1. |
Préambule
01:29
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2. |
Assez
02:54
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ASSEZ
Assez
Des pressions quotidiennes assez
Dépressions à la chaine assez
Surplus d'consommation assez
Des tentatives veines assez.
Du virus de la haine assez...
De ces immolations assez
D’la manipulation assez
De devoir dire amen assez
Des ricains qui s'ramènent assez
Des forces démonstrations assez
Des fausses révolutions assez
Assez, assez, assez
C’est les guerres qu'on exporte,
Les valeurs qu'on colporte,
...C'est peut être l'inverse, peu importe…
La pudeur qu'on escroque,
Le malaise qu'on importe.
La chaleur qu'on oublie,
La patiente qui faibli.
C’est la connexion, c'est le haut débit.
C’est mon téléphone et mon forfait pourrit.
C’est la dépendance qui nous régie,
La frustration qui nous envahi.
C’est le premier amour qui marque à vie,
C'est les besoins qu'on nous crée
Et la société jetable qu'on nous vend
A côté d'une poubelle déjà démodé.
C’est les carcans,
Les idées reçues,
L'enfermement,
La peur et l'aveuglement.
C'est l'individualisme triomphant.
C’est l'argent.
C'est qu'il y a pas assez d'personnes
Et trop d'gens.
C’est le vieux qui marronne,
C'est l'caïde qui s'couronne,
C’est l'prof qui méprise
C'est l'riche qui s'étonne.
C’est les médias qui déguisent,
C'est la bêtise qu'on clone.
C’est l'minet qui ce la donne,
C'est la haine qu'on attise,
La chaine qu'on brise,
Les putes qui séduisent,
Le juge qui fredonne.
C’est l'poids de l'entreprise,
C'est l’dieu, c'est l'symbole.
C’est les erreurs qu'on gomme,
L'orgueil qui rayonne,
La chance qu'on nous brise,
L'indifférence comprise par tous.
C’est l'batard qui claironne,
L'étranger qu'on soupçonne,
Les gens qui se suffisent à eux même.
….
Y a des lagons bleus sur la lune
M’a dit un monsieur un peu fou
Un vieux lascar des rue
Qui devait être un peu trop saoul
Y a des singes savants
Dans les écoles de Paris
M’a dit ma grand-maman
Un jour sur le quai de Bercy
Y a des tigres du Bengale
Dans le zoo de Vincennes
Félins qui crèvent le dalle
Et qu’ont pas l’allure saine
Du soleil dans les fossettes
Et mon cœur plein de fougue
Me tape des pieds à la tête
Maman m’a dit
Que la mer était verte
Là où l’homme en famille
Bronze le cerveau inerte
Papa m’a dit
Fils, rends moi fier
Deviens libellule
Dépasse les montgolfières
Alors j’ai pris du zèle
Et j’ai volé sur la planète
Plus vite que les gazelles
Plus haut que les comètes
J’ai d’mandé aux pingouins
D’aller aux Baléares
Ils m’ont dit qu’il était trop tard
La mer là-bas sent le shampooing
J’ai d’mandé aux étoiles
Pourquoi vous êtes plus à Paris
La réponse fut brutale
« Ton ciel tonton est pourri ! »
Et puis j’ai r’gardé l’être
Pour qui j’ai du dégoût
Prier à sa fenêtre
Avec 3 kilos de bijoux
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3. |
En bas de ma fenêtre
02:19
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EN BAS DE MA FENETRE
En bas de ma fenêtre
J'ai vu planer l'être
La tête remplie d'eau
La mine un peu bébête
Qui f'sait de la couture
Avec son avant bras
Fixe goûtu cueilli a Porte des Lilas
Ses baskets blanches
Étaient devenues grises
Comme l'héroïne
Qui lui faisait la bise
Vu le souffle du vent
Y a des bisous partout
Cachés dans le fond
Des petits sachets blancs
Ca va plus loin qu'le périph'
Y en a même à Bab El Oued
Chez les aborigènes
Sous la tente d'un touareg
Tout ça c'est humain
Tout ça c'est commun
La came, son coma
Dieu créa l'homme, l'homme la créa
A chacun son opium
Chacun ses opinions
Mais sur ce forum y a une pompe dans un bras
Personne ne relève
Ca c'est l'habitude
Et de ma fenêtre
J'me dis qu'le monde ne va pas
En bas de ma fenêtre
J'ai vu marcher l'être
Une casquette sur la tête
La mine un peu métèque
Stan-Stan Smith aux panards
Banane à la ceinture
Octogone dans la main
Il déambule sur l'avenue
Pin pin pon pin pon
V'là l'poulet basquaise
Paroles, poussettes
Patates, menottes
Cric!
