurs pots d’échappements Rendent Amer L’cacao Et le mare de café Aujourd’hui tout va bien Je me sens Si léger Je suis beau Je suis fort Prêt à manger Du danger Loin de toi Toi t’es loin Comme les îles Canaries Le Brésil Ca n’arrive Qu’si t’y vas Et qu’tu veux Moi j’suis là Loin des lianes A mille lieux Pour narguer Ta saveur J’crève les yeux De ton cœur Amoureux Aujourd’hui tout va bien Et demain S’ra pareil J’ai vraiment Pas besoin De ta sale Salsparreille Sale parole Parano 2 euros 20 centimes Des angoisses Jours pluvieux T’es sanguine Wesh cousine On s'lasse des maux doux De bouche à oreille On s'laisse des mots doux... Donc j'rap du vaudoo Et laisse le gras du mot double.....
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Boom boom 03:35
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM CORINNE ET HEROINE SE BALADAIENT EN METROVEINEUSE DANS MON CORPS, DANS MES SENS DANS TOUS LES SENS, MON SANG SE BALANCE A L’AISANCE DE LEUR VOIE CORINNE ET HEROINE C’EST MES COPINES DE DEFONCE ELLES VAGUENT DANS MES VEINES SE MELANGENT SANS RACISME A MES GLOBULES A UNE VITESSE SUPERSONIQUE BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM LE DEPART EST LA STATION STALING-S’RINGUE MA DEPENDANCE LEUR FAIT DU GRINGUE POUR QU’ELLES FASSENT UNE TOURISTIQUE A VITESSE SUPER BIONIQUE ELLES NARGUENT LE TABAC DANS MES BRONCHES TRAITANT SON CHARME DE JEUX D’ENFANT CORINNE ET HEROINE MES COPINES DE DEFONCE S’ENFONCENT DANS MES TRIPES A VITESSE ELECTRIQUE GIFFLANT LES ACIDES ET LEUR MAL DE BIDE BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM ELLES SE BALADENT EN METROVEINEUSE DANS MON CORPS DANS MA VIE DANS PARIS DANS MON ESPRIT DANS MON COMPTE EN BANQUE DANS MON SEXE DANS MES GESTES DANS MA PESTE DANS LES POCHES DE MA VESTE DANS MA REPUTATION ET DANS TOUT LE RESTE... CORINNE ET HEROINE ME CONSOMMENT LA MOELLE DE MES OS LES DENTS DE MA BOUCHE LES NEURONES DE MON CERVEAU LES PUPILLES DE MES YEUX DE BICHE BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM MES PARENTS NE LES AIMENT PAS ILS DISENT D’ELLES QU’ELLES SONT PERFIDES MAIS JE LES AIME D UN AMOUR PERE-FILLE SOUS PERFU CES SUPERS FILLES ET LEURS VOYAGES QU’ELLES ME PAYENT SANS SUPERFLU AUJOURD’HUI J’AI DEUX FEMMES JE SUIS POLYGAME J’AIME CORINNE ET HEROINE HABILLEES DE JOLIS GRAMMES BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM C’EST AXEL QUI ME LES A PRESENTEES UN SOIR OU ELLES ME FIRENT DE BELLES COURBETTES FAUT DIRE QU’ELLES M’ONT RAPIDEMENT TENTE, CACHEES DANS CETTE BOITE D ALLUMETTTES. RECOUVERTES DE PLASTIQUE CORINNE ET HEROINE ONT FLIRTE AVEC MON HEMOGLOBINE ET MES RETINES A VITESSE QUASI ATOMIQUE BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM TROIS ANNEES ONT PASSE ET ELLES STAGNENT TOUJOURS DANS MA VIANDE DEPART STALING-S’RINGUE ELLES PRENNENT MA LUCIDITE ET LA VENDE A CELLE QU’ON APPELLE LA FAUCHEUSE ET CELA ME FAIT PEUR QU’UN JOUR ELLES ACCEDENT AU TERMINUS LE SACRE-CŒUR BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
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Hirondelle 03:17
Je repense à deux, trois bédos Insouciance, époque tcherno Avant de cramer ma science au double zéro. Je salive grave, Coupe mes saves quand le jour se lève, ça livre grave. Quand l'bourge s'élève ça bicrave Libre quand j'mouille mes lèvres, ça s'dit brave ???! Ca se dégrade... Ca se dégrade. Il est fini le temps des hirondelles, Désiraient-elles une seule chose que j'disais d'elles ? Ma putain de vie de jeune en grand jean. En gros ça se deal entre le verre d'eau et le gin. Et la mate moi ! Un magma qui me somme mais ne m'a pas! Hello ! Ici c'est l'jeune blanc bec bello ! Pas de scellés sur mon coffre-fort, Trop zélé par mes propres tords, Les souvenirs transpirent de mes pores. Des grandes gifles, Sauf quand j'braille! HIP HOP HIP