1. |
Préambule
01:29
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2. |
Assez
02:54
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ASSEZ
Assez
Des pressions quotidiennes assez
Dépressions à la chaine assez
Surplus d'consommation assez
Des tentatives veines assez.
Du virus de la haine assez...
De ces immolations assez
D’la manipulation assez
De devoir dire amen assez
Des ricains qui s'ramènent assez
Des forces démonstrations assez
Des fausses révolutions assez
Assez, assez, assez
C’est les guerres qu'on exporte,
Les valeurs qu'on colporte,
...C'est peut être l'inverse, peu importe…
La pudeur qu'on escroque,
Le malaise qu'on importe.
La chaleur qu'on oublie,
La patiente qui faibli.
C’est la connexion, c'est le haut débit.
C’est mon téléphone et mon forfait pourrit.
C’est la dépendance qui nous régie,
La frustration qui nous envahi.
C’est le premier amour qui marque à vie,
C'est les besoins qu'on nous crée
Et la société jetable qu'on nous vend
A côté d'une poubelle déjà démodé.
C’est les carcans,
Les idées reçues,
L'enfermement,
La peur et l'aveuglement.
C'est l'individualisme triomphant.
C’est l'argent.
C'est qu'il y a pas assez d'personnes
Et trop d'gens.
C’est le vieux qui marronne,
C'est l'caïde qui s'couronne,
C’est l'prof qui méprise
C'est l'riche qui s'étonne.
C’est les médias qui déguisent,
C'est la bêtise qu'on clone.
C’est l'minet qui ce la donne,
C'est la haine qu'on attise,
La chaine qu'on brise,
Les putes qui séduisent,
Le juge qui fredonne.
C’est l'poids de l'entreprise,
C'est l’dieu, c'est l'symbole.
C’est les erreurs qu'on gomme,
L'orgueil qui rayonne,
La chance qu'on nous brise,
L'indifférence comprise par tous.
C’est l'batard qui claironne,
L'étranger qu'on soupçonne,
Les gens qui se suffisent à eux même.
….
Y a des lagons bleus sur la lune
M’a dit un monsieur un peu fou
Un vieux lascar des rue
Qui devait être un peu trop saoul
Y a des singes savants
Dans les écoles de Paris
M’a dit ma grand-maman
Un jour sur le quai de Bercy
Y a des tigres du Bengale
Dans le zoo de Vincennes
Félins qui crèvent le dalle
Et qu’ont pas l’allure saine
Du soleil dans les fossettes
Et mon cœur plein de fougue
Me tape des pieds à la tête
Maman m’a dit
Que la mer était verte
Là où l’homme en famille
Bronze le cerveau inerte
Papa m’a dit
Fils, rends moi fier
Deviens libellule
Dépasse les montgolfières
Alors j’ai pris du zèle
Et j’ai volé sur la planète
Plus vite que les gazelles
Plus haut que les comètes
J’ai d’mandé aux pingouins
D’aller aux Baléares
Ils m’ont dit qu’il était trop tard
La mer là-bas sent le shampooing
J’ai d’mandé aux étoiles
Pourquoi vous êtes plus à Paris
La réponse fut brutale
« Ton ciel tonton est pourri ! »
Et puis j’ai r’gardé l’être
Pour qui j’ai du dégoût
Prier à sa fenêtre
Avec 3 kilos de bijoux
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3. |
En bas de ma fenêtre
02:19
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EN BAS DE MA FENETRE
En bas de ma fenêtre
J'ai vu planer l'être
La tête remplie d'eau
La mine un peu bébête
Qui f'sait de la couture
Avec son avant bras
Fixe goûtu cueilli a Porte des Lilas
Ses baskets blanches
Étaient devenues grises
Comme l'héroïne
Qui lui faisait la bise
Vu le souffle du vent
Y a des bisous partout
Cachés dans le fond
Des petits sachets blancs
Ca va plus loin qu'le périph'
Y en a même à Bab El Oued
Chez les aborigènes
Sous la tente d'un touareg
Tout ça c'est humain
Tout ça c'est commun
La came, son coma
Dieu créa l'homme, l'homme la créa
A chacun son opium
Chacun ses opinions
Mais sur ce forum y a une pompe dans un bras
Personne ne relève
Ca c'est l'habitude
Et de ma fenêtre
J'me dis qu'le monde ne va pas
En bas de ma fenêtre
J'ai vu marcher l'être
Une casquette sur la tête
La mine un peu métèque
Stan-Stan Smith aux panards
Banane à la ceinture
Octogone dans la main
Il déambule sur l'avenue
Pin pin pon pin pon
V'là l'poulet basquaise
Paroles, poussettes
Patates, menottes
Cric!
Aux poignets
Fourgon cellulaire
Crise de nerfs
Sur un banc, salement menotté
Youssef Ben Hathman
Fleuri de Mérogis
Devenu détenu
9 4 426
Compte les barreaux
A l'ombre du soleil
Interminables journées
Longues comme la Tour Eiffel
A chacun son opium
Attention à l'O.D
Six mois fermes
Pour un contrôle d'identité
Personne ne relève
Ca c'est l'habitude
Et de ma fenêtre
J'me dis qu'le monde est pété
Alors je ferme le store
Et fini mon histoire
Comme un triste sort
Jeté par désespoir
Ma f'nêtre n'a pas attentu
Un nouveau président
Pour m'raconter
La connerie d'ceux qui l'ont élus
Simple information
L'inspecteur Machin Truc
Fut démis d'ses fonctions
Pour une séquestration
Pin pin pon pin pon
Papa
Poème du dimanche
Papa
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4. |
Dis moi
03:01
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DIS MOI
Hé toi ! Dis moi, dis moi, dis moi, dis moi...
Dans quelle mesure j'suis autre ?
Comment j'mesure si j'me vautre ?
T'façon j't'assure notre vie j'finirais par l'avoir a l'usure
Ou autrement dit, comme on dit
J'me ferais une raison
A défaut d'me frayer un chemin dans c'de-mon
A force de chasser l'dragon et l'démon
A force de chasser l'dragon et l'démon
Spectateur de c'théâtre sociétal juvénile
Ou l'décor tourne comme un disque d'vinyle
Scratcheur d'mon idylle
Représentation sous influence de nihil
J'comprendrais p't'etre ces rôles
Qu'on prend, c'est drôle
Avant d'être sénile
Comprends qu'j'm'affole
Méprendre c'est l'deal
Mais prendre le fil
D'une vie comme il vient
Comme on attend une file d'attente en chiant
Qu'notre tour vienne en vain
J'caresse des moments d'vérité
Mais tard le soir j'suis dérouté
Laisse tomber les sincérités [s'in-
-sserer dans l'rang serré
A commencer par l'jean serré
Les cheveux gominés
C'est l'modèle dominant qui t'domine
Dans l'modèle variant j'ai deux mines
Ou tu sautes dans l'déviant comme sur une mine
Le choix d'ta ville (so yes sir)
Le choix d'te casser (so yes sir)
Le choix d'ta casba (so yes sir)
Le choix de l'habiter (so yes sir)
Le choix d'ton boulot
Le choix d'le quitter
Le choix d'ta femme
Le choix d'l'aimer
Le choix d'ta came
Le choix d'l'arrêter
Tes potes, tes clopes, ton canapé, ton tel et ta salope
Ta télé, tes Nike Air, ta tise et ton grand air
Une liberté qui s'résume a OFF/ON
Alors j'la lâche au microphone
Un code binaire, une succession d'choix
Zéro/un - oui/non
Acquiescement/refuse sciemment
Une suite de marches constamment
Et d'carrefours affligeants
Mais pas d'U-turn consternant car
Une note d'optimisme malgré tout dans c'constat alarmant
C'est qu'de rencontres en rencontres
Tu finis par trouver l'amant
Ou l'aimant
Et y a des souvenirs qui t'rappellent comme un aimant
Plus précieux qu'un diamant
Une larme chaudement, versée tout simplement
Et j'dis merde a celui qui dément
Celui qui vomit sa vie lâchement
Celui qui, tapis dans son trou d'souris sort sa lame et ment
Dis moi, dis moi...
Dans quelle mesure j'suis autre ?
Comment j'mesure si j'me vautre ?
T'façon j't'assure notre vie j'finirais par l'avoir a l'usure
Ou autrement dit, comme on dit
J'me ferais une raison
A défaut d'me frayer un chemin dans c'de-mon
A force de chasser l'dragon et l'démon
A force de chasser l'dragon et l'démon
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5. |
Tic Tac
04:25
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TIC-TAC
Tac / Tic – Tac
Tic - Tac / Tic - Tac
Tic - Tac / Tic – Tac
Tic - Tac / Tic - Tac
J’ai plus d’stress, mais la vie m’joue des tours
Tu vois j’m’engraisse, et j’arrête pas les détours
Les jours J, c’est pas qu’j’rougit, mais j’oublie,
La vie mon joujou, plein d’ rencontre et d’bise sur mes joug
Vestige d’un passé qui fut mon bijou
Maintenant je joue avec ma mémoire à genoux, et j’en joue
Tic tac
Mes vieux décors s’entêtent, je jongle avec des visages sur des corps sans tête
Plus d’plomb dans la tête, que des mirages et des plumes qui m’rendent bête
M’donne un destin léger et m’laisse en marge allonger
J’contourne les obstacles tant qu’je peux, mais l’conteur tourne
M’amène au point critik, au point qu’j’nécessite une aide médical, c’est l’hic
Bestial «je combats au poing » k’jcrie et des tics j’chop
Hérétique flop, j’écrivais hip hop,
Amène moi une bière ou une civière que j’m’echoue,
Des béquilles ou des quilles dans les choux,
Tic Tac, tic tac tic
Un nuage d’image floue
J’pars en vrac avec mon bic,
Bac en poche épique,
Sac « à domatic » (= sac à dos automatique)
Lac de larme antique,
De bric à brak,
J’braque ma case en brique,
Ou mieux qu’tout :
Les souvenir imbriqué d’une belle,
Une demoiselle qui m’faisais du zèle et qu’avait tout pour elle.
J’nécessite une autre miss avant ma cécité,
Une voix suave, pas trop épave, douce comme elles savent,
Voilà maintenant ça c’est cité.
Tic - Tac / Tic - Tac
Comme j’te dis, c’est pas qu’j stress : mais la vie m’joue de tour !
Ou plutôt m’joue son tour :
J’détour des tonnes d’image sans contour,
J’appelle des mots sans voyelles,
Je compte les clopes dans les paquets d’vingt
J’repette tout l’temps les meme refrains
Pour mes anecdotes, y a pas d’antidote !
Alors tu t’calme, t’écoute et tu fais style que t’es mon pote...
Comme ce vieux focu qui squatte sa chaise au bout d’la rue et qui ma vue,
Salut !
On s’était donné rendez vous dans dix ans t’as vu...
Tu devais payer ta bière au pmu d’l’avenue, vendu !
Tic tac,
Et l’heure passe, et le repas repasse et leur pas recasse
Tic tac
Et ma vie trace, mes os se tasse
Et moi je trépasse
Tic tac
Tac / Tic – Tac
Tic - Tac / Tic - Tac
Tic - Tac / Tic – Tac
Tic - Tac / Tic – Tac
Jeune insouciant
Sans soucis
En santé d’fer
Je n’ai jamais connu la guerre
Ma tête porte une casquette
Mon squelette est intact
Aujourd’hui je n’entends pas le tic-tac
De le montre
J’ai les phéromones Axe Inca
J’suis frais
La vie ne m’a pas
Trop tricard encore
Les poules, la gnole
La bamboula
J’les supporte sur le petit doigt
Et les fais tourner, mémé
Les nénés les mastique
Baby bombastic
Wesh j’viens du 92
Tiens fume mon shit au pneu
Et ouais, j’suis un ne-jeu
Qui cause en verlan
Comme la levrette
Vigoureux et séduisant
Papy tu fais plus le poids
T’es séché
Il m’reste encore bien des étés
Pour pécher
Tu trembles, j’suis souple
T’as la sagesse, j’ai l’inconscience
Tu es seul
A moi seul
Je suis un groupe
T’as vu plein de paysages
Moi loin de chez moi
J’me sens dépaysé
J’m’en super tape des fjords et des alizés
Mon créneau c’est plus la drague
Sur les Champs Elysées
A boire un millésime
Mais ça tu peux plus l’faire
Tu t’retrouves là Du-per
Comme un cleps qu’a plus d’flaire
Ahahahahah
Tu deviens gaga, parkinsonien
En mode vibro
Qui se souvient plus de rien
Beuh beuh beuh beuh beuh
Le temps a du punch
Les vieux sont nos maîtres ?
Avant de m’enseigner vos préceptes
Venez gagner au 100 mètres
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6. |
Danse des morts
03:36
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DANSE DES MORT
A la tienne!
les dilemmes s'posent rarement la nuit l'ami:
mes erreurs s'font des pensées, puis s'font défonçer
et j' clean les taches pour celui qui passait
j' noie des erreurs dans mes verre gros
on s'veux désiré ...pfffff....une merde de trop
l'ambiance fait s'feutré c'texte
entre mensonge et maniement
on s'ronge evidement mais reste
des petit cadavres que j'l' lest
faut que j'les coule au fond d'mon cerveau
c'con m'test... merde!
j'l'ai mal découpé l'salaud!
son corps pue dans mon conscient sans bédo
j'l'ai trouvé sale seul
dans mon lobe frontal sale
au reveil,
un corps qui remonte pendant la nuit quand j'méveille,
toujours la meme et l'début des ennui qui s'amene
faut dire qu' j'en sème, des macabés qui m’gènent
dans ma tete c'est mal agencé ou j'en sais rien
mais j'ai du mal à danser.