Aux poignets
Fourgon cellulaire
Crise de nerfs
Sur un banc, salement menotté
Youssef Ben Hathman
Fleuri de Mérogis
Devenu détenu
9 4 426
Compte les barreaux
A l'ombre du soleil
Interminables journées
Longues comme la Tour Eiffel
A chacun son opium
Attention à l'O.D
Six mois fermes
Pour un contrôle d'identité
Personne ne relève
Ca c'est l'habitude
Et de ma fenêtre
J'me dis qu'le monde est pété
Alors je ferme le store
Et fini mon histoire
Comme un triste sort
Jeté par désespoir
Ma f'nêtre n'a pas attentu
Un nouveau président
Pour m'raconter
La connerie d'ceux qui l'ont élus
Simple information
L'inspecteur Machin Truc
Fut démis d'ses fonctions
Pour une séquestration
Pin pin pon pin pon
Papa
Poème du dimanche
Papa
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4. |
Dis moi
03:01
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DIS MOI
Hé toi ! Dis moi, dis moi, dis moi, dis moi...
Dans quelle mesure j'suis autre ?
Comment j'mesure si j'me vautre ?
T'façon j't'assure notre vie j'finirais par l'avoir a l'usure
Ou autrement dit, comme on dit
J'me ferais une raison
A défaut d'me frayer un chemin dans c'de-mon
A force de chasser l'dragon et l'démon
A force de chasser l'dragon et l'démon
Spectateur de c'théâtre sociétal juvénile
Ou l'décor tourne comme un disque d'vinyle
Scratcheur d'mon idylle
Représentation sous influence de nihil
J'comprendrais p't'etre ces rôles
Qu'on prend, c'est drôle
Avant d'être sénile
Comprends qu'j'm'affole
Méprendre c'est l'deal
Mais prendre le fil
D'une vie comme il vient
Comme on attend une file d'attente en chiant
Qu'notre tour vienne en vain
J'caresse des moments d'vérité
Mais tard le soir j'suis dérouté
Laisse tomber les sincérités [s'in-
-sserer dans l'rang serré
A commencer par l'jean serré
Les cheveux gominés
C'est l'modèle dominant qui t'domine
Dans l'modèle variant j'ai deux mines
Ou tu sautes dans l'déviant comme sur une mine
Le choix d'ta ville (so yes sir)
Le choix d'te casser (so yes sir)
Le choix d'ta casba (so yes sir)
Le choix de l'habiter (so yes sir)
Le choix d'ton boulot
Le choix d'le quitter
Le choix d'ta femme
Le choix d'l'aimer
Le choix d'ta came
Le choix d'l'arrêter
Tes potes, tes clopes, ton canapé, ton tel et ta salope
Ta télé, tes Nike Air, ta tise et ton grand air
Une liberté qui s'résume a OFF/ON
Alors j'la lâche au microphone
Un code binaire, une succession d'choix
Zéro/un - oui/non
Acquiescement/refuse sciemment
Une suite de marches constamment
Et d'carrefours affligeants
Mais pas d'U-turn consternant car
Une note d'optimisme malgré tout dans c'constat alarmant
C'est qu'de rencontres en rencontres
Tu finis par trouver l'amant
Ou l'aimant
Et y a des souvenirs qui t'rappellent comme un aimant
Plus précieux qu'un diamant
Une larme chaudement, versée tout simplement
Et j'dis merde a celui qui dément
Celui qui vomit sa vie lâchement
Celui qui, tapis dans son trou d'souris sort sa lame et ment
Dis moi, dis moi...
Dans quelle mesure j'suis autre ?
Comment j'mesure si j'me vautre ?
T'façon j't'assure notre vie j'finirais par l'avoir a l'usure
Ou autrement dit, comme on dit
J'me ferais une raison
A défaut d'me frayer un chemin dans c'de-mon
A force de chasser l'dragon et l'démon
A force de chasser l'dragon et l'démon
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5. |
Tic Tac
04:25
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TIC-TAC
Tac / Tic – Tac
Tic - Tac / Tic - Tac
Tic - Tac / Tic – Tac
Tic - Tac / Tic - Tac
J’ai plus d’stress, mais la vie m’joue des tours
Tu vois j’m’engraisse, et j’arrête pas les détours
Les jours J, c’est pas qu’j’rougit, mais j’oublie,
La vie mon joujou, plein d’ rencontre et d’bise sur mes joug
Vestige d’un passé qui fut mon bijou
Maintenant je joue avec ma mémoire à genoux, et j’en joue
Tic tac
Mes vieux décors s’entêtent, je jongle avec des visages sur des corps sans tête
Plus d’plomb dans la tête, que des mirages et des plumes qui m’rendent bête
M’donne un destin léger et m’laisse en marge allonger
J’contourne les obstacles tant qu’je peux, mais l’conteur tourne
M’amène au point critik, au point qu’j’nécessite une aide médical, c’est l’hic
Bestial «je combats au poing » k’jcrie et des tics j’chop
Hérétique flop, j’écrivais hip hop,
Amène moi une bière ou une civière que j’m’echoue,
Des béquilles ou des quilles dans les choux,
Tic Tac, tic tac tic
Un nuage d’image floue
J’pars en vrac avec mon bic,
Bac en poche épique,
Sac « à domatic » (= sac à dos automatique)
Lac de larme antique,
De bric à brak,
J’braque ma case en brique,
Ou mieux qu’tout :
Les souvenir imbriqué d’une belle,
Une demoiselle qui m’faisais du zèle et qu’avait tout pour elle.
J’nécessite une autre miss avant ma cécité,
Une voix suave, pas trop épave, douce comme elles savent,
Voilà maintenant ça c’est cité.