HOURA !!! Ou que j'siffle happy. "Happy days" ! Me prenant pour un hippie sans baise. T'entends ou quoi? Ce bruit qui grince sur un vieux disque rayé. Y a rien qui dénote. C'est juste un rivage qui s'éloigne et le risque d'oublier. Tout à déblayer. Je bégaye pas quand je rap ! Je me perd dans la répétition quand j'dérape. Nostalgie... Il s'agit plus de s'installer par magie et de me "lost", moi je gît. Je suis pas molosse quand elle me laisse ça me lasse pas. Pas véloce quand elle me blesse je ne marche plus Je suis trop gosse quand elle me teste je ne danse pas Pas de négoce quand elle me baise je ne pense plus Époque collège Années collage à gauche Âne du fond d'la classe Pote du radiateur Meneur des retardataires Qui viennent en cours Qu'avec un 4 couleurs Pas de feuille Pas d'sac Pas d'goûté Pas d'scooter Époque sket-ba à mille balles Époque y’a pas d'chérie-chérie Époque Patrick Ewing Mickael Air Jordan Billet d'absence rose Billet d'retard bleu La pionne elle est trop bonne Elle s'fait gué-dra par l'C.P.E. Époque des p'tits foot Du centre commercial De quand on avait la dalle Survet’ nylon plein de p'tits trous Les clopes menthol d'une daronne Qu'on fait tourner Celui qui dit qu'il fume 70 grammes dans la même journée Époque 8.6 Tabac à rouler T'as pas à rouler ? Dis fils ? T'as pas à rouler ? Même une crotte de nez... Époque pelotage de nénés Tout rikiki Fin du rencard à dix huit heures J'lui laisse mes gants Tacchini Époque la honte D'être avec ces renps Devant l'école Époque la honte De s'prendre une méchante crampe Derrière l'école Mauvaise haleine du tin-ma Le teint mate, le teint blanc La même couleur, la même douleur Le froid d'l'hiver j'ai seize ans Transport en commun Paysage sans nature Sur les vitres des ratures Et des tas d'signature Dont la mienne Époque beat-box à balle deux En heure d'sniffeur d'colle dans la salle deux
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Meredith 03:20
Jeune enfant sans parent C'est pas faux, c'est navrant Ça m'attriste, c'est marrant Je médite ces infos : Meredith, dith, dith Trop petite, dite, dite ? Elle grandit dans des cantines Une clé autour du cou Pas de « Sonnez les mâtines » Elle est grande un point c'est tout Elle rêve, rêve, rêve D'une brève, trêve, trêve Meredith la nympho S'est fait troncher par une foule C'est marrant, c'est pas faux Se fait belle comme une poule Elle est belle, belle, belle Besoin d'elle, d'ailes, d'ailes Dans les clubs elle déboule De la bave en découle Ses pelles roulent, elle est saoule Elle roucoule sous la boule Fait du zèle, zèle, zèle Brûle ses ailes, z’ailes, z’ailes Meredith sur le bar Accueille les fêtards Ses cuisses se séparent Se filent ses bas Confesse, fesse, fesse Qu'on la laisse, laisse, laisse Elle distribue des coeurs Ne regarde pas les corps Elle dissimule les peurs Peu importe le décor Meredith, dites, dites Où t'habites, bites, bites ? Une reine de nuit Embellie par l'alcool Elle rêve de lui D'y poser son bémol Donc elle danse, danse, danse En transe, danse, danse Elle perle du front Une goutte sur chaque son Des mecs l'affronte Des doutes entre les seins Elle gueule gueule gueule T'es pas seule, seule, seule Elle rêve des champs, De l'herbe, du vent, Elle vomit son métro Et ses pots d'échappement Meredith rentre vite Quand tu pites, pites, pites Un pied sur une chaise De l'air sur le visage Un corps en terre glaise Elle regarde des images Meredith, dites, dites Tu nous quittes, quittes, quittes ? Elle plonge du 5ème Un sourire aux lèvres Elle éponge au centième La vie et ses merveilles Meredith, dite Tu m'évites, vite Je vois des fantômes Des tout tout blanc Ils appuient l'hématome De ton cou tout blanc J'ai croqué dans la pomme De mon chou-chou quand Elle était dans mon film Dans mon zoom, foulcamps!!