Des erreurs que j’dissous comme une histoire a six sous
Occulter les soucis quand j’traine assis sous
mon tas d’ordure a ficeler
pas difficile de les tuer mais ces corps m’encombrent
à se demander qui tu es les jours sombre
Dissimuler dans une grande fresque,
une garce ! décidément une farce cette « mémoire éparse »
c’est parce qu’les traces que j’laisse blessent
lacéré par des lames oubliées
une coupure d’ame
sans son ni sang,
une souffle, fffff !!! Des innocent
un chuchotement
souviens toi de c’que t’as fait !
on est la somme de ses actes en effet,
danse des morts, danse des morts, fini l’ami
dans c’décor, dans c’décor, fini l’ennui
Y a tant de bibelots
Dans mon esprit pressé
Images du passé
Composées de grelots
J’ai vu des froids au cœur
Plus stérile que la banquise
Je ne souhaite que couleurs
Et sable fin des îles Marquises
Issu d’ici, déçu Avec des cis et des ças
Des superbes en dessous de soie
Et des amis sous perfu
On canalise
Le mauvais songe au cannabis
On analyse, on banalise
Mais rien ne s’oublie
Les erreurs
La jeunesse
Le futur
Les instincts
Les spectres et leur dégaines d’esthètes
Qui tiennent le train
Y a des mauvais souvenirs
Qui un jour te côtoient
Avec un langage courtois
Un sourire de pacotille
Tu les croyais fumés
Enterrés et bénis
Mais ils sont venus t’plumer
T’faire suer et t’punir
Le mouvement ne se gère plus
Personne ne souris
Les cœurs ont l’air gercés
Et les esprits trop tendus
Quand j’croise la vie
J’lui offre un bouquet
Pour ouvrir le loquet
De son cœur perroquet
Comme ça elle s’répète
Comme ça j’vois v’nir
Ça m’rend un peu moins bête
Quand j’cause avec mon av’nir
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7. |
Interlude 1
00:33
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8. |
Feuille blanche
02:23
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FEUILLE BLANCHE
A 4 contre 1
Ma main
Maintient le stylo
Ma bille roule sur les lignes de c’paysage vierge
J’ai l’vertige des premiers mots
Placés très hauts
Vivement la chute mais pour ça faut qu’je gamberge
J’me fais argonaute
De c’panorama
Octogone à la main
Mes idées font du pogo
Y a plein de trucs dans ma tête
J’ai pas pied, y a pas de mer
Mais je lâche quand même l’encre
Au cœur de c’t’univers
Mine qui fait des loopings
Forme consonnes et voyelles
Assonances sans annonce
Singulier et pluriel
Métaphores finement filées
Trois branches de thème
Que tu fais rev’nir
Dans des p’tits carreaux perforés
Une pincée de syllabes
Sel et poivre sur les rimes
J’étale le bleu marine
Quand l’alphabet se ballade
Feuille blanche
Un terrain Groenland
Une piste de danse ambulante
Pour faire swinguer les idées
Et ma tête se vide,
Principe, des vases communicants
Commun mais quand...
L’commun m’nikant
Comment communiquer
Si l’unique point manquant commun manquait ?
Face à ma feuille blanche
Tracer des sentiers d’encre
Encre lâché près d’l’archipel vierge
Nager jusqu’à la rive
Berger d’mon troupeau d’mot
Transhumance du flow
Perdu au milieu de c’désert blanc
Îlot glacé
Ils l’ont souillé idiot
Et là, m’voilà dans mon no man’s land hello
Hélas
Ici Pas de traces préexistantes
Face à cette abstinence
Je tente une direction sans pertinence
Rebrousse chemin mais pas d’repères à l’horizon
Repousse demain mais désespère alors qu’ils ont...
...Epousé ma main
A travers l’stylo que j’tiens
Et tant pis si j’me perds :
J’plante ma tante ici !!
Respire un peu l’air,
Juste pour tenter si
Ma futur ville s’construit ici, tâter si
La place pour l’verbe ainsi
Palace de glace aussi
Au service de ma poésie, une fois d’plus, juste une fois d’plus
Ma feuille blanche se remplie...
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9. |
Destins croisés
03:25
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DESTIN CROISÉ
Smoking Armani
Bronzage Miami
Manie les madames
Des midinettes aux super nanas
Cheveux dans le vent
Mocassins brillants
Un sourire à la menthe
Une machine à séduire !
Tout me réussit
Porche Cabriolet
Les coups de malchance
Je leur ris au nez
Une soirée tendance
Biche qu’a de belles hanches
Danse danse, danse du paon
Dans son cœur j’ai fais pan !
Deux soirées après
Love in the motion
J’m’en fous de ses gosses
C’est une vraie cochonne
Une fois par semaine
Rendez-vous au telho*
A l’heure de l’apéro
Elle est un peu bohème
Le reste du temps
Je sculpte mes paqu’rettes
Position missionnaire
Et j’fume une cigarette
J’ai l’style
L’aisance
Les tiffs gominés
Avec une langue exercée à embobiner
Alors j’en profite
Car il n’y a qu’à moi
Qu’elle ose proposer
Ces images inédites
12 rue Jean Jaurès
Au bar du coin
Je sors de chez ma princesse
Y a un mec dans son coin
En train de chouiner
Sur son shoobidoo
Qui lui a offert
Des cornes de caribou
Ironie du sort,
Destin croisé
Comme un tir au sort
J’ai pioché mon café
Rue Jean Jaurès
Comme un compte de fée
Le café du bonheur
On s’en défait.
Il rentre dans l’bar
S’accoude au comptoir
Jette un œil éclairé dans mes bulles,
D’ma bière nulle
Ne sait qu’une
Triste histoire vaut mieux qu’aucune
M’a fais s’lever cocu somnambule
Sur le fil du rasoir funambule
Je jongle entre mes angoisses et mes traces, perd pied
Qui m’test et traine a pied lesté dans l’bitume
Ma tête une enclume, il manque une fille dans c’présent
Les secondes planent j’le pressens, reste un calme oppressant
Donc c’est cul sec en m’pressent
C’est con, la seconde seconde s’écoule qu’à pas d’enfant
La minute se fait heure en ces temps, il se fait tard en même temps
Pour ce fêtard de trente
Troker ses fesses pour tristesse
Qui m’laisse là...en laisse
N’est ce pas ?
Mon lest y est de trop
Blesse mon estime, mais est-ce de trop ?
Epine épaisse : d’amoklesse ?
Épée ou pas une peste ma nana
Que j’bouffais comme une split banana
Et m’voilà là, à m’voiler la face
en face de c’gars là-bas
Ce mec qui fait l’as
et qui sans q’j’sache s’fait ma nana
Ironie du sort,
Destin croisé
Comme un tir au sort
J’ai pioché mon café
Rue Jean Jaurès
Comme un compte de fée
Le café du bonheur
On s’en défait.
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10. |
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EXISTE PETIT BOUT DE RIEN
resister aux pressions exterieur, exister
extension du domaine de la lutte, resister
grandir c'est s'resigner
on oublie ses combat pour pas saigner
aversion d'lechec, et matt:
les chek paye les conflit d'conscience en date
pour chaque fois qu't'as bu la tasse dans cette mer d'information en masse
j'me noie moi, chaque fois que je suis dans l'média espace
vision du monde manipulé, texte bien articulé,
contexte esseulé, prétexte? "laisse les!"
poison acidulé...
a les entendre notre sort est sceller dans leur flash ciselé
sillé nos ailes pour des lavage de cerveau-salé
si y a du zele! tour des ravage aux 20h ça l'est
dans l'arene bailloné par les sbires d'la reine autre part
qui tire les ficelle, marionnette ou pantin,
nous voilà tous putain /de mac au succes-succin
le tout diffuser comme un vaccin
au virus de la parole
tous muet comme des carpes
et drogué comme vos idoles
un formatage qui laisse tout l'monde sans boussole
planter sur l'sol, accorder sur la meme clef d'sol
à rever d'avanture, de voiture et d'un meme futur
manifeste d'un rap sans "c", sensé t'apporter un point d'vue penser
juste penser, panser des blessures invisible, passé sur une vie divisible en strophe
et y mettre en apostrophe l'essence d'un mal amorphe
donne moi l'ammorce, avant qu'j'explose
donne moi la main avant que j'iiiimmmplose
Clip/ Mascarade indescente
j'flip/ quand sera la descente
vas y consomme, achete de l'image et consomme
qu'on s'marre un peu
on est bien quand on consomme
on est quelqu'un qund on consomme
on s'consumme comme on s'consomme
Pleure petit bout de rien
Ça fait toujours du bien
Au milieu de que dalle
De se sentir quelqu’un
J’brode mes textes
Avec des plumes de paon
Et pleure des larmes d’encre
Pour les armes qui font pan
Trouves ça démago
Je m’en arrange
Fuir la tristesse, la vraie
Ça me dérange
J’vois la zer-mi
Plus loin qu’le bout d’ma rue
Certi d’arrêts d’bus
J’ai un boul’vard d’idées en tête
J’déconnecte !
Car ici ça vend Eve
Les cheveux peroxydés
Et du Botox dans les lèvres
Ici ça pue
Ici c’est gris
Le monde est fada
Ils mettent de la pression même dans les canettes de soda
Pourquoi y a tant de nerfs dans ma viande
Dans la pub les bestiaux
Sont pépères dans les landes
Au cœur d’un champ de lavande
Alors j’flippe, balise
Triple lutzs piqués
Ouf !
Paris Hilton a compris l’sens de sa vie
Regarde nos idoles
Avec leurs airs de Barbie
Ils ont le charisme d’un chewing-gum
Dopé au barbiturique
Alors j’compte ma pelouse
Pour zigzaguer
Entre les rifs et les gimmicks
Du saxo de mon blues
J’préfère les voyages
Au dessus des nuages
Bras d’ssus bras d’ssous
Avec une petite coccinelle
Déconnexion !
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11. |
Ca va, ça vient
03:17
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CA VA CA VIENT
La vie ça va ça vient c’est comme l’argent faut pas s’en faire
Hé mon cul ! la vie ça va, et ça viens
et ça reviens pas comme ça bien sur qui faut s’en faire
j’fais parti d’ceux pourtant qui s’dise que meme par temps d’pluie :
sont partant on pari pour ton salut par tant « si »
J’fait parti d’ce pourcent qui tise pour ça les memes nuits
qui s’guerise au pur son et en ecoute car s’ennuit
donc de voyelles j’les parsème
et j’fais d’ça une parcelle ou un ilot
et j’fete ça au milieu de nihil, ôte ça d’ma vue : vile !
vite c’est l’temps qui passe au "kilo...
...mettre" ça à mille lieux d’mille hôtes ça m’amuse.
face ou pile je jette mon deal en l’air en ville et j’file.
facile s'il savait au moins quoi en faire la haut
mais l’big brother s'avère opportuniste au mieux
c’est là qu’la réponse file plus vite qu’un batement d’cil
comme j'te dis, j’fais partis d’ceux pour qui quand la fin sonne
s'disent que l'temps les façonne plus vite qu'il les facine..
hé! fallait s'y attendre et pas faire la bouche fine
maintenant pour moi c'est entrée -plat-dessert,
et tant pis si c'est cher!ou qu'j'aime pas tout,
au pire j'ferais moit moit avec ma chère et un bisou.
Ça va
Ça vient
Ça vit
Ici
Je suis
De là
De l’eau
De l’air
J’attends
Passible
Et cible
Placide
Les années
Merveilles
Avec des
Rayons de soleil
Je suis
Issu
D’ici
Déçu
D’attendre
La chance
Avec ses couettes
Et son cœur tendre
Mais on
N’a rien
Sans rien
Sérieux ?
100 ans
Ne feraient
Pas s’entendre
Moi et moi
C’est con
Comme quoi
Faut bosser
Pour exister
Persister
Insister
Inciser
Ses regrets
Ses peurs
Ses doutes
Ça va
Ça vient
Ça glisse
Ça tombe
Ça sombre
Ça s’lève
Ça va
Ça vit
Ça va
Ça vient
Chez toi
Chez moi
Les jours
Se suivent
Et là
La chance
Pointe
Son nez
Pour dire
Tout bas
Bats-toi
Comme un lion
Arrive
Défie
Construis
Instruis
Plus vite que les avions
Plus vite que les tornades
Qu’une bulle de limonade
Noyée dans ton bourbon
J’oubliais de te dire
Qu’ici il faut souffrir
Avec le sourire
Pour pouvoir devenir
C’est rien
Ça va
Ça vient
Je n’suis
Qu’humain
Et compte tuer
Ma vie demain
Copain.
|
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12. |
Interlude 2
00:41
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13. |
Chat suicide
05:14
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Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
Chat, grain de sable mouvent
Ensevelit par le poids lourd qui pèse sur la fleur en mouvement
Desséchée effleurée par l'idée que même pas une brindille la frôlerait
Le monde est là, posé, seul, au fond du gouffre elle est
Brisée en deux, en quatre, en six en mille poussièreuse mains tenant la bouteille à bout de bras et l'bouchon à la main
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
Chat, j'veux pas finir au bar seul, arsouille, à tiser mon pastis en Marcel
A souiller ma destinée, me coltiné ma nacelle
Ma dulcinée qui m'harcèle non salement trop de séquelles
Là, les prises de consciences viennent, et la raison qui martèle veine jusqu'à s'qu'elle
Vaut plus d'être vécue la vie Mêle les souvenirs brisés, tendres
Au parfum de rose me donne la nausée, un air de plaisir abusé
Une dose de fou rire arrosé
"Chat tralala tralala, hein..." "touché !"