Tic - Tac / Tic - Tac
Comme j’te dis, c’est pas qu’j stress : mais la vie m’joue de tour !
Ou plutôt m’joue son tour :
J’détour des tonnes d’image sans contour,
J’appelle des mots sans voyelles,
Je compte les clopes dans les paquets d’vingt
J’repette tout l’temps les meme refrains
Pour mes anecdotes, y a pas d’antidote !
Alors tu t’calme, t’écoute et tu fais style que t’es mon pote...
Comme ce vieux focu qui squatte sa chaise au bout d’la rue et qui ma vue,
Salut !
On s’était donné rendez vous dans dix ans t’as vu...
Tu devais payer ta bière au pmu d’l’avenue, vendu !
Tic tac,
Et l’heure passe, et le repas repasse et leur pas recasse
Tic tac
Et ma vie trace, mes os se tasse
Et moi je trépasse
Tic tac
Tac / Tic – Tac
Tic - Tac / Tic - Tac
Tic - Tac / Tic – Tac
Tic - Tac / Tic – Tac
Jeune insouciant
Sans soucis
En santé d’fer
Je n’ai jamais connu la guerre
Ma tête porte une casquette
Mon squelette est intact
Aujourd’hui je n’entends pas le tic-tac
De le montre
J’ai les phéromones Axe Inca
J’suis frais
La vie ne m’a pas
Trop tricard encore
Les poules, la gnole
La bamboula
J’les supporte sur le petit doigt
Et les fais tourner, mémé
Les nénés les mastique
Baby bombastic
Wesh j’viens du 92
Tiens fume mon shit au pneu
Et ouais, j’suis un ne-jeu
Qui cause en verlan
Comme la levrette
Vigoureux et séduisant
Papy tu fais plus le poids
T’es séché
Il m’reste encore bien des étés
Pour pécher
Tu trembles, j’suis souple
T’as la sagesse, j’ai l’inconscience
Tu es seul
A moi seul
Je suis un groupe
T’as vu plein de paysages
Moi loin de chez moi
J’me sens dépaysé
J’m’en super tape des fjords et des alizés
Mon créneau c’est plus la drague
Sur les Champs Elysées
A boire un millésime
Mais ça tu peux plus l’faire
Tu t’retrouves là Du-per
Comme un cleps qu’a plus d’flaire
Ahahahahah
Tu deviens gaga, parkinsonien
En mode vibro
Qui se souvient plus de rien
Beuh beuh beuh beuh beuh
Le temps a du punch
Les vieux sont nos maîtres ?
Avant de m’enseigner vos préceptes
Venez gagner au 100 mètres
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6. |
Danse des morts
03:36
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DANSE DES MORT
A la tienne!
les dilemmes s'posent rarement la nuit l'ami:
mes erreurs s'font des pensées, puis s'font défonçer
et j' clean les taches pour celui qui passait
j' noie des erreurs dans mes verre gros
on s'veux désiré ...pfffff....une merde de trop
l'ambiance fait s'feutré c'texte
entre mensonge et maniement
on s'ronge evidement mais reste
des petit cadavres que j'l' lest
faut que j'les coule au fond d'mon cerveau
c'con m'test... merde!
j'l'ai mal découpé l'salaud!
son corps pue dans mon conscient sans bédo
j'l'ai trouvé sale seul
dans mon lobe frontal sale
au reveil,
un corps qui remonte pendant la nuit quand j'méveille,
toujours la meme et l'début des ennui qui s'amene
faut dire qu' j'en sème, des macabés qui m’gènent
dans ma tete c'est mal agencé ou j'en sais rien
mais j'ai du mal à danser.
Des erreurs que j’dissous comme une histoire a six sous
Occulter les soucis quand j’traine assis sous
mon tas d’ordure a ficeler
pas difficile de les tuer mais ces corps m’encombrent
à se demander qui tu es les jours sombre
Dissimuler dans une grande fresque,
une garce ! décidément une farce cette « mémoire éparse »
c’est parce qu’les traces que j’laisse blessent
lacéré par des lames oubliées
une coupure d’ame
sans son ni sang,
une souffle, fffff !!! Des innocent
un chuchotement
souviens toi de c’que t’as fait !