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Tu pu du cu 02:52
Tu tues sur l'instru' Pfff Tu sues du cul Tu pues l'intru  Tu sais Tu pues du cul Je t'instruis J'suis malotru Ca m'attriste, t'as mal au trou J'suis altruiste et nargue le tout J'te félicite T'es l'illicite Moi j'suis lucide Tu fais Lucie T'es mon fantôme, ma fée d'ici Pas d'visite quand j'pique C'est décisif Pas d'gimmick quand j'kick J'te bizute vite Tes rêves de mac, de plaques et de péter les bacs Crève le mac qui braque j'éclate les watts Traître, je traque les wacks, bref je crache des claques Héhéhéhé Mais ta gueule!! ta gueule!! T'en fais des tonnes, c'est pas du rap, ça détonne Rien d'étonnant que les autres dorment sans déconner t'es pas un homme Les Mcs s'frottent comme des p'tites chattes Ca m'botte pas plus qu'un p'tit chat Avec une meuf au pite J'attends plus qu'au mic ils se lattent, pour faire valoir mon must A s'raconter des comptines et s'faire valoir en guest. Tsss tssss!! Tu minimises, je m'immisce dans ton mini biz' Tu fais néné Je finis l'buzz et t'immunise T'es limité, j'suis l'éminence grise T'es dégouté : j'l'ai mise dans l'mille sans débiter T'es dans l'impasse, y'a pas la place sur une autre basse Tu bois la tasse Tu dates assez comme Thalassa Un flow passé en thalasso J'ai tous les as, t'as pas de panache J'suis l'étalon, t'es l'canasson J'viens m'étaler sur l'paillasson Cocorico, ou quand j'ricane des bourricots T'es trop 'ricain Laisse-moi tiser mon mojito p'tit Kirikou Va louer ton style à Kiloutou J'ai trop d'carats Une carapace en djellaba Trop d'carna Tu perds la face quand t'es là-bas, ça passe pas T'as tout raté j'ai fais fissa T'es dans l'maquis T'as capoté par ché pas qui ???, ça sent l'roussi,  Tu t'es fais rosser par un rookie. Je t'éthylise  Je t'utilise  J'suis éliciste  Tu m'étalonnes J'suis l'étalon Le lyriciste J'te traumatise Je t'évapore J'me gargarise    T'es gourgandine Les métaphores  C'est pas ton biz' T'es sémaphore Le microphone C'est pas ton fort Tu parles fort Tu fais le ouf Et tu t'étouffes Moi je m'étoffe   T'es rikiki Je t'apostrophe J'suis Hasselhoff Toi tu figures en bikini J'suis oculaire T'es popotin J'suis opportun T'es circulaire J'suis rockin-chair T'es strapontin J'suis stratosphère T'es terre-à-terre  En charentaise J'suis mocassin Un mousquetaire Alexandrin J'suis critérium Toi t'es silex Et préhistoire J'suis paraphrase J'suis parapente T'es autocar T'es stupéfiant Je te roule  Je te fume T'es stupéfait Je suis la lune Et toi l'bitume T'es cétacé T'es assassin T'es fracassé T'es ramassé J'suis fricassé Toi pique-assiette J'suis Picasso  T'es Robinson T'es favelas J'suis Bahamas Sur Chaka Khan J'suis sarbacane J'suis baobab Toi arbre à canne J'suis électrique T'es hermétique j'suis cotillon J'suis convaincu T'es testicule T'es postillon J'vais t'violenter Te tourmenter En paragraphe T'es télégraphe J'suis épitaphe Et épatant
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Paranoïd 03:33
Il mette du stick sous nos pieds Des flics sur nos vies, Ils mettent des films dans nos lits Et du glossy sur nos lèvres Des tofs dans nos mags, Ils prennent la pause dans leur cab, Ils mettent des claques à nos rêves, Du poids sur nos têtes, Tapent du poing sur nos quêtes Et ça c'est glauque comme une arme, Ils mettent des points sur nos i, Des virgules à nos vies, Ils mettent des titres à nos cancers Des bouffons à nos concerts, On nous confine à l'anti-chambre On nous bassine avec de l'ambre, J'rap dès décembre J'vais en descendre un, Coincés ils tremblent, Marcher dans des cendres/bien Froissé sur des murs, Cerné dans la mort Ils mettent des prix sur nos envies Et des logos sur Gandhi J'viens ronger tes ombres Ranger tes ongles Court et manger tes songes Plus d'fleur dans nos cheveux Rasé par des pubs Voter sans les urnes Larme de croco sur l'polo dans l'troupeau Les chenilles tournent en rond Et les cheminées à plein régime Les termites creusent le tronc Coupe-faim anti-déprime Comprimé en gélule Chasse à la cellulite Chimie dans les cellules Pétale imprimé de tulipe Tours jumelle Brebis jumelée Grande gueule muselée Matière grise, mausolée Huile de palme Napalm dans les douceurs Aspartame, pique et pique Dans les douleurs Pierre angulaire Cycle séculaire Viande moléculaire Acide citrique dans les molaires Péridurale  Attaque dorsale  Développement durable Dans les campagnes publicitaires L'air sec du mois d'août Inceste dans une église Un zeste de citron Dans une citerne à mazout Canine abimée Apnée en abysse Une feuille de cannabis Pour écrire un long pamphlet
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La pomme 03:26