Y'a du ragout d'loup-garou, dans les chagrins d'amour
Des grandes larmes sur les joues qui frappent ta veste en velours
S'lundi matin il est pas cool il a comme un goût de mouron
Un coup à te foutre les boules, à te requinquer au bourbon
T'as ressorti les photos, les coups d'fil des potos
Tu repenses aux bons moments à ses petits gestes charmants
Mais elle est partit, avec le vent qui siffle
T'as perdu le bleu de ses yeux ainsi que son récif
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
Chat, j'vois du soleil quelqu'un m'appelle et j'le vois
Sur cette route et je trace... je trace...
Et me voila sur des rails, tout roule tout baigne mais pourtant un truc déraille
Et je coule, coule, jusqu'au jour où j'me réveil avec ce truc indescriptible, cette envie irrésistible.. chat... "Touché"
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
Chat j'vais tiser, mais loin d'moi l'idée de boire
Car même pas un soir elle finira au comptoir
trop belle, trop fragile, trop pieuse, trop quoi
toujours trop a fleur de peaux,d'fleurs posé sur la fnetre
doit être arrosé tout les quinze jours ptet
Chat, une joue collé au verre d'la noce, magie d'la nuit d'noces
plus qu'a ronger l'os de l'alchimie,
dans ma derniere crise d'insomnie, nan
seulement trop d'séquelles, j'preffere penser qu'elle
vaut plus d'étres vécu la vie sans séquelle qu'on crève
déchu au parfum d'canelles
a droite, a gauche, les décisions prisent pel-mèl
dans mon pelé-pelé j'reste Zen,
en quete d'un méssaine j'pense a ma belle,
Histoire qui s'contruit jours a jours
des virages tours a tours
un jeux de consonnes et de voyelles,
des textes en faire sonner la truelle
de toute façon n'ai cruelle
peu d'angoisse et d'questions qui s'finissent a la poubelle
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
chat,les sentiments, ces bêtes comme le chient dans
et sa vient chiner la ou sa fait mal,
souvent c'est chiant,
et sa donne des soucis,
dur d'avoir comme dernière image, ta chérie
des larmes dans les sourcilles,
tu troquerais des coffres forts,
plein de billet d'banques et de pépites d'or,
pour ne plus sentir le manque,
alors tu (?) ton charbon seul dans ton coin,
comme un con, comme un chat, qu'a perdu un machin chat
Chat, grain de sable mouvent
Chat, j'décolle, j’m'envolle, détaché, libérer a jouer,
rigoler, sautiller, gambader, sur ce ch'min
tout est bien,
Va y prend ma main, vient, j't’emmène,
si tu savais tout s'quon y trouve, j'te promet,
mondes et merveilles
Chat, elle étais rayon de mon (?), le seul diamant 84 carrat du perimètre,
mais que veut tu le destin ai pas malin, et l'amour
a comme un gout de chagrin quand il se fait malandrin
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
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14. |
Impalpable
04:02
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comment?
on m’vois rarement
j’traine dans les beaux quartiers
j’était toujours absent
dès qu’tu rentrais à pieds
j’suis la pépite dans l’évier
comme une éclipse en été
j’vois peu les endettés
j’ai jamais fait dans l’équité
j’connais pas trop l’Afrique de l’ouest
mais les faubourgs d’Holliwood
16 piges, blonde et teen
j’t’offre une caisse à 20 000
c’est moi qui te donne la belle vie
gout, chocolat vanille
mè-merde!!
j’ai loupé l’bus
encore en retard à Bali
la française des jeux
n’aime pas trop ma guest-list
les casinos m’interdisent
au pire l’état me supervise
pourquoi les cocus persistent?
j’ai rien à voir à l’adultère
c’est un problème de fiance-con
il y a bien qu’elle qu’ai pue le faire
putain!
des affamés surchargent mon répondeur
ouvert aux heures de changes
j’n’ai aucun sens des priorités
j’suis vite sourd
dès qu’un type m’saoule
à priori c’est
que je transforme vite fais un bruit qui court en notoriété
impalpable
j’glisse entre les doigts
change une vie d’un claquement
au pire pardonnez moi
j’suis le coup de vent qui influence tes choix
pour t’ravir ou te décevoir
le bruit qui court dit que la chance n’a plus confiance en l’espoir
impalpable
j’glisse entre les doigts
change une vie d’un claquement
au pire pardonnez moi
j’suis le coup de vent qui influence tes choix
pour t’ravir ou te décevoir
le bruit qui court dit que la chance n’a plus confiance en l’espoir
J’suis c’truc
Qui fait qu’les noirs ont un gros sexe
Et qu’les Arabes volent des mobylettes
A coté d’un Prisunic
J’fais d’ta sœur une choun’
Qui aime se lier
Dans une cage d’escalier
Avec des voleurs de poules
J’ai donné la tchatche aux macaronis
La connerie aux Texans
J’peux faire d’un mec un truc plus flippant
Que le Haka des Maoris
De bouches en bouches
De sauts d’chats en pieds d’biches
J’m’affole, j’informe
J’suis tordu comme un tire-bouchon
De classes en cours d’écoles
Je fais que ta mère
A sur’ment un jour couché
Avec la femme du boucher 
J’aime les p’tits trucs de la vie
Les p’tits ragots épicés
Belle du 2ème, couple du 1er
Vieux du rez-de-chaussée
J’côtoie tout le monde
Toutes classes sociales confondues
Tu m’connais bien, hein ?
On a d’jà été confronté
Un bruit qui court au galop
Deuss-pee comme la syphilis
Aussi vé-nèr que l’typhus
Et impossible à stopper
Impalpable
J’glisse entre les doigts
Change une vie d’un claquement
J’fais qu’Sandra emballe mal
Et que l’gothique de l’école
Boit du sang de chaton
La réputation
Ses problèmes, ses équations
Impalpable
J’glisse entre les doigts
Change une vie d’un claquement
J’fais qu’Sandra emballe mal
Et que l’gothique de l’école
Boit du sang de chaton
La réputation
Ses problèmes, ses équations
j’suis l’envahissant
celui qui te fait sentir comme adolescent
pique dans le coeur à toutes heures mais rouge comme le sang
appelle moi Cupidon
j’te rends croc’ pour un cul bidon
ou accro aux cubis dit-on
j’fais dans l’tragique ou dans le fleure bleue
j’monte ta testostérone dans l’instant
ou te laisse tester sans l’sérum pour longtemps
j’actionne les manettes
affectionne les minettes
j’lâche des tonnes de petits noms
à base de chou et d’bébé ou d’bout
comment me dire non?
j’fous d’la couleur dans ta journée grise
une dose de pudeur pour la go que tu vises
ambiance vahiné dans l’tro-mé
entre deux rames t’as pas idée d’comme j’commet
des coups de foudres à baliser le terrain de connes que je connais
j’te fais kiffer sa mère la brune
et puis j’crée l’manque et l’amertume
j’donne le gout
j’infuse le corp et l’esprit
et j’gomme le tout
j’annule le sort et met l’prix
j’nais dans l’oeil et la rétine
j’suis maqué aux sourires et aux larmes
j’suis planqué dans le souvenir et les âmes
impalpable
j’glisse entre les doigts
change une vie d’un claquement
j’chasse les doutes en tchatchant
trace ma route en chantant bêtement
frappe à gauche en entrant
un battement
et la j’te shoot dans l’tranchant
lentement
impalpable
j’glisse entre les doigts
change une vie d’un claquement
j’chasse les doutes en tchatchant
trace ma route en chantant bêtement
frappe à gauche en entrant
un battement
et la j’te shoot dans l’tranchant
lentement
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15. |
Souvenir
02:55
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16. |
Mr 2007
03:22
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MR 2007
Y a l’paumé le pov’ gars
L’raisonné, l’pigeonné
Celui sur qui le r’gard se pose pas
Le prisonnier
Le timide, le looser
Qui rêve d’une teenager
Qui sort avec le leader
De la bande d’à côté
Le meneur est idiot
Il a l’regard qui tue
Le sourire qui tue
Le bronzage d’institut
Le vicelard traîne avec
Fournit la C.C.
Pour les yeux de Cécile
Il a promis de cesser
Y a le stressé, le speed
Le mec toujours pressé
Y a l’jaloux avide
Qui veut pour exister
Le mythomane raconte
Le prétentieux humilie
L’avare compte
Le neuneu veut une Lamborghini
Celui qui sait pas
C’qui veut, c’qui veut pas
Qui s’esquive dans la fonfon
Car le cœur des hommes est trop froid
Y a le vé-ner qui s’lève
Et l’cassos qui l’a cassé
Y a l’mec select
Qui veut un style déclassé
Y a celui qu’a mal à l’âme
Qui trimballe son vague à l’âme
Comme un banc de corbeaux
Qui survoleraient Paname
Le cocu qui sait pas
Que sa petite pépe
Fait tomber ses peu-sa
Sur un air de bossa nova
Le malfrat
Le mufle
Le goujat
Le barjo
Le boulet
Le bâtard
Le mastard
Le cageot
J’suis cerné,
les étalons a mèche et les pantalon strech
J’suis cerné,
Les p’tit haut taille xs et les sting dans les fesses
J’suis cerné
Les cheveux gominé, les guchi des minet
J’suis cerné
J’suis cerné
J’suis cerne
J’parle avec des mots d’travers
Pour fixer l’context
J’pars avec un peu d’retard
Pour boucler c’con d’texte
Meme si c’est pas la mer à boire, et si c’est pas la peine d’y voir
Ici y rien,
et si rien à voir ici c’est pas la mort
c’est qu’y a rien a boire
passe a l’epicier d’abord
j’veux pas m’faire chier dehors
entre des tasses et des cador
c’est décadant, dépitant et degradant,
d’se deguiser d’abord
à danser la mort sur une piste plein d’porc
j’suis pas friant des dernier tube trop fort
ni des pas d’ danse sur l’dance flowr
j’suis en deuil et j’pris pour toi l’ami
sur ma feuille, mon encre coule des larmes à vie
et transcrivent mon humble avis :
c’est la fin des utopies,
ça m’rend aigri et nonchalant
ça m’laisse dans l’gris les bras ballant
alors j’m’amuse à en faire ma muse,
une grosse muse bien dégueulasse que j’abuse
impersonnel, sans corps ni tête
un personnage sans queue ni tete
mais essenteil a mes recettes
c’est monsieur 2007.
Que j’dissèque dans mes dicerts
Quand j’suis sec, mais j’le dicerne
J’m’en bas lek' si ça t’concerne
Pas ou pas , toi, et ta secte ou koi
Que tu l’accepte ou pas
Aséptisé je crois,
Assez tisé ptit pour cette fois.
Prend tes valises et casse toi
J’suis cerné,
les étalons a mèche et les pantalon strech
J’suis cerné,
Les p’tit haut taille xs et les sting dans les fesses
J’suis cerné
Les cheveux gominé, les guchi des minet
J’suis cerné
J’suis cerné
J’suis cerne
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17. |
Interlude 3
00:48
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18. |
Plus beau cul du monde
02:31
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LE PLUS BEAU CUL DU MONDE
Elle avait l'plus beau cul du monde
Un minoua à faire rougir le ciel
Une chatte sucrée de couleur blonde
Et des p'tits seins au goût de miel
Du haut de son accent d’soleil
Elle me parlait sur l'strapontin
L'écho de sa voix de merveille
M'sortait du métropolitain
Moi j'me fatigue pour qu'elle accepte
D'aller partager un café
Au cœur de la ligne 7
Elle m’dit qu'c'est l'heure d'aller taffer
J'lui dis vas-y mignonne
Donne-moi ton numéro d'phone tel
J'te prendrais jamais pour une conne
T'as l'air de m’donner la vie belle
Une fois sortie seul dans le métro
Je repense à son cul d'excellence
Bombé et rare comme l'indigo
Ça swingue quand ces hanches s’élancent
Elle avait l'plus beau cul du monde
Et des sourires pleins d'arcs-en-ciel
Une chatte sucrée de couleur blonde
Et moi son numéro de phone tel
Trois soirs après pas loin de Paname
Dans un restaurant un peu chic
Me belle baby miss classe madame
M'faisait des baisers exotiques
Elle me raccompagnait chez moi
Pour aller boire un dernier verre
Elle était blottie dans mes bras
Et me fixait de ses yeux verts
Me demandant c'que j'pensais d'elle
J'lui lançais un regard surpris
J'lui dis putain comment t'es belle
Ton cul c'est d'la géométrie
Les formes précises j'm'en fous un peu
Maintenant qu'tu veux du sentiment
J'vais t'démontrer juste un p'tit peu
Comment peuvent aimer les garçons
On fait l'amour dans tous les sens
Son corps était de toute beauté
Ses gestes exaltaient tous mes sens
Mon cœur pour elle allait voter
Elle avait l'plus beau cul du monde
Et mon cœur était dans ses mains
J'étais accro à sa chatte blonde
J'lui aurais fait 24 gamins
Elle avait l'plus beau cœur du monde
Et d'la tendresse plein les yeux
Une chevelure de couleur blonde
C'est avec elle qu'j'étais le mieux
Lors d'une journée où tout va mal
Elle me dit qu'elle ne m'aimait plus
Ces mots pour moi étaient fatals
J'me d'mande comment j'ai survécu
Elle avait l'plus beau cul du monde
Et mon cœur est en mille morceaux
Et chaque soir mes yeux n'inondent
A cause d'un changement d'métro
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19. |
Schizo
03:33
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|||
SCHIZO
J’accouche d'un texte sans nom
Car plus de chance
De finir orphelin que "d'sang mon"
Pourtant reconnu "franc-
...çais" sur papier d'origine
J’recycle une idée mainte et maint fois
Suinte mon encre encor une
Croix sur mon carnet des choses à faire qui l’ seront pas!