on est la somme de ses actes en effet,
danse des morts, danse des morts, fini l’ami
dans c’décor, dans c’décor, fini l’ennui
Y a tant de bibelots
Dans mon esprit pressé
Images du passé
Composées de grelots
J’ai vu des froids au cœur
Plus stérile que la banquise
Je ne souhaite que couleurs
Et sable fin des îles Marquises
Issu d’ici, déçu Avec des cis et des ças
Des superbes en dessous de soie
Et des amis sous perfu
On canalise
Le mauvais songe au cannabis
On analyse, on banalise
Mais rien ne s’oublie
Les erreurs
La jeunesse
Le futur
Les instincts
Les spectres et leur dégaines d’esthètes
Qui tiennent le train
Y a des mauvais souvenirs
Qui un jour te côtoient
Avec un langage courtois
Un sourire de pacotille
Tu les croyais fumés
Enterrés et bénis
Mais ils sont venus t’plumer
T’faire suer et t’punir
Le mouvement ne se gère plus
Personne ne souris
Les cœurs ont l’air gercés
Et les esprits trop tendus
Quand j’croise la vie
J’lui offre un bouquet
Pour ouvrir le loquet
De son cœur perroquet
Comme ça elle s’répète
Comme ça j’vois v’nir
Ça m’rend un peu moins bête
Quand j’cause avec mon av’nir
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7. |
Interlude I
00:33
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8. |
Feuille Blanche
02:23
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FEUILLE BLANCHE
A 4 contre 1
Ma main
Maintient le stylo
Ma bille roule sur les lignes de c’paysage vierge
J’ai l’vertige des premiers mots
Placés très hauts
Vivement la chute mais pour ça faut qu’je gamberge
J’me fais argonaute
De c’panorama
Octogone à la main
Mes idées font du pogo
Y a plein de trucs dans ma tête
J’ai pas pied, y a pas de mer
Mais je lâche quand même l’encre
Au cœur de c’t’univers
Mine qui fait des loopings
Forme consonnes et voyelles
Assonances sans annonce
Singulier et pluriel
Métaphores finement filées
Trois branches de thème
Que tu fais rev’nir
Dans des p’tits carreaux perforés
Une pincée de syllabes
Sel et poivre sur les rimes
J’étale le bleu marine
Quand l’alphabet se ballade
Feuille blanche
Un terrain Groenland
Une piste de danse ambulante
Pour faire swinguer les idées
Et ma tête se vide,
Principe, des vases communicants
Commun mais quand...
L’commun m’nikant
Comment communiquer
Si l’unique point manquant commun manquait ?
Face à ma feuille blanche
Tracer des sentiers d’encre
Encre lâché près d’l’archipel vierge
Nager jusqu’à la rive
Berger d’mon troupeau d’mot
Transhumance du flow
Perdu au milieu de c’désert blanc
Îlot glacé
Ils l’ont souillé idiot
Et là, m’voilà dans mon no man’s land hello
Hélas
Ici Pas de traces préexistantes
Face à cette abstinence
Je tente une direction sans pertinence
Rebrousse chemin mais pas d’repères à l’horizon
Repousse demain mais désespère alors qu’ils ont...
...Epousé ma main
A travers l’stylo que j’tiens
Et tant pis si j’me perds :
J’plante ma tante ici !!
Respire un peu l’air,
Juste pour tenter si
Ma futur ville s’construit ici, tâter si
La place pour l’verbe ainsi
Palace de glace aussi
Au service de ma poésie, une fois d’plus, juste une fois d’plus
Ma feuille blanche se remplie...
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9. |
Destin croisé
03:25
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DESTIN CROISÉ
Smoking Armani
Bronzage Miami
Manie les madames
Des midinettes aux super nanas
Cheveux dans le vent
Mocassins brillants
Un sourire à la menthe
Une machine à séduire !
Tout me réussit
Porche Cabriolet
Les coups de malchance
Je leur ris au nez
Une soirée tendance
Biche qu’a de belles hanches
Danse danse, danse du paon
Dans son cœur j’ai fais pan !
Deux soirées après
Love in the motion
J’m’en fous de ses gosses
C’est une vraie cochonne
Une fois par semaine
Rendez-vous au telho*
A l’heure de l’apéro
Elle est un peu bohème
Le reste du temps
Je sculpte mes paqu’rettes
Position missionnaire
Et j’fume une cigarette
J’ai l’style
L’aisance
Les tiffs gominés
Avec une langue exercée à embobiner
Alors j’en profite
Car il n’y a qu’à moi
Qu’elle ose proposer
Ces images inédites
12 rue Jean Jaurès
Au bar du coin
Je sors de chez ma princesse
Y a un mec dans son coin
En train de chouiner
Sur son shoobidoo
Qui lui a offert
Des cornes de caribou
Ironie du sort,
Destin croisé
Comme un tir au sort
J’ai pioché mon café
Rue Jean Jaurès
Comme un compte de fée
Le café du bonheur
On s’en défait.
Il rentre dans l’bar
S’accoude au comptoir
Jette un œil éclairé dans mes bulles,
D’ma bière nulle
Ne sait qu’une
Triste histoire vaut mieux qu’aucune
M’a fais s’lever cocu somnambule
Sur le fil du rasoir funambule
Je jongle entre mes angoisses et mes traces, perd pied
Qui m’test et traine a pied lesté dans l’bitume
Ma tête une enclume, il manque une fille dans c’présent
Les secondes planent j’le pressens, reste un calme oppressant
Donc c’est cul sec en m’pressent
C’est con, la seconde seconde s’écoule qu’à pas d’enfant
La minute se fait heure en ces temps, il se fait tard en même temps
Pour ce fêtard de trente
Troker ses fesses pour tristesse
Qui m’laisse là...en laisse
N’est ce pas ?
Mon lest y est de trop
Blesse mon estime, mais est-ce de trop ?
Epine épaisse : d’amoklesse ?