Se faire manger par nos souvenirs Et croquer dans la pomme. On se dit elle est belle la vie, Elle roule. - On se disait la même fumant nos zoules - Se faire rattraper par nos désirs et lésions. Merde ça colle ! La dépression cherche sa définition Et ses cas d'école. C'est la nuit qu'il fait beau quand le soleil dîne, C'est l'ennui qui te sonde quand le regard chine, C'est le gris, c'est immonde quand le bleu vacille, C'est la mine qui te plombe quand elle t'habille. Et qui frappe dans ses mains quand le rideau tombe ? Je vibre. Fallait pas se dire que t'avais le temps de conjurer le sort ! Patiemment, de conjuguer les torts. Je les entends tous ces cons qui se disaient dealer de l'or. De la poudre aux yeux sur une vie d'arc en ciel, C'est toujours mieux pour une vie noire sans ciel. Je me fous que mon texte soit sombre ou que mes idées te plombent. C'est mon quart d'heure américain et ma tête que je sonde. Je danse le slow avec les miens en attendant le bisou de blonde. Les pères tombent et ma femme s'envole, Pas d'épitaphe sur ma pierre tombale. Quand je tire sur le zoul une taffe et que mon coeur s'emballe Et que ce boulet me baffe et que mon corps se sent mal. Ils disent tous qu'il faut se faire à la vie. Alors à la vie on dit oui et à l'envi on dit "SI" Et à l'avenir on pense peut être Qu'on aura le temps de s'y remettre... Et puis on matte sa destinée se distiller dans une eau de vie. En tisant la bouteille et s'accrochant à l'eau de vie. Celle qu'on a vécu dans le "SI", Qu'on investit la nuit Pendant que le fruit pourrit Et qu'on la matte du coin de l'oeil. C'est ton arôme qui pue comme le fantôme d'une rêve en deuil vide. Vidé de sa contenance, Vidé de son jus. Vidé de sa prestance, Vidé de son dû. Et les week-end on se met la gueule En évitant d'être seul. On préfère l'ébriété ! Je l'ai vite descendu mon soleil qui brillait l'été. Pourtant pas plus belle la vie quand je la vois en double, C'est deux fois plus de tout dans mon whisky trouble. Ça pique mes yeux, Ça tic mon oeil, Ça me nique les deux quand je dis oui, oui, oui. Sur mon grand tourniquet, je veux m'évanouir. Je suis grand, je veux tout niquer, mais je me regarde mourir. Un grand enfant qui n'a pas fini de grandir tu me diras ? Et ouais j'ai le temps d'être contenté et de me mettre à chanter tu verras... Nourri au sein de la télé, Éduqué par des mimes. J'en veux pas de ton modèle zélé au bout de ma mine Ca gâche mes feuilles, Ça nique mon teint. Je m'attache au sol et je tue mon temps. Création cynique sous spleen, Observateur d'un monde trop "clean", Y’a trop d'erreurs sur cette droite ligne. Autant d'aigreurs qui remplissent mes abcès Basés sur mes jougs, baisés par des fous. Des rêves blancs délaissés, Écrasés par des foules, comment allez vous ? Graver sur les bancs de mon enfance à l'excès. Oh mais c'est trop chou ! Il t'en reste un bout ! Allez file maintenant ! Au coin ! Et reste debout ! Se faire manger par nos souvenirs, Et croquer dans la pomme, On se dit elle est belle la vie, Elle roule.
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Fable 02:05
C’est une dinde et ses dindonneaux Sur le boulevard du cachalot En train de donner des noms d’oiseaux Au vendeur d’asticots Des pies épient et puis « cuicui » La rumeur va bon train Le scandale s’éternise V’là les chouettes, v’là la nuit Les hiboux flambent sur le macadam En linges précieux, bijoux en or À la station de métropopotame A quinze dans l’escaligatore Y’a trois gazelles qui font du zèle À trois lionceaux à Alma-Marceau Et un vautour déploie ses ailes Vole le larfeuille d’un escargot En escarpin y’a une lapine Qui parle fort à sa copine De sa rencontre avec la fouine Une meute de loups qui mettent des baffes Pendant qu'ils bollossent une girafe Ça se passe du côté d’Télégraphe À pas cent mètres d’chez Edith Piaf Aristochats se roulent des pelles Belle et l’clochard plat d’spaghetti Y’a même un couple d’hirondelles Inséparable, depuis vingt vies Chat gris dans la gouttière Chante Rossignol à la chatte blanche Malgré les coups de manche De la concierge madame Pervenche Les canards mangent au Mac Donald Et les poulets au K.F.C. Les pythons font de l'escalade Les éléphants peuvent te tromper Deux moutons mastiquent du pop-corn Au cinéma en haut d’forme Ils r’gardent un film de cowboy Où y’a un shérif et des coyotes Quand flamant rose aura des dents Il se posera sur ses deux pieds En arrêtant d'tenir les murs Pour dealer de la dure Une vache pimbêche nunuche Attend à Châtelet les Halles Elle sert son sac en peau d'autruche Quand elle croise les chacals Dans l'gymnasium de Bois-Colombe Y’a des taureaux qui poussent du fer Pour avoir des muscles tout rond Et tester les ours polaires Et les souris de discothèques Qui singent les poules aux oeufs d'or Qui pour un peu de jet-set Font ce que demandent les condors Les sirènes chantent Porte de Chatillon Altercation entre requin-marteau Et couteau papillon Le monde est un grand zoo Voilà son vrai décor J'préfère les animals Car pour vous y’a faute d 'accord