J'abuse mon esprit pas à pas,
Demain c'est sûr: ça commencera comme ça!
En attendant j'baptise mon texte: Al .
En devenir seulement,
À démentir salement,
La rumeur qui m'hante moi même ou a moi même.
Ils sont combien dans ma tête à faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à faire la tête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la tête
On dit qu'il faut "9 mois" pour être entier
Mais combien pour être bien fait?
-"Une vie pour être rentier
D’un placement neuf.
-hé qui t'es?"
L’premier que j'crois connaitre en m'levant,
Le ventre vide et l'regard béant.
L’second qui revient dans ma gueule en me l'enlevant.
M’élevant au troisième "moi" : j'acquiers une connaissance éparse
Sur l'deuxieme, c’est par ces vers que j'pige que pas tous ne m'aiment
Et me séparent de moi même. Oula!! J'm'enmelle dans ces pas
-"Tu m'emmènes ou là?
-Je ne sais pas"...
Ils sont combien dans ma tête à faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à faire la tête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la tête
Mais faut-il pressier qu'un schizophrène
Fait de "neuf moi" ne farine
Pas a l'approche du 4eme:
Le trouillard, le connard, ou celui qui s'couche tard.
Celui qui ma noyé dans un pétard,
Et c'est ici que les choses se corsent: le cinquième.
Car à présent, j'régresse au centième !
J'agresse mon être par cette flemme,
J’tourne en rond, enfin sur moi même...
En attendant l'autre...
Celui qui me suis comme mon ombre,
La face sombre, c'est là que j'sonde
Et l'onde de choc devient feconde: voilà l'sixième!
Je m’élève au rang de créateur sous spleen. Anciennement splif
Sur mes lèvres, du genre qu'a peur d'finir has been en s'arrachant le tif…
J’continue donc mon voyage au septième Ciel!
Plus facile à dire qu’à faire.
J’zappe le l'huitième, baptisé faux Roméo,
Parce qu’il faut l' remuer pour qu’il s'exprime ou reste muet
Face au neuvième qui prend d'la place, arrogant,
Sûr de lui lorsque l'argot danse
Sur l'beat sans gants, jusqu'a narguer les gens.
Ils sont combien dans ma tête à faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à faire la tête
Ils sont combien dans ma tête
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20. |
1 Gramme
07:57
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UN GRAMME
J'veux un gramme de finesse dans c'monde où je chute
je vis je trame la tristesse dans c'monde de brutes
c'monde, inondé d'immondices quand le vice, les sévices ont raison de nos vaillances
pour nos âmes, le diable fait preuve de mendicité
qu'tu sois homme de haute instance ou bandit de cité.
te voile pas la face, tout n'est que barbaresque,
tout n'est qu'une maudite farce ou un refus d'allégresse.
l'évolution mal employée depuis des décennies,
À agresser la nature à détruire des ethnies,
fait qu'il n'y a plus d'gramme de compassion ou d'chance.
y'a trop gramme d'orgueil et d'kilos d'arrogance.
regarde un peu tout est en train de péter
l'égoïsme nous ferme les yeux, la haine va nous les crever.
mais attention à la rustine quand la colère rutile,
sur l'épiderme de nos termes et d'façon subtile.
j'veux un gramme
la légèreté d'un moment d'môme,
ou l'mythe d'une cour de récré,
j'veux pas grandir comme tous ces clones,
au rythme de besoins créés.
j'préfère mon bon vieux maitre,
que cet être uniforme qui s'fait mettre.
c'est pourquoi j'scrute les visages sans cesse,
j'bute sur l'pourquoi du paraître,
et sur l'comment du plaisir commun observé.
j'sais que c'est des moments d'solitude, cet excès
ponctuel d'lucidité, qui m'fait flipper sur l'sujet.
j'sais pas comment l'prendre,
encore moins comment le transcrire.
j'écris pour moi pour ceux qui transpirent.
un gramme de finesse dans un monde où j'chute,
un gramme de détresse quand tout le monde dit « chuuuuuut »
un monde fait d'pubs où pute fait vendre c'est l'but
ou d'pub où l'but c'est d'vendre des putes « chuuut »
mais y'a pas d'surprise, pas d'cerise sur le gâteau,
des règles acceptées par tous,
certains taffent pour rien,
d'autres t'laugh à la gueule, lave les tiens.
un monde à deux faciès, 3 vitesses, dix milles détresses.
des jours avec, des jours sans
stress,
mais là c'est sombre,
un texte d'une journée d'ambre et lassé de l'ombre.
et cloitré dans ma chambre et là c'est l'gong,
le moment où j'plonge,
une apnée d'une soirée où j'rêve,
attelé à une monture de rêve.
j'trace ma route sur l'bitume,
gauche droite, j'titube.
j'dis merde à celui qui crève,
j'balance ma putain d'trève et tous mes idéaux.
j'résous les problèmes à coups d'dictons,
mes nuits sans sommeil à coups d'cachetons.
mais putain, lâche ton idéal de vue, ou accroche-le
mets ton argent d'côté, construis ta vie d'beauté
mais putain regarde ce qui se passe à côté
meme le bonheur est coté, nos heures comptées.
alors je scrute à la recherche d'un gramme de finesse dans un monde où j'chute.
je scrute à la recherche d'un gramme de finesse dans un monde où j'chute.
j'veux un gramme de finesse dans un monde où j'chute. [x2]
j'veux un gramme de finesse dans c'monde où je chute
je vis je trame la tristesse dans c'monde de brutes
c'monde, inondé d'immondices quand le vice, les sévices ont raison de nos vaillances
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21. |
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22. |
Saxophone
03:40
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Saxophone
Phonographe
Graff de fou
Foule de gens
Molécule
Autonome
Déambule
Bulle de 16
Mini jupe
Uppercut
Super cul
Cul de sac
Sac à puce
Pue ce ch'min
Main au cul
Cul de jatte
Claque de pute
Plutôt p'tite
Titiller
Yeah man
Si t'y est je fane
Sautiller tu planes
Microphone
Fan de toi
Toi t'es con
Qu'on est bien
Bien et mal
Mal de vivre
Virevolter
T'es sucré
Crémation
Patienter
Fiancé chic
Bric à brac
Claquer l'bic
Kicker l'beat bite
Pathétique tic
Tête à clac j'braque
Patatrac trac
Face à toi j'craque
Faux-semblant
Blanc cassé
C'est mon tort
Tordu l'cou
Coussin mou
Nous c'est nous
Fou c'est doux
D'où ces poux
Pousse à bout
Boutonné
Négations
Sont partout
Tout trop vite
Vitriole
Fiole de sky
Ski de fond
Qu'je fly entre les cons
Que je baille entre les gens
Vandetta
T'as gagné
Nié à vie
Vis-à-vis
Avise moi
Moi et toi
Toi pour deux
Deux portées
T'es vengé
J'ai mangé
Gestation
Passionné
Nez coulant
Lancinant
Nan c'est non
Non c'est chiant
Non c'est bon
Lancé franc
Franc c'est con
M'concernant
Sert m'en quatre
Quatrain
M'envoyer paître
Pétrin
Train partit
Parti prix
Prix payé
Yeah man
S't'y est je fane
Sautiller tu planes
Saxophone
Phonographe
Graff de fou
Foule de gens
Molécule
Autonome
Déambule
Bulle de 16
Gare du nord
Hors du temps
Temps de rien
Rien qu'ça speed
Idée noire
Sac à main
Main dedans
Picpocket
Quête d'euros
Pour les uns
Un pur style
Pour les autres
Comme c'colis
Libellé
Libellule
Atomique
Talon claque
Élastique
Stick rouge
Bouge le boule
Des décolletés
Dans les yeux
Une lésion
Oculaire
L'air d'que dalle
Halles-Châtelet
Léthargie
Gît l'été
‘L était grand
Grands ensembles
Semblent vrais
Vraiment bien
1.2.3
B.C.D.
R.E.R.
T.E.R.
Air pourri
La banlieue
Lieu tout gris
Rien à faire
Des affaires
D'la hi-fi
H.I.P.-
H.O.P.
Tape le casque
Bus de nuit
Vers paris
Ripailler
Un kebab
Baba cool
4,50
File d'attente
Tente sa chance
Sur minette
Classe de net
Nettoyé
Aboyer
Yééé casse-toi !
T'es cassos
Bras cassé
C'est ainsi
Cétacé
Scélérat
Ragondin
Din-bou blanc
Banc public
Les étoiles
Toiles célestes
Zeste brun
Dans un décagone
Cône
Trône alexandrin
Drain de laine
Haine de soi
Soirée vive
Ivre mort
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23. |
Chewing gum
03:33
|
|||
Y’a comme un goût de déjà-vue dans son chewing-gum
Mastique et reste au garde à vous pendant qu’elle swing l'homme
Belle sur l'ring elle boxe avec son jean
Un été sun sur l'dream avec un cocktail gin
Un air de voyez-vous avec ce dit John
Voilà qu'elle sent l'coup de foudre sur ce big love
Elle remonte son string en face de son James Dean
Le steak brûle sur l'grill et les dents blanches d'Eve brillent
Un air de déjà-vu dans son ‘only you’
La plastique reste au rendez-vous quand son body move
Son instinct d'film et son blues s'dandine
Voilà son festin d'mime elle tire dans l'mille
Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve
Le type même un peu voyou dans son regard groove
Il sort ses Blings-Blings devant ses yeux qui brillent
Et boit ses lèvres toutes cleans avant qu'le réveille dring
Et vous comment allez vous quand le baby cry
Elle mate et l'appel daddy quand il boit son sky
C'est sa West Side Story, manque le happy end
Il sort son best style oh oui d'vant sa mini dinde
Un air de «désabus» quand minuit sonne
La p'tite passe aux désaveux sur ces belles donnes
Miss night-express file au milieu des buildings
Se casse dans son Austin sur un air de Sting
Y’a comme un goût de calorie dans son chewing-gum
Les cheveux gras, les cheveux plats, haute comme trois pommes
Elle était hugly sur l'ring et catch avec son jean
S'cache quand s'pointe Jimmy 'vec sa Mylady
Des rêves d'american idole nichés dans sa tête
À en cacher ses rondeurs derrière sa salopette
Elle ne songe même pas à l'équation slim-string
Autant offrir à un manchot une poignée d'Bretlings
Y’a comme un air de rythme and blues au fond d'ses yeux
Elle détourne son regard vexé de tous les beaux gars
Elle se dit qu'un jour viendra un sourire de star
Un qui aura le Stetson la gueule d'Humphrey Bogart
Un qui lui soufflera des mots doux poopoopeedoo
Qui la fera marcher à cloche-pied sur les rayons d'lune
Un qui la prendra dans son Teddy North Carolina
Un qui pour être beau n'aura pas besoin de gomina
Y’a comme un goût de bigoudi dans son chewing-gum
Elle va fêter happy birthday dans un night club
Elle était jolie sur la piste et va avec son style
Elle avait du sex-appeal sur Aretha Franklin
Y’a comme un goût de bistouri dans son chewing-gum
Il a le style simplet et le r'gard sitcom
Des tas de loups autour de son bombé bon-da
La soirée s'éteint sur la banquette de la Honda
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24. |
Dedans
03:32
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On mêle des 1000 et des 100
On pose des mines, on descend
On pille par le sang
Pour extorquer la moindre roupie
Et dans nos lits on roupille
Ils font cinquante deux pourcent
Et prennent un malin plaisir
À tordre nos utopies
Arrête ton char Dassault
La mer pleure, la terre tremble
Quand vous mettez vos costards
De charlatants au coeur tendre
Et on écoute s'con qui ment
R'gard mielleux à la télé
En train de déblatérer
Sur la misère d'un continent
Bienvenue à l'âge de la poudre
Le nirvana technologique
Ici y'a du Fanta dans les biberons
Et dans les larmes du gin tonic
Y’a pas de place pour toi
Dans leurs plans indélicats
Y’a trop d'renégats
Dans les fauteuils de l'Etat
Tactique en six temps
Imbéciliser
Dé-civiliser
Trop analyser
Peuple débilisé
Zic aseptisée
Merde télévisée
Chie dedans
Crève dedans
Bouffe dedans
Dort dedans
Rêve dedans
Bosse dedans
Baise dedans
Pleure dedans
J'viens cradifier le trottoir,
C'est trop propre pour mon corps.
Ca simplifie mes tares,
Et amplifie le décor.
On oublie ce qui est "pas beau".
Je veux de la pute et de la bimbo!
Vire moi cette grosse nana ou j'lance une vendetta.
Pas de noir dans mes boîtes où j'vérifie le quota.
Je veux de la jeune bien moite qui terrifie l'gros tas!
Façonnez moi ces habitudes à grands coups de magazines et de pubs et de fausses stars 6M.
Creuser des fossés dans le système.
Je veux du clown qui marche au pas et du clone triste, j'aime.
Bref, rien de nouveau qui se dresse au tableau !
Pas de jeu d'mots que je laisse en déco ni de solution sous le capot.
Encore un Rap Plaintif !!!
C'est triste, morne et terne comme un matin dans le bus en troupeau et le coma qu'on partage en commun dans le métro.
Des cernes comme marques indélébiles, avant des vacances avant un peu débiles sous l'soleil du tiers monde.