Épée ou pas une peste ma nana
Que j’bouffais comme une split banana
Et m’voilà là, à m’voiler la face
en face de c’gars là-bas
Ce mec qui fait l’as
et qui sans q’j’sache s’fait ma nana
Ironie du sort,
Destin croisé
Comme un tir au sort
J’ai pioché mon café
Rue Jean Jaurès
Comme un compte de fée
Le café du bonheur
On s’en défait.
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10. |
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EXISTE PETIT BOUT DE RIEN
resister aux pressions exterieur, exister
extension du domaine de la lutte, resister
grandir c'est s'resigner
on oublie ses combat pour pas saigner
aversion d'lechec, et matt:
les chek paye les conflit d'conscience en date
pour chaque fois qu't'as bu la tasse dans cette mer d'information en masse
j'me noie moi, chaque fois que je suis dans l'média espace
vision du monde manipulé, texte bien articulé,
contexte esseulé, prétexte? "laisse les!"
poison acidulé...
a les entendre notre sort est sceller dans leur flash ciselé
sillé nos ailes pour des lavage de cerveau-salé
si y a du zele! tour des ravage aux 20h ça l'est
dans l'arene bailloné par les sbires d'la reine autre part
qui tire les ficelle, marionnette ou pantin,
nous voilà tous putain /de mac au succes-succin
le tout diffuser comme un vaccin
au virus de la parole
tous muet comme des carpes
et drogué comme vos idoles
un formatage qui laisse tout l'monde sans boussole
planter sur l'sol, accorder sur la meme clef d'sol
à rever d'avanture, de voiture et d'un meme futur
manifeste d'un rap sans "c", sensé t'apporter un point d'vue penser
juste penser, panser des blessures invisible, passé sur une vie divisible en strophe
et y mettre en apostrophe l'essence d'un mal amorphe
donne moi l'ammorce, avant qu'j'explose
donne moi la main avant que j'iiiimmmplose
Clip/ Mascarade indescente
j'flip/ quand sera la descente
vas y consomme, achete de l'image et consomme
qu'on s'marre un peu
on est bien quand on consomme
on est quelqu'un qund on consomme
on s'consumme comme on s'consomme
Pleure petit bout de rien
Ça fait toujours du bien
Au milieu de que dalle
De se sentir quelqu’un
J’brode mes textes
Avec des plumes de paon
Et pleure des larmes d’encre
Pour les armes qui font pan
Trouves ça démago
Je m’en arrange
Fuir la tristesse, la vraie
Ça me dérange
J’vois la zer-mi
Plus loin qu’le bout d’ma rue
Certi d’arrêts d’bus
J’ai un boul’vard d’idées en tête
J’déconnecte !
Car ici ça vend Eve
Les cheveux peroxydés
Et du Botox dans les lèvres
Ici ça pue
Ici c’est gris
Le monde est fada
Ils mettent de la pression même dans les canettes de soda
Pourquoi y a tant de nerfs dans ma viande
Dans la pub les bestiaux
Sont pépères dans les landes
Au cœur d’un champ de lavande
Alors j’flippe, balise
Triple lutzs piqués
Ouf !
Paris Hilton a compris l’sens de sa vie
Regarde nos idoles
Avec leurs airs de Barbie
Ils ont le charisme d’un chewing-gum
Dopé au barbiturique
Alors j’compte ma pelouse
Pour zigzaguer
Entre les rifs et les gimmicks
Du saxo de mon blues
J’préfère les voyages
Au dessus des nuages
Bras d’ssus bras d’ssous
Avec une petite coccinelle
Déconnexion !
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11. |
Ca va ça vient
03:17
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CA VA CA VIEN
La vie ça va ça vient c’est comme l’argent faut pas s’en faire
Hé mon cul ! la vie ça va, et ça viens
et ça reviens pas comme ça bien sur qui faut s’en faire
j’fais parti d’ceux pourtant qui s’dise que meme par temps d’pluie :
sont partant on pari pour ton salut par tant « si »
J’fait parti d’ce pourcent qui tise pour ça les memes nuits
qui s’guerise au pur son et en ecoute car s’ennuit
donc de voyelles j’les parsème
et j’fais d’ça une parcelle ou un ilot
et j’fete ça au milieu de nihil, ôte ça d’ma vue : vile !
vite c’est l’temps qui passe au "kilo...
...mettre" ça à mille lieux d’mille hôtes ça m’amuse.
face ou pile je jette mon deal en l’air en ville et j’file.
facile s'il savait au moins quoi en faire la haut
mais l’big brother s'avère opportuniste au mieux
c’est là qu’la réponse file plus vite qu’un batement d’cil
comme j'te dis, j’fais partis d’ceux pour qui quand la fin sonne
s'disent que l'temps les façonne plus vite qu'il les facine..
hé! fallait s'y attendre et pas faire la bouche fine
maintenant pour moi c'est entrée -plat-dessert,
et tant pis si c'est cher!ou qu'j'aime pas tout,
au pire j'ferais moit moit avec ma chère et un bisou.
Ça va
Ça vient
Ça vit
Ici
Je suis
De là
De l’eau
De l’air
J’attends
Passible
Et cible
Placide
Les années
Merveilles
Avec des
Rayons de soleil
Je suis
Issu
D’ici
Déçu
D’attendre
La chance
Avec ses couettes
Et son cœur tendre
Mais on
N’a rien
Sans rien
Sérieux ?