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Rien 03:51
- RIEN - "bitch mother fucker" je t'aime plus. tu n'es rien pour moi. pour moi, tu n'es plus rien "bitch mother fucker".     des ombres en poche collées-serrées sur le gazon coupé-mouillé. j'attend mes ongles, des mains dedans, le doigt brulé par de l'afghan. les chaines sont longues, les gens sont mieux et dans cette blonde y a des envieux. - des enfant crient, des chiens-vautours, et sans une trace y a plus d'amour - c'est froid.  c'est bon de se sentir fort.  les autres sons des vies dehors. j'regarde le ciel, j'me branle d'abord. derrière l'enclos le cris du porc "bitch mother fucker" je t'aime plus.  tu n'es rien pour moi. pour moi tu n'es plus rien. brise le bien, claque des doigts.  parle du temps comme de toi: il fait beau, je souris; il fait moche, je l'oublie. - j'en ricane, j'exorcise en tisant le jerrican - pas plus d'âme qu'une banane, je suis l'âne de ma queue. j'ai le jour avec moi et la lumière dans les cheveux. celle des gens pas heureux dans la ville qui accourt. j'ai ma place dans que dalle. j'ai la dalle des beaux jours.  sur le nerf absolu, je vis ton flux tendu et je vois avec deux jeunes yeux désœuvrés que le temps passe comme un train, dans mes mains y a rien. je m'en amuse mon amour, que t'en dises des jurons, je ne reste que friandises dans le fond d'un jupon. "bitch mother fucker" je t'aime plus. tu n'es rien pour moi. pour moi, tu n'es plus rien "bitch mother fucker".
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Chimpanzé 02:35
- CHIMPANZE - j'ai l'crane circulaire  brumeux  comme l'horizon qui sniffe d'la poudre à canon y a un camion sur mon périph' qui cogne comme un nerf à vif il mâche un sédatif  et roule des R à 200  une sale crotte de merde sur l'crâne comme Stalingrad qui crame sous 34 degrés  centigrades l'épée de damoclès en grosse caisse interieur cuir, rolex et salope du cashemire puis en ombres blanches je vois des branches  mal baisées par des chimpanzés blonds une question à résultat pour être positif quitte à pas être égal entre le Vatican et le Sénégal la pluie ronge les réverbères comme le coton les points noirs à plus en boire j'ai vu m'pousser des poires  des espoirs à l'eau de vie qui brûle comme le déstop j'me déstoque pour reconstruire à Pataya une caille-ra en bottine rare comme d'la zibeline qui court au coup des filles d'amour  d'une nuit d'un coup d'un jour je raconte des bras poilus dans un métro de voitures tonneau de mercure en équilibre sur la main d'un salut une grenade juteuse dans les jambes d'un enfant mort de naissance devant l'assistance publique sa mère en faits divers dans un papier d'encre et je chouine  comme un sale sample de Gerchwin un bon champagne sans bulles une pipe sans dents une patate sans gant et une trique de keuf sanglante une grande invention sans inventeur une équation en aveugle vision pour gonfler l'postérieur en panne d'essence comme le Bénin  j'ai l'béguin j'ai la tête vissée sur l'espérance j'suis pas niais je suis nié  car j'crache à la gueule des mecs sur les billets j'investi la nuit, son turf comme une goutte d'encre à la mer et les vagues font des surfs je vois des girafes naines dans les coins de ma chambre avec des yeux sans peine elle mastique de la viande et le soleil me mord j'dis qu'il a tort et lui tords le cou avec mes 2 pouces j'roule mes oin-jes
43.
- JE VEUX TE BAISER -  je me suis retrouvé dans les avenues de ton coeur  y a mes semelles qui collaient  je faisais l'auto-stoppeur tu m'as demandé d'monter je suis venu sur tes fesses et là je t'ai démontré l'feu vert de mes caresses cliclito clignotant je sent tes cuisses toutes moites si l'amour est à gauche priorité à droite je veux seulement ton cul ton cul ton cul ton cul a la limite ta chatte mais toujours à 4 pattes à dada sur mon beat tu glisses comme liquide enlève donc ces dessous blancs qu'on fasse du 200 t'es à fond de cinquième direction le 7 émé ciel je franchis la ligne blanche mes deux mains sur tes hanches Je veux te baiser Tu veux me baiser nous voulons nous baiser hein-hein.....   tu, tu t'es retrouvé sur l'autoroute de mon coeur y a tes p'tits yeux qui collaient à mon rétroviseur je t'ai demandé de monter et tu m'as montré tes fesses qui m'on forcé à griller le feu rouge de tes tendresses j'aime beaucoup tes parechocs qui débordent de ton body je te ferais passer le code tu verras tout tes permis tu veux seulement ma bite ma bite ma bite ma bite à la limite ma bite pour une leçon de conduite à dada sur ton string je glisse sur la voie rapide tu verras sans tes warnings comme la route est toute humide j'suis a fond de cinquième direction 7 ème ciel je franchis la ligne blanche tes deux mains sur mes hanches Je veux te baiser Tu veux me baiser nous voulons nous baiser hein-hein.....