Chie dedans
Crève dedans
Bouffe dedans
Dort dedans
Rêve dedans
Bosse dedans
Baise dedans
Pleure dedans
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25. |
Nasty
02:03
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Quand je me tranche et que je m'épanche au lacet.
Quand elle se penche et que je prends ses hanches au lasso...
C'est dans la vengeance qu'elle avance,
C'est en patience qu'elle mène la danse.
En cadence, j'y vais, j'y vais…
En trame de fond une nuit longue,
J'entame le fond avec ma nuit langue,
J'entends des sons sur ces longues ondes.
Plus de shit sous mes ongles, j'arrondis mes angles.
L'amour se mute et s'évapore,
C'est ça mort - chuuttttt - et ses vapeurs...
Elle a maquillé le crime au mascara !
Pas de trace d'homicide sous le masque ?
- « Arrête !!! »
On attend de la prendre la main dans le sac.
Un flagrant délit après deux verres quand la langue se délie,
Après deux heures sous les draps d'un lit.
Scène de crime absurde, celle d'une nuit nocturne.
- « Crème ! Chou blanc ! »
Voilà qu'il s'empiffre souffrant ! Voilà qu'il renifle tout blanc !
Il se souvient des oiseaux qui sifflent au printemps
Et prend le temps de fumer son spliff jusqu'au teint blanc.
Dans les vapeurs de l'alcool,
L'odeur d'un soutif hautain se dissimule...
Mirage trompeur d'un passé trop plein.
Quand il se voit, il se dit ce nul.
(x2) J'ai passé trop de temps dans mon passé,
Trop de dents s'y sont cassées,
C'était assez tentant de s'entasser,
C'est à cette enfant que je m'attachais.
Et c'était assez tentant, c'était assez tentant.
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26. |
Gomez
03:24
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On oublie les sons
Des fois on est con
Parfois on oublie… Le temps.
- « Aussi laissant aussi derrière les leçons... »
Hein!
J'parle propre comme un pro en flop
Comme un trop gros dans un crew d'beaux au top
Comme un Mac Do dans la gueule d'une go en cloque
- « On sait que mille gens font pas plus que mille gonzs »
Bande de troupeau d'boeufs et le bonnet d'âne en toc !!
Dans mon crew on s'donne
Dans mon crew on s'plaint
Dans mon crew on crée
Sans sucre sur les mains
Passion pour « les contraires s’attirent »
Assembler des ronds dans des triangles au pire
Complexe assemblage, géométrie variable
Un jour ça va ! L'autre s'en va
Rattraper l'autre pour une samba
Ivre la nuit, aidé par l'alcool
Vivre l'alcool, aidé par l'ennui
Les cerveaux s'détraquent
Les idées partent en vrille
On sert à l'entracte des voyages en ligne…
File d'attente porte sept à l'embarcadère, on offre des droites, on squat dans l'bac chez l'disquaire
Hey oh
Trop d'merde sur les ondes on va pas faire danser l'monde.
Hey Ho
On est les pygmalions des rappeurs sans million
Hey ho
Un goût amer dans nos syllabes et du spleen en décibel
Hey ho
On est les pygmalions des rappeurs sans million
Pisse dans la soupière kick les bonnes recettes
L'industrie du disque pfff ! Ça reste l'industrie
Glisse en sous marin, fiche un coup d'machette
À la grande famille des artistes bénis
Do ré mi facile à faire la boîte de conserve
Une saucisse et des fayots en tournée pour les concerts
Dans l'apéro piston, passe moi l'chorizo
Chante le Caruso, j'vais t'filer un bon réseau
On empaquète, on compacte, on l'étale dans les bacs
On lave les cerveaux des neuneus parqués dans les boîtes
Moi j'aime bien // c'qui passe // à ma radio
Un bouillon sans goût qui m'fait palpiter le cardio
Du potage d'puis l'temps injecté dans des tubes vides/
Appuyer sur des bides et faire vomir du sentiment
Le rap n'est pas mort j'en suis même convaincu
J'l'ai vue s'balader avec un vocoder dans l'cul
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27. |
Deux dix cent
02:33
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On était deux, dix, cent...
Au vingtième siècle à peine.
Levé d'mon lit, scène morbide zen.
Attitude jean, whisky, flemme: portrait classique.
Je l'aime.
Mon bloc "locké" à triple tours, le cerveau bloqué.
Un matin gris, un matin doux, elle m'attendrit elle a bon goût et m'a-t-on dit on invente tout.
J'bug.
Ou j'suis piqué ?
Des gens marchent sur des trottoirs déterminés.
Déjà en marche il est trop tard c'est terminé.
Faut que j'en sorte indemne !
Fuir au galop !
La vie me porte ou me mène mais j'ai la dalle au point que j'me trompe de supports ou de béquilles.
De loin j'me montre un peu fort et j'enquille.
On était deux, dix, cent.
On était deux, dix...
On était deux, dix, cent.
Au vingtième étage à peine,
Sorti de mon lit c'est l'orbite zen.
Anéanti c'est leur but ça!
Prendre une hauteur sur le butin et voir petit.
Pendre sa chaleur pour une putain et voir ceci :
Il fait froid, il fait gris mais c'est toi qui m'a dit,
C'est étroit dans ta vie, cet endroit est petit.
On s'étouffe, on se bouffe.
On se trouve, on se perd.
On se couve en hiver, au secours on s'y terre!
Pffff!
Je m'égare dans de beaux draps!
Une belle dort blême...
Un regard danse je voudrais.
J'crève dans mon "ni de l'amour ni de la haine".
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28. |
L'esprit du tank
01:37
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29. |
Méli-mélo
02:57
|
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Je m'équipais
D'armure dorée,
D'une belle épée,
D'amour donné.
Tu répondais
D'un mur douillet,
D'un bel été
D'une mort noyée.
Je t'ai passé des "songs",
T'as tapé le gong,
J'ai fais ton King-Kong,
Et rentré dans ta ronde.
La plage, les tongs.
Des sacs et des bombes.
Je désappais des thons
Et t’as passé l'éponge.
Claquer des cons,
casser tes ongles,
attendre des plombes,
passer dans l'ombre.
T'attendais le bon,
T'as pété les plombs,
Au coin de ma tombe
Je fais des bonbons.
J'éclate des gonzs,
Je chie sur le bronze,
Ma belle colombe où sont tes talons.
Tes miettes de seins,
Ça pique et ça nique.
J'arrête demain,
Ma belle électrique.
Je l'ai prise par la main,
Méli-mélo.
Je l'ai mise dans mon bain,
Déli-délo*.
Je l'ai prise par les seins,
Délit mélo.
Je l'ai mise dans mon bain,
Mets là dans l'eau.
Bla bla bla bla
En sac à main
Une sale gamine
Du rouge carmin
Au bout des doigts
Te brise les ailes
D'un battement de cil
Elle si belle soudaine sans remord
Amène ton coeur sanglant elle le mord
Te donne son corps, t'en rends accro
Te tire trois balles, poum poum poum dans l'dos
Et sur tous les trottoirs
Y’a des coeurs qui saignent
Des cerveaux dans l'noir
Des yeux qu'on prit des baignes
Des histoires d'amour
Au tournant fâché
Où tous les discours
N'sont que du temps gâché
Des contre-façons
D’amour en suçons
Te laisse des sons
Amère du sang
Ça bouche t’invites
Son cul t’habites
Évite vite
La messe est dite.
|
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30. |
Taxi
02:53
|
|||
L'horizon détonne
J'ai de la pluie sur le pare-brise
Un client au téléphone
Et une maitresse qui s'éternise
Pourboire
Un bout de tarte à la myrtille
J'reprends le boulevard
Mes jantes qui scintillent
La route opaque
Le clignotement des peep-show
Les défoncés au crack
Bienvenue au pimp show
Putes sur hauts talons
En shortie flashy
Les sacs font des rangs
En attendant l'backchiche
C'est l'trouble au loin
Je change de cap,
Me casse d'ici
J'ai trop peur d'y croiser l'diable
Un vieux chard-clo
Pète les plombs, parle tout seul
Tousse entre chaque mots
Il crache du sang
Sirène d'ambulance
Corsaire de caniveau
Règlement d'compte au marteau
À la station essence
Sens interdit
L'attente au feu rouge
Cliente en pull rouge
Micheton qui surgit
Les jeunes s'chamaillent
Font peur aux touristes
L'vacarme s'arrête
À l'arrivée de la police
L'entrée des clubs
Des belles pouliches bien montées
En escarpins
Et lourdement diamantées
Ma routine
Un collier de réverbères
Des kilomètres à reverbe
Entre 2 grenadines
Les mêmes tubes
Qui passent sur les fréquences
Les mêmes pubs
Toutes au format immense
Les quartiers cannibales
Les folles sapées en poule
L'ambiance fushia
Les sacs de gnôle dev'nu maboule
Le vice et l'fric
Tournent des camés aux dealeurs
Des dealeurs aux grossistes
Et des grossistes aux Range Rover
Double file à Pigalle
La galle de pas circuler
Au passage clouté
Un marginale me traite d'enculé
L'Ukraine traine
En tenue légère à l'heure où j'freine
Et l'air
A l'goût d'ma banquette amère ou j'kaine
La rue est crado
Comme ses sales histoires
Ces flics véreux, ses grecs-mayo’
Et ses trottoirs
Huit heures et quart
J'finis le service
J'vais au bar
Café, tartines, wc hors-service.
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31. |
Maux doux
04:18
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On se lasse des mots doux,
De bouche à oreille on se laisse des maux troubles.
Je constate des doutes dans les évidences
On s'moque de tout tant que les heureux dansent
Donc j'rap du vaudou et laisse le gras du mot double.
Ca dégouline sur ta belle gueule quand j'dégueule ma belle, tu bats de l'aile seule.
Mon esprit déchante
Sur ma fidèle chiante
Nique les contes de princesses,
Je loupe les rendez-vous.
Je reste sans carrosse à côté de mon grand ego.
Coûte que coûte, je compte les heures au goutte à goutte.
J'écoute mes doutes, mais c'est la mort au bout de l'égout.
C'est du pareil au même : j'en ai rien à foutre !
Je glisse et je pisse sur le bord de ma route.
Je rentre dans ma feuille en attendant que j'la cueille.
Dépenser mon temps à des pensées d'enfant.
Je rap des fois sans, quitte à dépasser l'attente.
Je reste à deux pourcent dans mon conte de fée lattant.
Avec qui j'dois danser ?
Je reste sur un ring, j'aurai dû recommencer ? Comme un fou ? Comme un dingue ?
Pfffff !!!!
Se ranger, à s'en ronger les ongles,
Chez moi, se ranger revient à creuser sa tombe.
Je rêve d'une petite qui soufflerait dans mes veines.
Je suis dépendant d'une sale drogue mondaine.
Cracher mes conseils sur des passant raisonnables,
J'embrasse des comptines dans le cou un peu partout...
Beaucoup trop floue !
Pas debout du tout !
Trop de tout ! Trop fou !
Pas du gout de tous !
Tant pis !!!
Y m'trompe tous ! Parlez moi de vous !
Je cherche un con d'coin.
Epargnez-moi la foule.
On s'lasse des maux doux
De bouche à oreille
On s'laisse des mots doux.....
Donc j'rap du vaudou
Et laisse le gras du mot double.....
Aujourd’hui tout va bien
J’te remercie
Dieu merci
Et même si
Des fois m’scie
L’morale
D’être ici
Loin de toi
Sous un toit
Autre fois
Autre chose
Il fait chaud
Glace à l’eau
2 euros 20 centimes
Le Jardin Luxembourg
Voir ceux qui jouent aux échecs
Les amoureux bien fous
Et le joueur de tambour
Le cuicui des oiseaux
Il ne sonne pas si niais
Il détend l’résigné
Et son cône résineux
Aujourd’hui tout va bien
Je me suis
Organisé
J’ai remplie mes deux mains
De trucs pour pas m’ennuyer
Loin de toi
Sous le ciel
Un autre ciel
Autre chose
Il fait froid
Boisson chaude
2 euros 20 centimes
La terrasse
Pour fumer
Chocolat
Et blouson
Une écharpe
Des souvenirs
Ton sourire
Tes colères
Le vroom vroom
Des voitures
Et leurs pots d’échappements
Rendent
Amer
L’cacao
Et le mare de café
Aujourd’hui tout va bien
Je me sens
Si léger
Je suis beau
Je suis fort
Prêt à manger
Du danger
Loin de toi
Toi t’es loin
Comme les îles Canaries
Le Brésil
Ca n’arrive
Qu’si t’y vas
Et qu’tu veux
Moi j’suis là
Loin des lianes
A mille lieux
Pour narguer
Ta saveur
J’crève les yeux
De ton cœur
Amoureux
Aujourd’hui tout va bien
Et demain
S’ra pareil
J’ai vraiment
Pas besoin
De ta sale
Salsparreille
Sale parole
Parano
2 euros 20 centimes
Des angoisses
Jours pluvieux
T’es sanguine
Wesh cousine
On s'lasse des maux doux
De bouche à oreille
On s'laisse des mots doux...
Donc j'rap du vaudoo
Et laisse le gras du mot double.....