100 ans
Ne feraient
Pas s’entendre
Moi et moi
C’est con
Comme quoi
Faut bosser
Pour exister
Persister
Insister
Inciser
Ses regrets
Ses peurs
Ses doutes
Ça va
Ça vient
Ça glisse
Ça tombe
Ça sombre
Ça s’lève
Ça va
Ça vit
Ça va
Ça vient
Chez toi
Chez moi
Les jours
Se suivent
Et là
La chance
Pointe
Son nez
Pour dire
Tout bas
Bats-toi
Comme un lion
Arrive
Défie
Construis
Instruis
Plus vite que les avions
Plus vite que les tornades
Qu’une bulle de limonade
Noyée dans ton bourbon
J’oubliais de te dire
Qu’ici il faut souffrir
Avec le sourire
Pour pouvoir devenir
C’est rien
Ça va
Ça vient
Je n’suis
Qu’humain
Et compte tuer
Ma vie demain
Copain.
|
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12. |
Interlude II
00:41
|
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13. |
||||
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
Chat, grain de sable mouvent
Ensevelit par le poids lourd qui pèse sur la fleur en mouvement
Desséchée effleurée par l'idée que même pas une brindille la frôlerait
Le monde est là, posé, seul, au fond du gouffre elle est
Brisée en deux, en quatre, en six en mille poussièreuse mains tenant la bouteille à bout de bras et l'bouchon à la main
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
Chat, j'veux pas finir au bar seul, arsouille, à tiser mon pastis en Marcel
A souiller ma destinée, me coltiné ma nacelle
Ma dulcinée qui m'harcèle non salement trop de séquelles
Là, les prises de consciences viennent, et la raison qui martèle veine jusqu'à s'qu'elle
Vaut plus d'être vécue la vie Mêle les souvenirs brisés, tendres
Au parfum de rose me donne la nausée, un air de plaisir abusé
Une dose de fou rire arrosé
"Chat tralala tralala, hein..." "touché !"
Y'a du ragout d'loup-garou, dans les chagrins d'amour
Des grandes larmes sur les joues qui frappent ta veste en velours
S'lundi matin il est pas cool il a comme un goût de mouron
Un coup à te foutre les boules, à te requinquer au bourbon
T'as ressorti les photos, les coups d'fil des potos
Tu repenses aux bons moments à ses petits gestes charmants
Mais elle est partit, avec le vent qui siffle
T'as perdu le bleu de ses yeux ainsi que son récif
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
Chat, j'vois du soleil quelqu'un m'appelle et j'le vois
Sur cette route et je trace... je trace...
Et me voila sur des rails, tout roule tout baigne mais pourtant un truc déraille
Et je coule, coule, jusqu'au jour où j'me réveil avec ce truc indescriptible, cette envie irrésistible.. chat... "Touché"
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
Chat j'vais tiser, mais loin d'moi l'idée de boire
Car même pas un soir elle finira au comptoir
trop belle, trop fragile, trop pieuse, trop quoi
toujours trop a fleur de peaux,d'fleurs posé sur la fnetre
doit être arrosé tout les quinze jours ptet
Chat, une joue collé au verre d'la noce, magie d'la nuit d'noces
plus qu'a ronger l'os de l'alchimie,
dans ma derniere crise d'insomnie, nan
seulement trop d'séquelles, j'preffere penser qu'elle
vaut plus d'étres vécu la vie sans séquelle qu'on crève
déchu au parfum d'canelles
a droite, a gauche, les décisions prisent pel-mèl
dans mon pelé-pelé j'reste Zen,
en quete d'un méssaine j'pense a ma belle,
Histoire qui s'contruit jours a jours
des virages tours a tours
un jeux de consonnes et de voyelles,
des textes en faire sonner la truelle
de toute façon n'ai cruelle
peu d'angoisse et d'questions qui s'finissent a la poubelle
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
chat,les sentiments, ces bêtes comme le chient dans
et sa vient chiner la ou sa fait mal,
souvent c'est chiant,
et sa donne des soucis,
dur d'avoir comme dernière image, ta chérie
des larmes dans les sourcilles,
tu troquerais des coffres forts,
plein de billet d'banques et de pépites d'or,
pour ne plus sentir le manque,
alors tu (?) ton charbon seul dans ton coin,
comme un con, comme un chat, qu'a perdu un machin chat
Chat, grain de sable mouvent
Chat, j'décolle, j’m'envolle, détaché, libérer a jouer,
rigoler, sautiller, gambader, sur ce ch'min
tout est bien,
Va y prend ma main, vient, j't’emmène,
si tu savais tout s'quon y trouve, j'te promet,
mondes et merveilles
Chat, elle étais rayon de mon (?), le seul diamant 84 carrat du perimètre,
mais que veut tu le destin ai pas malin, et l'amour
a comme un gout de chagrin quand il se fait malandrin
Chat, grain de sable mouvent
Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant
Chat, grain seul en mouvement
On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
|
||||
14. |
Impalpable
04:02
|
|||
comment?