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Novembre 02:36
- NOVEMBRE - C'est avec les ambitions qu'on attrape le financier, avec des munitions que dérape le policier. C'est une condition de devoir nous laisser vivre, la foule en érection est déjà bien ivre. En réanimation dans des lits noirs et blancs, ne tire aucune leçon de nos arracheurs de dents. Ils crachent comme des cons sur le pavé des enfants, les cigarettes s'allument à l'annonce de leur 13 ans. C'est juste une épaisse brume de plus dans le présent, un grumeau qui se glisse dans un liquide charmant, un cuni bien triste dans une belle au bois dormant, des poils qui s'hérissent sur un bras bien coiffé, une pulpeuse nourrice dans un pavillon parfait. On vit, on s'aime, à travers nos écrans. On cache on garde nos envies dans des écrins. Il y a des yeux qui débordent, des vieux qui te bordent, des haches qui se dressent, des tresses qui se lient. La détresse est visible, elle se couche dans nos lits. Un matin de novembre nargué par un suçon, ils ont repris la vie de n'importe qu'elle façon. De l'accumulation, nait la révolution. Une étincelle brille entre deux explosions. Réveille tes instincts de ces morbides pulsions. Les gens bien pensants vont quitter leurs fonctions. Notre armée triomphante est rentrée dans Paris, pénètre dans cette fente aux lèvres déjà meurtries, un viole quand tu rentres dans une foule asservie, brûler ces H & M et leurs 12 collections! Du haut des H.L.M. certains n'ont qu'une saison! Ça chuchote en coulisse et l'élève entend des sons, les mômes s'établissent un nouveau dessein, ça barbote dans l'abysse de nos belles flaques de sangs.
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- DIEU ETAIT GRAND - j'étais grand T'étais chiante j'étais dedans t'étais bien bas du ventre j'étais chien dans la pente jE SUIS rien dans mon rêve trop d'salive et on crève les ballons on regarde la vie à deux digérer des bourdons et y font grave le gueule mais qu'on leur chie ce qu'il veulent et quand j'les regarde dehors dealer des kilos d'peur faut pas s'donner tant d'mal pour faire mentir un père et si j'te crache par terre c'est que l'ai pas vu moi l'or du ciel toi t'es comme un conte sans elle moi j'me fie à du réel et si j'ai pas l'droit d'meurtre tant mieux pour CE décor j'évacue des pores des trucs vécus dans l'corps le calice et l'sang noir j'préfère quand j'le dégueule donc si je change de bar c'est que j'veux pas Boire ta gueule   dégage de mon sol meurt avec tes drôles merde j'mords avec les grôles c'est DU VOMiiiiIS MA belle j'suis une brebiiiis qui meurs mon teint violet quand J'bêle on m'offre enfin des fleurs dans le ciel bleu       de mes ennuis le soleil rouge est là, en vie au nom du père j'jure sur ma mère qu'c'est la dernière heure de misère en hologramme j'fixe le néant brûlons un gramme baisons ensemble les grandes questions existentielles j'm'en bas les steaks j'aime le mortel la quête du graal au coin d'la tête des plans minables sur la comètes des belles gazelles en minijuppe l'air de travers  en micro-pute je pense tout haut c'que j'dis tout bas:  "garde le bon sens jusqu'au panneau" je vois tout droit c'est le tombeau de la naissance vers l'asticot dans la vision un grain de sable les illusions sont impalpables j'lis mon destin  entre mes lignes j'aime les couleurs je les patines j'suis pas paré pour l'extinction accaparé dans l'vert du son un bout d'fusée au cul du join pas tatoué vierge de dessin.