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32. |
Boom boom
03:35
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BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
CORINNE ET HEROINE SE BALADAIENT EN METROVEINEUSE
DANS MON CORPS, DANS MES SENS
DANS TOUS LES SENS, MON SANG SE BALANCE
A L’AISANCE DE LEUR VOIE
CORINNE ET HEROINE C’EST MES COPINES DE DEFONCE
ELLES VAGUENT DANS MES VEINES
SE MELANGENT SANS RACISME A MES GLOBULES
A UNE VITESSE SUPERSONIQUE
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
LE DEPART EST LA STATION STALING-S’RINGUE
MA DEPENDANCE LEUR FAIT DU GRINGUE
POUR QU’ELLES FASSENT UNE TOURISTIQUE
A VITESSE SUPER BIONIQUE
ELLES NARGUENT LE TABAC
DANS MES BRONCHES
TRAITANT SON CHARME DE JEUX D’ENFANT
CORINNE ET HEROINE MES COPINES DE DEFONCE
S’ENFONCENT DANS MES TRIPES A VITESSE ELECTRIQUE
GIFFLANT LES ACIDES ET LEUR MAL DE BIDE
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
ELLES SE BALADENT EN METROVEINEUSE
DANS MON CORPS
DANS MA VIE
DANS PARIS
DANS MON ESPRIT
DANS MON COMPTE EN BANQUE
DANS MON SEXE
DANS MES GESTES
DANS MA PESTE
DANS LES POCHES DE MA VESTE
DANS MA REPUTATION
ET DANS TOUT LE RESTE...
CORINNE ET HEROINE
ME CONSOMMENT LA MOELLE DE MES OS
LES DENTS DE MA BOUCHE
LES NEURONES DE MON CERVEAU
LES PUPILLES DE MES YEUX DE BICHE
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
MES PARENTS NE LES AIMENT PAS
ILS DISENT D’ELLES
QU’ELLES SONT PERFIDES
MAIS JE LES AIME D UN AMOUR PERE-FILLE
SOUS PERFU
CES SUPERS FILLES ET LEURS VOYAGES
QU’ELLES ME PAYENT SANS SUPERFLU
AUJOURD’HUI J’AI DEUX FEMMES
JE SUIS POLYGAME
J’AIME CORINNE ET HEROINE HABILLEES DE JOLIS GRAMMES
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
C’EST AXEL QUI ME LES A PRESENTEES
UN SOIR OU ELLES ME FIRENT DE BELLES COURBETTES
FAUT DIRE QU’ELLES M’ONT RAPIDEMENT TENTE,
CACHEES DANS CETTE BOITE D ALLUMETTTES.
RECOUVERTES DE PLASTIQUE
CORINNE ET HEROINE ONT FLIRTE AVEC MON HEMOGLOBINE
ET MES RETINES A VITESSE QUASI ATOMIQUE
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
TROIS ANNEES ONT PASSE
ET ELLES STAGNENT TOUJOURS DANS MA VIANDE
DEPART STALING-S’RINGUE
ELLES PRENNENT MA LUCIDITE
ET LA VENDE
A CELLE QU’ON APPELLE LA FAUCHEUSE
ET CELA ME FAIT PEUR
QU’UN JOUR ELLES ACCEDENT AU TERMINUS LE SACRE-CŒUR
BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, BOUM-BOUM
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33. |
Hirondelle
03:17
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Je repense à deux, trois bédos
Insouciance, époque tcherno
Avant de cramer ma science au double zéro.
Je salive grave,
Coupe mes saves quand le jour se lève, ça livre grave.
Quand l'bourge s'élève ça bicrave
Libre quand j'mouille mes lèvres, ça s'dit brave ???!
Ca se dégrade... Ca se dégrade.
Il est fini le temps des hirondelles,
Désiraient-elles une seule chose que j'disais d'elles ?
Ma putain de vie de jeune en grand jean.
En gros ça se deal entre le verre d'eau et le gin.
Et la mate moi !
Un magma qui me somme mais ne m'a pas!
Hello ! Ici c'est l'jeune blanc bec bello !
Pas de scellés sur mon coffre-fort,
Trop zélé par mes propres tords,
Les souvenirs transpirent de mes pores.
Des grandes gifles,
Sauf quand j'braille!
HIP HOP HIP HOURA !!!
Ou que j'siffle happy.
"Happy days" !
Me prenant pour un hippie sans baise.
T'entends ou quoi?
Ce bruit qui grince sur un vieux disque rayé.
Y a rien qui dénote.
C'est juste un rivage qui s'éloigne et le risque d'oublier.
Tout à déblayer.
Je bégaye pas quand je rap !
Je me perd dans la répétition quand j'dérape.
Nostalgie... Il s'agit plus de s'installer par magie et de me "lost", moi je gît.
Je suis pas molosse quand elle me laisse ça me lasse pas.
Pas véloce quand elle me blesse je ne marche plus
Je suis trop gosse quand elle me teste je ne danse pas
Pas de négoce quand elle me baise je ne pense plus
Époque collège
Années collage à gauche
Âne du fond d'la classe
Pote du radiateur
Meneur des retardataires
Qui viennent en cours
Qu'avec un 4 couleurs
Pas de feuille
Pas d'sac
Pas d'goûté
Pas d'scooter
Époque sket-ba à mille balles
Époque y’a pas d'chérie-chérie
Époque Patrick Ewing
Mickael Air Jordan
Billet d'absence rose
Billet d'retard bleu
La pionne elle est trop bonne
Elle s'fait gué-dra par l'C.P.E.
Époque des p'tits foot
Du centre commercial
De quand on avait la dalle
Survet’ nylon plein de p'tits trous
Les clopes menthol d'une daronne
Qu'on fait tourner
Celui qui dit qu'il fume
70 grammes dans la même journée
Époque 8.6
Tabac à rouler
T'as pas à rouler ? Dis fils ?
T'as pas à rouler ? Même une crotte de nez...
Époque pelotage de nénés
Tout rikiki
Fin du rencard à dix huit heures
J'lui laisse mes gants Tacchini
Époque la honte
D'être avec ces renps
Devant l'école
Époque la honte
De s'prendre une méchante crampe
Derrière l'école
Mauvaise haleine du tin-ma
Le teint mate, le teint blanc
La même couleur, la même douleur
Le froid d'l'hiver j'ai seize ans
Transport en commun
Paysage sans nature
Sur les vitres des ratures
Et des tas d'signature
Dont la mienne
Époque beat-box à balle deux
En heure d'sniffeur d'colle dans la salle deux
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34. |
Maison. close
01:03
|
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35. |
Meredith
03:20
|
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Jeune enfant sans parent
C'est pas faux, c'est navrant
Ça m'attriste, c'est marrant
Je médite ces infos :
Meredith, dith, dith
Trop petite, dite, dite ?
Elle grandit dans des cantines
Une clé autour du cou
Pas de « Sonnez les mâtines »
Elle est grande un point c'est tout
Elle rêve, rêve, rêve
D'une brève, trêve, trêve
Meredith la nympho
S'est fait troncher par une foule
C'est marrant, c'est pas faux
Se fait belle comme une poule
Elle est belle, belle, belle
Besoin d'elle, d'ailes, d'ailes
Dans les clubs elle déboule
De la bave en découle
Ses pelles roulent, elle est saoule
Elle roucoule sous la boule
Fait du zèle, zèle, zèle
Brûle ses ailes, z’ailes, z’ailes
Meredith sur le bar
Accueille les fêtards
Ses cuisses se séparent
Se filent ses bas
Confesse, fesse, fesse
Qu'on la laisse, laisse, laisse
Elle distribue des coeurs
Ne regarde pas les corps
Elle dissimule les peurs
Peu importe le décor
Meredith, dites, dites
Où t'habites, bites, bites ?
Une reine de nuit
Embellie par l'alcool
Elle rêve de lui
D'y poser son bémol
Donc elle danse, danse, danse
En transe, danse, danse
Elle perle du front
Une goutte sur chaque son
Des mecs l'affronte
Des doutes entre les seins
Elle gueule gueule gueule
T'es pas seule, seule, seule
Elle rêve des champs,
De l'herbe, du vent,
Elle vomit son métro
Et ses pots d'échappement
Meredith rentre vite
Quand tu pites, pites, pites
Un pied sur une chaise
De l'air sur le visage
Un corps en terre glaise
Elle regarde des images
Meredith, dites, dites
Tu nous quittes, quittes, quittes ?
Elle plonge du 5ème
Un sourire aux lèvres
Elle éponge au centième
La vie et ses merveilles
Meredith, dite
Tu m'évites, vite
Je vois des fantômes
Des tout tout blanc
Ils appuient l'hématome
De ton cou tout blanc
J'ai croqué dans la pomme
De mon chou-chou quand
Elle était dans mon film
Dans mon zoom, foulcamps!!
|
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36. |
Tu pu du cu
02:52
|
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Tu tues sur l'instru'
Pfff
Tu sues du cul
Tu pues l'intru
Tu sais
Tu pues du cul
Je t'instruis
J'suis malotru
Ca m'attriste, t'as mal au trou
J'suis altruiste et nargue le tout
J'te félicite
T'es l'illicite
Moi j'suis lucide
Tu fais Lucie
T'es mon fantôme, ma fée d'ici
Pas d'visite quand j'pique
C'est décisif
Pas d'gimmick quand j'kick
J'te bizute vite
Tes rêves de mac, de plaques et de péter les bacs
Crève le mac qui braque j'éclate les watts
Traître, je traque les wacks, bref je crache des claques
Héhéhéhé
Mais ta gueule!! ta gueule!!
T'en fais des tonnes, c'est pas du rap, ça détonne
Rien d'étonnant que les autres dorment sans déconner t'es pas un homme
Les Mcs s'frottent comme des p'tites chattes
Ca m'botte pas plus qu'un p'tit chat
Avec une meuf au pite
J'attends plus qu'au mic ils se lattent, pour faire valoir mon must
A s'raconter des comptines et s'faire valoir en guest.
Tsss tssss!!
Tu minimises, je m'immisce dans ton mini biz'
Tu fais néné
Je finis l'buzz et t'immunise
T'es limité, j'suis l'éminence grise
T'es dégouté : j'l'ai mise dans l'mille sans débiter
T'es dans l'impasse, y'a pas la place sur une autre basse
Tu bois la tasse
Tu dates assez comme Thalassa
Un flow passé en thalasso
J'ai tous les as, t'as pas de panache
J'suis l'étalon, t'es l'canasson
J'viens m'étaler sur l'paillasson
Cocorico, ou quand j'ricane des bourricots
T'es trop 'ricain
Laisse-moi tiser mon mojito p'tit Kirikou
Va louer ton style à Kiloutou
J'ai trop d'carats
Une carapace en djellaba
Trop d'carna
Tu perds la face quand t'es là-bas, ça passe pas
T'as tout raté j'ai fais fissa
T'es dans l'maquis
T'as capoté par ché pas qui ???, ça sent l'roussi,
Tu t'es fais rosser par un rookie.
Je t'éthylise
Je t'utilise
J'suis éliciste
Tu m'étalonnes
J'suis l'étalon
Le lyriciste
J'te traumatise
Je t'évapore
J'me gargarise
T'es gourgandine
Les métaphores
C'est pas ton biz'
T'es sémaphore
Le microphone
C'est pas ton fort
Tu parles fort
Tu fais le ouf
Et tu t'étouffes
Moi je m'étoffe
T'es rikiki
Je t'apostrophe
J'suis Hasselhoff
Toi tu figures en bikini
J'suis oculaire
T'es popotin
J'suis opportun
T'es circulaire
J'suis rockin-chair
T'es strapontin
J'suis stratosphère
T'es terre-à-terre
En charentaise
J'suis mocassin
Un mousquetaire
Alexandrin
J'suis critérium
Toi t'es silex
Et préhistoire
J'suis paraphrase
J'suis parapente
T'es autocar
T'es stupéfiant
Je te roule
Je te fume
T'es stupéfait
Je suis la lune
Et toi l'bitume
T'es cétacé
T'es assassin
T'es fracassé
T'es ramassé
J'suis fricassé
Toi pique-assiette
J'suis Picasso
T'es Robinson
T'es favelas
J'suis Bahamas
Sur Chaka Khan
J'suis sarbacane
J'suis baobab
Toi arbre à canne
J'suis électrique
T'es hermétique
j'suis cotillon
J'suis convaincu
T'es testicule
T'es postillon
J'vais t'violenter
Te tourmenter
En paragraphe
T'es télégraphe
J'suis épitaphe
Et épatant
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37. |
Paranoïd
03:33
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Il mette du stick sous nos pieds
Des flics sur nos vies,
Ils mettent des films dans nos lits
Et du glossy sur nos lèvres
Des tofs dans nos mags,
Ils prennent la pause dans leur cab,
Ils mettent des claques à nos rêves,
Du poids sur nos têtes,
Tapent du poing sur nos quêtes
Et ça c'est glauque comme une arme,
Ils mettent des points sur nos i,
Des virgules à nos vies,
Ils mettent des titres à nos cancers
Des bouffons à nos concerts,
On nous confine à l'anti-chambre
On nous bassine avec de l'ambre,
J'rap dès décembre
J'vais en descendre un,
Coincés ils tremblent,
Marcher dans des cendres/bien
Froissé sur des murs,
Cerné dans la mort
Ils mettent des prix sur nos envies
Et des logos sur Gandhi
J'viens ronger tes ombres
Ranger tes ongles
Court et manger tes songes
Plus d'fleur dans nos cheveux
Rasé par des pubs
Voter sans les urnes
Larme de croco sur l'polo dans l'troupeau
Les chenilles tournent en rond
Et les cheminées à plein régime
Les termites creusent le tronc
Coupe-faim anti-déprime
Comprimé en gélule
Chasse à la cellulite
Chimie dans les cellules
Pétale imprimé de tulipe
Tours jumelle
Brebis jumelée
Grande gueule muselée
Matière grise, mausolée
Huile de palme
Napalm dans les douceurs
Aspartame, pique et pique
Dans les douleurs
Pierre angulaire
Cycle séculaire
Viande moléculaire
Acide citrique dans les molaires
Péridurale
Attaque dorsale
Développement durable
Dans les campagnes publicitaires
L'air sec du mois d'août
Inceste dans une église
Un zeste de citron
Dans une citerne à mazout
Canine abimée
Apnée en abysse
Une feuille de cannabis
Pour écrire un long pamphlet
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38. |
La pomme
03:26
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Se faire manger par nos souvenirs
Et croquer dans la pomme.