on m’vois rarement
j’traine dans les beaux quartiers
j’était toujours absent
dès qu’tu rentrais à pieds
j’suis la pépite dans l’évier
comme une éclipse en été
j’vois peu les endettés
j’ai jamais fait dans l’équité
j’connais pas trop l’Afrique de l’ouest
mais les faubourgs d’Holliwood
16 piges, blonde et teen
j’t’offre une caisse à 20 000
c’est moi qui te donne la belle vie
gout, chocolat vanille
mè-merde!!
j’ai loupé l’bus
encore en retard à Bali
la française des jeux
n’aime pas trop ma guest-list
les casinos m’interdisent
au pire l’état me supervise
pourquoi les cocus persistent?
j’ai rien à voir à l’adultère
c’est un problème de fiance-con
il y a bien qu’elle qu’ai pue le faire
putain!
des affamés surchargent mon répondeur
ouvert aux heures de changes
j’n’ai aucun sens des priorités
j’suis vite sourd
dès qu’un type m’saoule
à priori c’est
que je transforme vite fais un bruit qui court en notoriété
impalpable
j’glisse entre les doigts
change une vie d’un claquement
au pire pardonnez moi
j’suis le coup de vent qui influence tes choix
pour t’ravir ou te décevoir
le bruit qui court dit que la chance n’a plus confiance en l’espoir
impalpable
j’glisse entre les doigts
change une vie d’un claquement
au pire pardonnez moi
j’suis le coup de vent qui influence tes choix
pour t’ravir ou te décevoir
le bruit qui court dit que la chance n’a plus confiance en l’espoir
J’suis c’truc
Qui fait qu’les noirs ont un gros sexe
Et qu’les Arabes volent des mobylettes
A coté d’un Prisunic
J’fais d’ta sœur une choun’
Qui aime se lier
Dans une cage d’escalier
Avec des voleurs de poules
J’ai donné la tchatche aux macaronis
La connerie aux Texans
J’peux faire d’un mec un truc plus flippant
Que le Haka des Maoris
De bouches en bouches
De sauts d’chats en pieds d’biches
J’m’affole, j’informe
J’suis tordu comme un tire-bouchon
De classes en cours d’écoles
Je fais que ta mère
A sur’ment un jour couché
Avec la femme du boucher 
J’aime les p’tits trucs de la vie
Les p’tits ragots épicés
Belle du 2ème, couple du 1er
Vieux du rez-de-chaussée
J’côtoie tout le monde
Toutes classes sociales confondues
Tu m’connais bien, hein ?
On a d’jà été confronté
Un bruit qui court au galop
Deuss-pee comme la syphilis
Aussi vé-nèr que l’typhus
Et impossible à stopper
Impalpable
J’glisse entre les doigts
Change une vie d’un claquement
J’fais qu’Sandra emballe mal
Et que l’gothique de l’école
Boit du sang de chaton
La réputation
Ses problèmes, ses équations
Impalpable
J’glisse entre les doigts
Change une vie d’un claquement
J’fais qu’Sandra emballe mal
Et que l’gothique de l’école
Boit du sang de chaton
La réputation
Ses problèmes, ses équations
j’suis l’envahissant
celui qui te fait sentir comme adolescent
pique dans le coeur à toutes heures mais rouge comme le sang
appelle moi Cupidon
j’te rends croc’ pour un cul bidon
ou accro aux cubis dit-on
j’fais dans l’tragique ou dans le fleure bleue
j’monte ta testostérone dans l’instant
ou te laisse tester sans l’sérum pour longtemps
j’actionne les manettes
affectionne les minettes
j’lâche des tonnes de petits noms
à base de chou et d’bébé ou d’bout
comment me dire non?
j’fous d’la couleur dans ta journée grise
une dose de pudeur pour la go que tu vises
ambiance vahiné dans l’tro-mé
entre deux rames t’as pas idée d’comme j’commet
des coups de foudres à baliser le terrain de connes que je connais
j’te fais kiffer sa mère la brune
et puis j’crée l’manque et l’amertume
j’donne le gout
j’infuse le corp et l’esprit
et j’gomme le tout
j’annule le sort et met l’prix
j’nais dans l’oeil et la rétine
j’suis maqué aux sourires et aux larmes
j’suis planqué dans le souvenir et les âmes
impalpable
j’glisse entre les doigts
change une vie d’un claquement
j’chasse les doutes en tchatchant
trace ma route en chantant bêtement
frappe à gauche en entrant
un battement
et la j’te shoot dans l’tranchant
lentement
impalpable
j’glisse entre les doigts
change une vie d’un claquement
j’chasse les doutes en tchatchant
trace ma route en chantant bêtement
frappe à gauche en entrant
un battement
et la j’te shoot dans l’tranchant
lentement
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15. |
Souvenir
02:55
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Faut qu'j'mette un sucre dans mon putain d'café
Ou qu'j'le dilue avec les larmes qu't'as fait
Faire l'expérience que l'homme se compose d'eau
J'ai l'arrogance d'en perdre des litres au kilo
Difficile d'être solide et d'oublier sa chère
Quand ta chair fait qu'd'un château d'eau t'as l'air
Ça va trop vite à c't'allure, moi tout à l'heure encore j'étais en l'air
Et t'as lu tous mes mots en sniffant mes lignes amères
Mais j'm'en irais raconter mon histoire d'été
Comme un bal d'antan, d'une danse, d'un sentiment datant
Elle est belle ma vie dans mes souvenirs, t'entends ?