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Rien de plus, tout me va, saut de puce où je vais Rien ne m’use ici-bas tout compte fait Je me fais trouble-fête, ai-je été souhaité De la manière dont je me suis fait ? Je me casse, je répare, l’épiderme camisole Effacer des pensées à la gomme Chromosome qui se porte de la zone à la portée des hommes C’est tout con, c’est tout comme Y'a les coûts d’un coup bas à payer Pas beaucoup de combats lier Si la chance veut tourner dans un sens Arrogant, ne perds pas ton beau temps à prier C’est étrange, je m’épanche sur l’écho De ma foi, au détour d’un secours - Mon amour ! N’aie donc pas de tracas, n’aie pas peur pour ma voie Les vautours veillerons au parcours Y fait pas chaud, j’y suis pas bien Je le connais pas, je l’ai pas connu C’est un machin, j’y suis perdu - Comment on fait pour mes cendres ? Ciao pantin, j’ai trop bu, comment on fait pour descendre ? C’est pas malin, c’est tout nu et on m’a dit d’attendre Encore en vie, encore une nuit, mélodie des tendres Pourquoi les rires sont-ils partis ? Elle a dû les prendre, s’éprendre comme un rideau tombe Me pendre, coma dans ma tombe Déjà la fin et j’ai rien vu Comment on fait pour comprendre ? Pour le meilleur et pour le pire, marié dans l’attente Étendre de l’air au matin. Et feindre d’aimer à la fin Voler dans les airs, je vais je vais je vais Pourrir dans la terre, je veux je veux je veux [x3] Voler dans les airs, je vais je vais je vais Finir dans la terre, je veux je veux je veux Mourir dans les airs, je vais je vais je vais Vivre dans la terre
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Souvent la tête dans la cantine, je dessine je dessine Le gout amer de ta cuisine, mes babines mes babines Et je finis par voir des gens, des grands avec des gants Le visage gris des jours semblants, des gens avec des chiens Je les vois creuser des enfants, avec du cran avec les mains Mélange le noir avec le blanc, jeu de reins, jeu de vilains Ils ont des laisses autour des gants, des fesses, des seins Redonne moi l’heureuse d’avant, je peins, je peins On oublie tout on oublie rien, je crains, je crains Que mon reflet dans ta rétine me dédessine, me dédessine Vivre avec un corps c’est comme vivre avec un mort Alors je ferme les yeux quand j’dors et j’attend qu’elle dise encore Mais qu’il est faux ce bel accord, il grince avec nos dents Mais qu’il est fourbe ce corps à corps, il m’a pincé jusqu’au sang Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines Et je finis par voir des gens Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines Et je finis par voir des gens Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine Le gout amer de ta cyprine, mes babines, mes babines Et je finis par voir des gens, encore, encore Et je finis par voir des gens, encore, encore Et je finis par voir des gens, encore, encore Encore, encore, encore, encore Et je finis par voir des gens, encore, encore, encore
48.
Vilaine 02:38
Vi-vilaine comme une chienne dans une bouche dégueu Vo-vodka dans la tête, y'a d'la house de goût Va-vas-y dans la fête, cet étrange négo Doudou se dégoûte, doudou doute Steak gris, jardin sans vis-à-vis Grand cru, c'est de l'art c'est banni Croire que, deux dollars un ami J'dors peu, j'm'en vais voir le Mali Glorieux, on dévale on dévie Ça déborde, y'a du lard on m'a dit Et je cherche, un glaçon dans ma vie Te fondre, dans un verre à l'abri Sans cul et sans complexe J'ai la syntaxe d'un clebs J'suis pris dans un vortex Il me manque des bouts de texte Mon alcool colle au sol Mes semelles s'mêlent au ciel La blonde onde du corps Ma tête tète la bouteille Tellement vu de verres que mes yeux sont devenus verts D'une liqueur en mal de mer à trop jouer de l'âme dans le coeur Tournez tournez manège Choper le Mickey-Mickey Et tout tout se dédouble Tout, tout, tout Ai-je pris une arme à main nue Un ange, c'est des larmes, c'est écrit Ô dieu, de l'hiver à la nuit, c'est désordre Mais t'es belle dans ma vie
49.
Cabriolet 04:44
Un moteur tremble, une route défile Un cœur à prendre, une roue qui pile Dans des cheveux du vent dessine Et sous des bleus ses yeux qui dealent Sur un volant des mains habiles Conduite violon, 2 grammes dans l'jean Sous les néons, tunnel des villes Lèvres violettes, sourire dans l'mille La ligne blanche la rend docile Sixième dans le manche, deux cents tout pile Je ne crois pas que je t'aide Baisser les armes c'est plus facile Dans un grand verre cassé au gin Comme un géant au bord du Nil Chasser les larmes de crocodiles Et sur ses joues couleur livides Clouer de doux « bébés » fragiles Avec « dent-elle » est belle cette fille Tendre levrette et pacotilles Je ne crois pas que je t'aide Je ne crois pas
50.
Quand souffle le vent, s'essouffle le temps Les gens sont gris et moi j'en ris Laisse même mes dents prendre le soleil J'ramène ma fraise là ou c'est triste J'te prends la main Sentir, couleur Structure, culture en auxiliaire J'ai l'air de faire des rimes vivantes ? On tourne, on valse loin du ciment Les grands de ce monde, je ne les calcule pas Ca me fout la gerbe de voir la merde Alors je me perds dans le fond de tes yeux et je danse avec Avec les deux Allons plus loin ! En autarcie Voir comme c'est beau les ciels pluvieux Qu'un jour plus vieux Je puisse dire comme tout est beau avec le sourire Et nique sa mère ! Je veux la lumière, je veux ce que je n’ai pas, des choses primaires : Le vent clair et L’esprit serein Le chant du ciel Et l'amour des chiens ! L'amour d'ma mère ça m'suffit pas Je voudrais qu'elle aime la terre entière Mais ça les gens ne l’apprécient pas Ils disent qu'il faut rester au pas Des fois c'est sec comme une biscotte On n’aime pas le mec qu'on est devenu On se laisse berner par le jaune du toc Et on regrette ce qu'on a perdu
51.