On se dit elle est belle la vie,
Elle roule.
- On se disait la même fumant nos zoules -
Se faire rattraper par nos désirs et lésions.
Merde ça colle !
La dépression cherche sa définition
Et ses cas d'école.
C'est la nuit qu'il fait beau quand le soleil dîne,
C'est l'ennui qui te sonde quand le regard chine,
C'est le gris, c'est immonde quand le bleu vacille,
C'est la mine qui te plombe quand elle t'habille.
Et qui frappe dans ses mains quand le rideau tombe ? Je vibre.
Fallait pas se dire que t'avais le temps de conjurer le sort !
Patiemment, de conjuguer les torts.
Je les entends tous ces cons qui se disaient dealer de l'or.
De la poudre aux yeux sur une vie d'arc en ciel,
C'est toujours mieux pour une vie noire sans ciel.
Je me fous que mon texte soit sombre ou que mes idées te plombent.
C'est mon quart d'heure américain et ma tête que je sonde.
Je danse le slow avec les miens en attendant le bisou de blonde.
Les pères tombent et ma femme s'envole,
Pas d'épitaphe sur ma pierre tombale.
Quand je tire sur le zoul une taffe et que mon coeur s'emballe
Et que ce boulet me baffe et que mon corps se sent mal.
Ils disent tous qu'il faut se faire à la vie.
Alors à la vie on dit oui et à l'envi on dit "SI"
Et à l'avenir on pense peut être
Qu'on aura le temps de s'y remettre...
Et puis on matte sa destinée se distiller dans une eau de vie.
En tisant la bouteille et s'accrochant à l'eau de vie.
Celle qu'on a vécu dans le "SI",
Qu'on investit la nuit
Pendant que le fruit pourrit
Et qu'on la matte du coin de l'oeil.
C'est ton arôme qui pue comme le fantôme d'une rêve en deuil vide.
Vidé de sa contenance,
Vidé de son jus.
Vidé de sa prestance,
Vidé de son dû.
Et les week-end on se met la gueule
En évitant d'être seul.
On préfère l'ébriété !
Je l'ai vite descendu mon soleil qui brillait l'été.
Pourtant pas plus belle la vie quand je la vois en double,
C'est deux fois plus de tout dans mon whisky trouble.
Ça pique mes yeux,
Ça tic mon oeil,
Ça me nique les deux quand je dis oui, oui, oui.
Sur mon grand tourniquet, je veux m'évanouir.
Je suis grand, je veux tout niquer, mais je me regarde mourir.
Un grand enfant qui n'a pas fini de grandir tu me diras ?
Et ouais j'ai le temps d'être contenté et de me mettre à chanter tu verras...
Nourri au sein de la télé,
Éduqué par des mimes.
J'en veux pas de ton modèle zélé au bout de ma mine
Ca gâche mes feuilles,
Ça nique mon teint.
Je m'attache au sol et je tue mon temps.
Création cynique sous spleen,
Observateur d'un monde trop "clean",
Y’a trop d'erreurs sur cette droite ligne.
Autant d'aigreurs qui remplissent mes abcès
Basés sur mes jougs, baisés par des fous.
Des rêves blancs délaissés,
Écrasés par des foules, comment allez vous ?
Graver sur les bancs de mon enfance à l'excès.
Oh mais c'est trop chou ! Il t'en reste un bout !
Allez file maintenant !
Au coin !
Et reste debout !
Se faire manger par nos souvenirs,
Et croquer dans la pomme,
On se dit elle est belle la vie,
Elle roule.
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39. |
Fable
02:05
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C’est une dinde et ses dindonneaux
Sur le boulevard du cachalot
En train de donner des noms d’oiseaux
Au vendeur d’asticots
Des pies épient et puis « cuicui »
La rumeur va bon train
Le scandale s’éternise
V’là les chouettes, v’là la nuit
Les hiboux flambent sur le macadam
En linges précieux, bijoux en or
À la station de métropopotame
A quinze dans l’escaligatore
Y’a trois gazelles qui font du zèle
À trois lionceaux à Alma-Marceau
Et un vautour déploie ses ailes
Vole le larfeuille d’un escargot
En escarpin y’a une lapine
Qui parle fort à sa copine
De sa rencontre avec la fouine
Une meute de loups qui mettent des baffes
Pendant qu'ils bollossent une girafe
Ça se passe du côté d’Télégraphe
À pas cent mètres d’chez Edith Piaf
Aristochats se roulent des pelles
Belle et l’clochard plat d’spaghetti
Y’a même un couple d’hirondelles
Inséparable, depuis vingt vies
Chat gris dans la gouttière
Chante
Rossignol à la chatte blanche
Malgré les coups de manche
De la concierge madame Pervenche
Les canards mangent au Mac Donald
Et les poulets au K.F.C.
Les pythons font de l'escalade
Les éléphants peuvent te tromper
Deux moutons mastiquent du pop-corn
Au cinéma en haut d’forme
Ils r’gardent un film de cowboy
Où y’a un shérif et des coyotes
Quand flamant rose aura des dents
Il se posera sur ses deux pieds
En arrêtant d'tenir les murs
Pour dealer de la dure
Une vache pimbêche nunuche
Attend à Châtelet les Halles
Elle sert son sac en peau d'autruche
Quand elle croise les chacals
Dans l'gymnasium de Bois-Colombe
Y’a des taureaux qui poussent du fer
Pour avoir des muscles tout rond
Et tester les ours polaires
Et les souris de discothèques
Qui singent les poules aux oeufs d'or
Qui pour un peu de jet-set
Font ce que demandent les condors
Les sirènes chantent
Porte de Chatillon
Altercation entre requin-marteau
Et couteau papillon
Le monde est un grand zoo
Voilà son vrai décor
J'préfère les animals
Car pour vous y’a faute d 'accord
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40. |
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41. |
Rien
03:51
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- RIEN -
"bitch mother fucker" je t'aime plus. tu n'es rien pour moi.
pour moi, tu n'es plus rien "bitch mother fucker".
des ombres en poche collées-serrées sur le gazon coupé-mouillé.
j'attend mes ongles, des mains dedans, le doigt brulé par de l'afghan.
les chaines sont longues, les gens sont mieux et dans cette blonde y a des envieux.
- des enfant crient, des chiens-vautours, et sans une trace y a plus d'amour -
c'est froid.
c'est bon de se sentir fort.
les autres sons des vies dehors.
j'regarde le ciel, j'me branle d'abord. derrière l'enclos le cris du porc
"bitch mother fucker" je t'aime plus.
tu n'es rien pour moi.
pour moi tu n'es plus rien.
brise le bien, claque des doigts.
parle du temps comme de toi: il fait beau, je souris; il fait moche, je l'oublie.
- j'en ricane, j'exorcise en tisant le jerrican -
pas plus d'âme qu'une banane, je suis l'âne de ma queue.
j'ai le jour avec moi et la lumière dans les cheveux. celle des gens pas heureux dans la ville qui accourt.
j'ai ma place dans que dalle. j'ai la dalle des beaux jours.
sur le nerf absolu, je vis ton flux tendu et je vois avec deux jeunes yeux désœuvrés que le temps passe comme un train, dans mes mains y a rien.
je m'en amuse mon amour, que t'en dises des jurons, je ne reste que friandises dans le fond d'un jupon.
"bitch mother fucker" je t'aime plus. tu n'es rien pour moi.
pour moi, tu n'es plus rien "bitch mother fucker".
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42. |
Chimpanzé
02:35
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|||
- CHIMPANZE -
j'ai l'crane circulaire
brumeux
comme l'horizon
qui sniffe d'la poudre à canon
y a un camion sur mon périph'
qui cogne comme un nerf à vif
il mâche un sédatif
et roule des R à 200
une sale crotte de merde sur l'crâne
comme Stalingrad qui crame
sous 34 degrés
centigrades
l'épée de damoclès
en grosse caisse
interieur cuir, rolex
et salope du cashemire
puis en ombres blanches
je vois des branches
mal baisées
par des chimpanzés blonds
une question à résultat
pour être positif
quitte à pas être égal
entre le Vatican et le Sénégal
la pluie ronge les réverbères
comme le coton les points noirs
à plus en boire
j'ai vu m'pousser des poires
des espoirs à l'eau de vie
qui brûle comme le déstop
j'me déstoque
pour reconstruire à Pataya
une caille-ra en bottine
rare comme d'la zibeline
qui court
au coup des filles d'amour
d'une nuit d'un coup d'un jour
je raconte des bras poilus
dans un métro de voitures
tonneau de mercure
en équilibre sur la main d'un salut
une grenade juteuse
dans les jambes d'un enfant
mort de naissance
devant l'assistance publique
sa mère en faits divers
dans un papier d'encre
et je chouine
comme un sale sample de Gerchwin
un bon champagne sans bulles
une pipe sans dents
une patate sans gant
et une trique de keuf sanglante
une grande invention
sans inventeur
une équation en aveugle vision
pour gonfler l'postérieur
en panne d'essence
comme le Bénin
j'ai l'béguin
j'ai la tête vissée sur l'espérance
j'suis pas niais
je suis nié
car j'crache à la gueule
des mecs sur les billets
j'investi la nuit, son turf
comme une goutte d'encre à la mer
et les vagues
font des surfs
je vois des girafes naines
dans les coins de ma chambre
avec des yeux sans peine
elle mastique de la viande
et le soleil me mord
j'dis qu'il a tort
et lui tords le cou avec mes 2 pouces
j'roule mes oin-jes
|
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43. |
Je veux te baiser
04:02
|
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- JE VEUX TE BAISER -
je me suis retrouvé
dans les avenues de ton coeur
y a mes semelles qui collaient
je faisais l'auto-stoppeur
tu m'as demandé d'monter
je suis venu sur tes fesses
et là je t'ai démontré
l'feu vert de mes caresses
cliclito clignotant
je sent tes cuisses toutes moites
si l'amour est à gauche
priorité à droite
je veux seulement ton cul
ton cul ton cul ton cul
a la limite ta chatte
mais toujours à 4 pattes
à dada sur mon beat
tu glisses comme liquide
enlève donc ces dessous blancs
qu'on fasse du 200
t'es à fond de cinquième
direction le 7 émé ciel
je franchis la ligne blanche
mes deux mains sur tes hanches
Je veux te baiser
Tu veux me baiser
nous voulons nous baiser
hein-hein.....
tu, tu t'es retrouvé
sur l'autoroute de mon coeur
y a tes p'tits yeux qui collaient
à mon rétroviseur
je t'ai demandé de monter
et tu m'as montré tes fesses
qui m'on forcé à griller
le feu rouge de tes tendresses
j'aime beaucoup tes parechocs
qui débordent de ton body
je te ferais passer le code
tu verras tout tes permis
tu veux seulement ma bite
ma bite ma bite ma bite
à la limite ma bite
pour une leçon de conduite
à dada sur ton string
je glisse sur la voie rapide
tu verras sans tes warnings
comme la route est toute humide
j'suis a fond de cinquième
direction 7 ème ciel
je franchis la ligne blanche
tes deux mains sur mes hanches
Je veux te baiser
Tu veux me baiser
nous voulons nous baiser
hein-hein.....
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44. |
Novembre
02:36
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- NOVEMBRE -
C'est avec les ambitions qu'on attrape le financier,
avec des munitions que dérape le policier.
C'est une condition de devoir nous laisser vivre,
la foule en érection est déjà bien ivre.
En réanimation dans des lits noirs et blancs,
ne tire aucune leçon de nos arracheurs de dents.
Ils crachent comme des cons sur le pavé des enfants,
les cigarettes s'allument à l'annonce de leur 13 ans.
C'est juste une épaisse brume de plus dans le présent,
un grumeau qui se glisse dans un liquide charmant,
un cuni bien triste dans une belle au bois dormant,
des poils qui s'hérissent sur un bras bien coiffé,
une pulpeuse nourrice dans un pavillon parfait.
On vit, on s'aime, à travers nos écrans.
On cache on garde nos envies dans des écrins.
Il y a des yeux qui débordent, des vieux qui te bordent,
des haches qui se dressent, des tresses qui se lient.
La détresse est visible, elle se couche dans nos lits.
Un matin de novembre nargué par un suçon,
ils ont repris la vie de n'importe qu'elle façon.
De l'accumulation, nait la révolution.
Une étincelle brille entre deux explosions.
Réveille tes instincts de ces morbides pulsions.
Les gens bien pensants vont quitter leurs fonctions.
Notre armée triomphante est rentrée dans Paris,
pénètre dans cette fente aux lèvres déjà meurtries,
un viole quand tu rentres dans une foule asservie,
brûler ces H & M et leurs 12 collections!
Du haut des H.L.M. certains n'ont qu'une saison!
Ça chuchote en coulisse et l'élève entend des sons,
les mômes s'établissent un nouveau dessein,
ça barbote dans l'abysse de nos belles flaques de sangs.