Vodka 02:50
J'veux d'la vodka Dans un verre tout haut Une belle corrida Un beau rodéo J'veux m'faire mal au dos J'veux d'la vodka La fée caniveau Claire comme la Neva Sourire aux poteaux Parler aux oiseaux Vodka ! Dans un gros tonneau Attaquer mon foie Au chalumeau Souder les sanglots J'veux d'la vodka Devenir rigolo Danser la polka J'la mets au chaud Dans mon congélo J'veux d'la vodka Voir des animaux Dans l'anonymat Petits agneaux Finir en gigot Vodka ! Trop c'est tropico Elle m'prend dans ses bras Tartare au couteau Pauvre cerveau J'veux d'la vodka
52.
Boubouche 03:38
53.
Ciao ciao 02:16
54.
Satana 03:16
La basse dévie, l'angoisse descend J'suis juste une p'tite merde issu d'un gland En baisse de vie, j'envie les grands Et toute ces têtes muettes au dessus des gens bien En liesse dix mille, en laisse j'me sens C'est juste une disquette, un putain de plan ! Merde ! En quoi ces types sont-ils méchants ? J'ai vu ces nuages il fût un temps, tiens ! Un œil humide, un cœur géant Une sale tristesse au bout des dents grince Du vent rumine mon vieux gréement Tanguer la nuit sur un lit blanc Bébé, y a tant d'amour pour peu d'argent Tes jolie petites fesses c'est mes calmants, viens ! Je pense à du réel, à des questions concrètes De comment se faire la belle
 avec une somme coquette Je suis pas un porte-parole,
 je ne tiens jamais la mienne Un corbeau sur l'épaule, 
j'attends que dieu s'en mêle Il suffira d'une pelle pour reboucher mon trou Nous sommes de ceux qui appellent
 avec une corde au cou Tout ceci est couru Il y aura toujours de l'herbe pour embrouiller mes rêves, me rappeler que je suis une merde A quoi bon aller loin ?
Je ne sais même pas d'où j'viens Je te dirais où j'irais 
si j'ai un billet d'train Pour l'instant j'reste « illice »
à me toucher la saucisse Je cultive le pessimisme
 en haut de ma colline
55.
Je ne veux pas pourrir dans le fond d'un cercueil Ni voir la meuf d'l'accueil qu'il y a au paradis Je veux rester ici, avant que la fin me cueille Comme on cueille une pomme, même si c'est dur des fois C'est mieux que d’avoir la foi C'est mieux qu'une crise de foie ou qu’une sale rage de dent La vie ça vient qu'une fois et ça passe comme une danse Danser près de la mort Danser près de la mort au pied de ta maison Les murs de la misère, les clefs de ta raison On naît, on vit, on meurt On naît, on vit, on meurt L'œil trouble, l'envie, l'odeur Un monde, moi saint, sentir douleur Des mots malsains nourrissent les peurs On nait, on vit, on meurt Aimer vite ! Aimer vite ! Et mes sœurs ? Regard humide de la gorge au cœur Chaleur canine mes poumons m'écœurent On naît, on vit, on meurt Même si je passe le temps sans intérêt pour ça La vie c'est fait pour ça C'est tester sa naissance Aimer tous les moment, c'est se mentir dans le sens C'est se mentir dans le froid, c'est noyer son essence C'est lâcher le combat de l'infiniment petit Face à l'infiniment grand, se perdre dans le profond Sans voir à la surface dans les mots d'un prophète Les réponses aux questions, je les laisse aux grosses têtes On naît, on vit, on meurt Aussi vite qu'un cri, qu'un pleur Aussi bête qu'un vide qu'une fleur On est en vie on meurt, aussi rien qu'un fil qu'une heure Tout finira vite sans douleur sans forfait Une âme qui boite mets plus de temps mais elle arrive à la paix Je ne veux pas vivre Je ne veux pas naître Je ne veux pas mourir Je ne veux pas être On naît, on vit, on meurt Le bruit, le gout, la sueur D'un bout de pain vient le bonheur Des beaux larbins nourissent les cœurs On naît, on vit, on meurt Elle est vide, allez vider les corps ! Le foie, le bide, les femme d'abord Les crampes ruminent, l'estomac dort On naît, on vit, on meurt Aussi beaux qu'un soleil mort, aussi chaud qu'une nuit dehors On naît, on vit, on meurt Aussi doux qu'un jour qu'on tord
56.
Bleu Fuschia 03:07
57.
Delta 03:14
58.
Matin 04:03
59.
Pouchkine 02:45
60.
61.
Au Baccara 03:29
62.
Bébé 02:57
63.
64.
Bonnie 02:24
65.
En L 02:31
66.
67.
68.
Lost 04:23
69.
Nucléaire 03:43
70.
Pastel 01:55
71.
Tony 03:33

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Dicscographie du groupe odezenne

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released December 11, 2016

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