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45. |
Dieu était grand
05:51
|
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- DIEU ETAIT GRAND -
j'étais grand
T'étais chiante
j'étais dedans
t'étais bien
bas du ventre
j'étais chien
dans la pente
jE SUIS rien
dans mon rêve
trop d'salive
et on crève
les ballons
on regarde la vie à deux digérer des bourdons
et y font grave
le gueule
mais qu'on leur chie
ce qu'il veulent
et quand j'les regarde dehors
dealer des kilos d'peur
faut pas s'donner tant d'mal
pour faire mentir un père
et si j'te crache par terre
c'est que l'ai pas vu moi l'or
du ciel
toi t'es comme un conte sans elle
moi j'me fie à du réel
et si j'ai pas l'droit d'meurtre
tant mieux pour CE décor
j'évacue des pores
des trucs vécus dans l'corps
le calice et l'sang noir
j'préfère quand j'le dégueule
donc si je change de bar
c'est que j'veux pas Boire ta gueule
dégage de mon sol
meurt avec tes drôles
merde j'mords avec les grôles
c'est DU VOMiiiiIS MA belle
j'suis une brebiiiis qui meurs
mon teint violet quand J'bêle
on m'offre enfin des fleurs
dans le ciel bleu
de mes ennuis
le soleil rouge
est là, en vie
au nom du père
j'jure sur ma mère
qu'c'est la dernière
heure de misère
en hologramme
j'fixe le néant
brûlons un gramme
baisons ensemble
les grandes questions
existentielles
j'm'en bas les steaks
j'aime le mortel
la quête du graal
au coin d'la tête
des plans minables
sur la comètes
des belles gazelles
en minijuppe
l'air de travers
en micro-pute
je pense tout haut
c'que j'dis tout bas:
"garde le bon sens
jusqu'au panneau"
je vois tout droit
c'est le tombeau
de la naissance
vers l'asticot
dans la vision
un grain de sable
les illusions
sont impalpables
j'lis mon destin
entre mes lignes
j'aime les couleurs
je les patines
j'suis pas paré
pour l'extinction
accaparé
dans l'vert du son
un bout d'fusée
au cul du join
pas tatoué
vierge de dessin.
|
||||
46. |
Un corps à prendre
03:59
|
|||
Rien de plus, tout me va, saut de puce où je vais
Rien ne m’use ici-bas tout compte fait
Je me fais trouble-fête, ai-je été souhaité
De la manière dont je me suis fait ?
Je me casse, je répare, l’épiderme camisole
Effacer des pensées à la gomme
Chromosome qui se porte de la zone à la portée des hommes
C’est tout con, c’est tout comme
Y'a les coûts d’un coup bas à payer
Pas beaucoup de combats lier
Si la chance veut tourner dans un sens
Arrogant, ne perds pas ton beau temps à prier
C’est étrange, je m’épanche sur l’écho
De ma foi, au détour d’un secours
- Mon amour !
N’aie donc pas de tracas, n’aie pas peur pour ma voie
Les vautours veillerons au parcours
Y fait pas chaud, j’y suis pas bien
Je le connais pas, je l’ai pas connu
C’est un machin, j’y suis perdu
- Comment on fait pour mes cendres ?
Ciao pantin, j’ai trop bu, comment on fait pour descendre ?
C’est pas malin, c’est tout nu et on m’a dit d’attendre
Encore en vie, encore une nuit, mélodie des tendres
Pourquoi les rires sont-ils partis ?
Elle a dû les prendre, s’éprendre comme un rideau tombe
Me pendre, coma dans ma tombe
Déjà la fin et j’ai rien vu
Comment on fait pour comprendre ?
Pour le meilleur et pour le pire, marié dans l’attente
Étendre de l’air au matin. Et feindre d’aimer à la fin
Voler dans les airs, je vais je vais je vais
Pourrir dans la terre, je veux je veux je veux
[x3]
Voler dans les airs, je vais je vais je vais
Finir dans la terre, je veux je veux je veux
Mourir dans les airs, je vais je vais je vais
Vivre dans la terre
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47. |
Bouche à lèvres
03:49
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|||
Souvent la tête dans la cantine, je dessine je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines mes babines
Et je finis par voir des gens, des grands avec des gants
Le visage gris des jours semblants, des gens avec des chiens
Je les vois creuser des enfants, avec du cran avec les mains
Mélange le noir avec le blanc, jeu de reins, jeu de vilains
Ils ont des laisses autour des gants, des fesses, des seins
Redonne moi l’heureuse d’avant, je peins, je peins
On oublie tout on oublie rien, je crains, je crains
Que mon reflet dans ta rétine me dédessine, me dédessine
Vivre avec un corps c’est comme vivre avec un mort
Alors je ferme les yeux quand j’dors et j’attend qu’elle dise encore
Mais qu’il est faux ce bel accord, il grince avec nos dents
Mais qu’il est fourbe ce corps à corps, il m’a pincé jusqu’au sang
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cuisine, mes babines, mes babines
Souvent la tête dans la cantine, je dessine, je dessine
Le gout amer de ta cyprine, mes babines, mes babines
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore
Encore, encore, encore, encore
Et je finis par voir des gens, encore, encore, encore
|
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48. |
Vilaine
02:38
|
|||
Vi-vilaine comme une chienne dans une bouche dégueu
Vo-vodka dans la tête, y'a d'la house de goût
Va-vas-y dans la fête, cet étrange négo
Doudou se dégoûte, doudou doute
Steak gris, jardin sans vis-à-vis
Grand cru, c'est de l'art c'est banni
Croire que, deux dollars un ami
J'dors peu, j'm'en vais voir le Mali
Glorieux, on dévale on dévie
Ça déborde, y'a du lard on m'a dit
Et je cherche, un glaçon dans ma vie
Te fondre, dans un verre à l'abri
Sans cul et sans complexe
J'ai la syntaxe d'un clebs
J'suis pris dans un vortex
Il me manque des bouts de texte
Mon alcool colle au sol
Mes semelles s'mêlent au ciel
La blonde onde du corps
Ma tête tète la bouteille
Tellement vu de verres que mes yeux sont devenus verts
D'une liqueur en mal de mer à trop jouer de l'âme dans le coeur
Tournez tournez manège
Choper le Mickey-Mickey
Et tout tout se dédouble
Tout, tout, tout
Ai-je pris une arme à main nue
Un ange, c'est des larmes, c'est écrit
Ô dieu, de l'hiver à la nuit, c'est désordre
Mais t'es belle dans ma vie
|
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49. |
Cabriolet
04:44
|
|||
Un moteur tremble, une route défile
Un cœur à prendre, une roue qui pile
Dans des cheveux du vent dessine
Et sous des bleus ses yeux qui dealent
Sur un volant des mains habiles
Conduite violon, 2 grammes dans l'jean
Sous les néons, tunnel des villes
Lèvres violettes, sourire dans l'mille
La ligne blanche la rend docile
Sixième dans le manche, deux cents tout pile
Je ne crois pas que je t'aide
Baisser les armes c'est plus facile
Dans un grand verre cassé au gin
Comme un géant au bord du Nil
Chasser les larmes de crocodiles
Et sur ses joues couleur livides
Clouer de doux « bébés » fragiles
Avec « dent-elle » est belle cette fille
Tendre levrette et pacotilles
Je ne crois pas que je t'aide
Je ne crois pas
|
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50. |
Souffle le vent
03:12
|
|||
Quand souffle le vent, s'essouffle le temps
Les gens sont gris et moi j'en ris
Laisse même mes dents prendre le soleil
J'ramène ma fraise là ou c'est triste
J'te prends la main
Sentir, couleur
Structure, culture en auxiliaire
J'ai l'air de faire des rimes vivantes ?
On tourne, on valse loin du ciment
Les grands de ce monde, je ne les calcule pas
Ca me fout la gerbe de voir la merde
Alors je me perds dans le fond de tes yeux et je danse avec
Avec les deux
Allons plus loin !
En autarcie
Voir comme c'est beau les ciels pluvieux
Qu'un jour plus vieux
Je puisse dire comme tout est beau avec le sourire
Et nique sa mère !
Je veux la lumière, je veux ce que je n’ai pas, des choses primaires :
Le vent clair et
L’esprit serein
Le chant du ciel
Et l'amour des chiens !
L'amour d'ma mère ça m'suffit pas
Je voudrais qu'elle aime la terre entière
Mais ça les gens ne l’apprécient pas
Ils disent qu'il faut rester au pas
Des fois c'est sec comme une biscotte
On n’aime pas le mec qu'on est devenu
On se laisse berner par le jaune du toc
Et on regrette ce qu'on a perdu
|
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51. |
Vodka
02:50
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|||
J'veux d'la vodka
Dans un verre tout haut
Une belle corrida
Un beau rodéo
J'veux m'faire mal au dos
J'veux d'la vodka
La fée caniveau
Claire comme la Neva
Sourire aux poteaux
Parler aux oiseaux
Vodka !
Dans un gros tonneau
Attaquer mon foie
Au chalumeau
Souder les sanglots
J'veux d'la vodka
Devenir rigolo
Danser la polka
J'la mets au chaud
Dans mon congélo
J'veux d'la vodka
Voir des animaux
Dans l'anonymat
Petits agneaux
Finir en gigot
Vodka !
Trop c'est tropico
Elle m'prend dans ses bras
Tartare au couteau
Pauvre cerveau
J'veux d'la vodka
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52. |
Boubouche
03:38
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53. |
Ciao ciao
02:16
|
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54. |
Satana
03:16
|
|||
La basse dévie, l'angoisse descend
J'suis juste une p'tite merde issu d'un gland
En baisse de vie, j'envie les grands
Et toute ces têtes muettes au dessus des gens bien
En liesse dix mille, en laisse j'me sens
C'est juste une disquette, un putain de plan ! Merde !
En quoi ces types sont-ils méchants ?
J'ai vu ces nuages il fût un temps, tiens !
Un œil humide, un cœur géant
Une sale tristesse au bout des dents grince
Du vent rumine mon vieux gréement
Tanguer la nuit sur un lit blanc
Bébé, y a tant d'amour pour peu d'argent
Tes jolie petites fesses c'est mes calmants, viens !
Je pense à du réel, à des questions concrètes
De comment se faire la belle
avec une somme coquette
Je suis pas un porte-parole,
je ne tiens jamais la mienne
Un corbeau sur l'épaule,
j'attends que dieu s'en mêle
Il suffira d'une pelle pour reboucher mon trou
Nous sommes de ceux qui appellent
avec une corde au cou
Tout ceci est couru
Il y aura toujours de l'herbe pour embrouiller mes rêves, me rappeler que je suis une merde
A quoi bon aller loin ?
Je ne sais même pas d'où j'viens
Je te dirais où j'irais
si j'ai un billet d'train
Pour l'instant j'reste « illice »
à me toucher la saucisse
Je cultive le pessimisme
en haut de ma colline
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55. |
On nait on vit on meurt
03:48
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Je ne veux pas pourrir dans le fond d'un cercueil
Ni voir la meuf d'l'accueil qu'il y a au paradis
Je veux rester ici, avant que la fin me cueille
Comme on cueille une pomme, même si c'est dur des fois
C'est mieux que d’avoir la foi
C'est mieux qu'une crise de foie ou qu’une sale rage de dent
La vie ça vient qu'une fois et ça passe comme une danse
Danser près de la mort
Danser près de la mort au pied de ta maison
Les murs de la misère, les clefs de ta raison
On naît, on vit, on meurt
On naît, on vit, on meurt
L'œil trouble, l'envie, l'odeur
Un monde, moi saint, sentir douleur
Des mots malsains nourrissent les peurs
On nait, on vit, on meurt
Aimer vite ! Aimer vite ! Et mes sœurs ?
Regard humide de la gorge au cœur
Chaleur canine mes poumons m'écœurent
On naît, on vit, on meurt
Même si je passe le temps sans intérêt pour ça
La vie c'est fait pour ça
C'est tester sa naissance
Aimer tous les moment, c'est se mentir dans le sens
C'est se mentir dans le froid, c'est noyer son essence
C'est lâcher le combat de l'infiniment petit
Face à l'infiniment grand, se perdre dans le profond
Sans voir à la surface dans les mots d'un prophète
Les réponses aux questions, je les laisse aux grosses têtes
On naît, on vit, on meurt
Aussi vite qu'un cri, qu'un pleur
Aussi bête qu'un vide qu'une fleur
On est en vie on meurt, aussi rien qu'un fil qu'une heure
Tout finira vite sans douleur sans forfait
Une âme qui boite mets plus de temps mais elle arrive à la paix
Je ne veux pas vivre
Je ne veux pas naître
Je ne veux pas mourir
Je ne veux pas être
On naît, on vit, on meurt
Le bruit, le gout, la sueur
D'un bout de pain vient le bonheur
Des beaux larbins nourissent les cœurs
On naît, on vit, on meurt
Elle est vide, allez vider les corps !
Le foie, le bide, les femme d'abord
Les crampes ruminent, l'estomac dort
On naît, on vit, on meurt
Aussi beaux qu'un soleil mort, aussi chaud qu'une nuit dehors
On naît, on vit, on meurt
Aussi doux qu'un jour qu'on tord
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56. |
Bleu Fuschia
03:07
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57. |
Delta
03:14
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58. |
Matin
04:03
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59. |
Pouchkine
02:45
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60. |
Salope d'amour
02:43
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61. |
Au Baccara
03:29
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62. |
Bébé
02:57
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63. |
BNP (ft. Nabounou)
02:16
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64. |
Bonnie
02:24
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65. |
En L
02:31
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66. |
Jacques a dit
03:22
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67. |
James Blunt (ft. Moussa)
04:15
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68. |
Lost
04:23
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69. |
Nucléaire
03:43
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70. |
Pastel
01:55
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71. |
Tony
03:33
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