C'est au moins ça pour l'avenir, paradoxe à venir
Est-ce que j'ai passé l'pire ?
Tendres images à étendre
Et tant d'cris d'rage à entendre
Entre comprendre, méprendre et s'apprendre
Ça prend trop d'temps à s'détendre
Quand on s'éprend à se pendre
Y'a qu'les baffes qu'on sait prendre
Et les anges heureux deviennent vite dangereux
On s'promet, on s'promène et on s'guérit
Après on s'remet, on s'domine et on s'aguerrit
Un été d'sept ans, un été dansant, un été pleurant
On était un, on était deux, on était pas tant
Summertime, ou l'temps d'un été
On est éteint, on était deux, on est épatant
Souvenir, souvenir, she's my souvenir
Souvenir, souvenir, she's my souvenir
Beebap lula, she's my baby
un p’tit bout que je loua sur une ile that day
Je t'offre une fleur noire en cornée
Cornées comme les feuilles de tes livres noirs
Et noir comme la cornée de mon oeil, ivre au bar
Libre mort, dors dans ton trou d'amour, amen
À peine mort, voilà les souvenirs qui s'amènent
Fonction vitale au service minimum
Crois pas que j'me complais quand j'crève ma bulle d'hélium
C'est un couplet minimal au mieux
Plus d'feu, plus d'ailes, plus deux
Pluie lourde, pluie d'elle, pluie sourde
Summertime, où l'temps d'un été
Il se meurt d'elle, autant qu'du passé
Tourner la page c'est assez sortir d'la cage du passé
Triste sort que d'brûler son propre décor
Trop d'effort que d'la rayer elle sur son corps
Réveiller celle qui s'endort
Révéler ceux qui sont forts
On s'en sort, on censure, on s'rassure
Paraît qu'on s'en sort on m'assure
À trop attendre j'vois plus l'but à atteindre
Et je vois l'autre teindre ma vie d'un gris peu tendre
|
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16. |
Mr 2007
03:22
|
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MR 2007
Y a l’paumé le pov’ gars
L’raisonné, l’pigeonné
Celui sur qui le r’gard se pose pas
Le prisonnier
Le timide, le looser
Qui rêve d’une teenager
Qui sort avec le leader
De la bande d’à côté
Le meneur est idiot
Il a l’regard qui tue
Le sourire qui tue
Le bronzage d’institut
Le vicelard traîne avec
Fournit la C.C.
Pour les yeux de Cécile
Il a promis de cesser
Y a le stressé, le speed
Le mec toujours pressé
Y a l’jaloux avide
Qui veut pour exister
Le mythomane raconte
Le prétentieux humilie
L’avare compte
Le neuneu veut une Lamborghini
Celui qui sait pas
C’qui veut, c’qui veut pas
Qui s’esquive dans la fonfon
Car le cœur des hommes est trop froid
Y a le vé-ner qui s’lève
Et l’cassos qui l’a cassé
Y a l’mec select
Qui veut un style déclassé
Y a celui qu’a mal à l’âme
Qui trimballe son vague à l’âme
Comme un banc de corbeaux
Qui survoleraient Paname
Le cocu qui sait pas
Que sa petite pépe
Fait tomber ses peu-sa
Sur un air de bossa nova
Le malfrat
Le mufle
Le goujat
Le barjo
Le boulet
Le bâtard
Le mastard
Le cageot
J’suis cerné,
les étalons a mèche et les pantalon strech
J’suis cerné,
Les p’tit haut taille xs et les sting dans les fesses
J’suis cerné
Les cheveux gominé, les guchi des minet
J’suis cerné
J’suis cerné
J’suis cerne
J’parle avec des mots d’travers
Pour fixer l’context
J’pars avec un peu d’retard
Pour boucler c’con d’texte
Meme si c’est pas la mer à boire, et si c’est pas la peine d’y voir
Ici y rien,
et si rien à voir ici c’est pas la mort
c’est qu’y a rien a boire
passe a l’epicier d’abord
j’veux pas m’faire chier dehors
entre des tasses et des cador
c’est décadant, dépitant et degradant,
d’se deguiser d’abord
à danser la mort sur une piste plein d’porc
j’suis pas friant des dernier tube trop fort
ni des pas d’ danse sur l’dance flowr
j’suis en deuil et j’pris pour toi l’ami
sur ma feuille, mon encre coule des larmes à vie
et transcrivent mon humble avis :
c’est la fin des utopies,
ça m’rend aigri et nonchalant
ça m’laisse dans l’gris les bras ballant
alors j’m’amuse à en faire ma muse,
une grosse muse bien dégueulasse que j’abuse
impersonnel, sans corps ni tête
un personnage sans queue ni tete
mais essenteil a mes recettes
c’est monsieur 2007.
Que j’dissèque dans mes dicerts
Quand j’suis sec, mais j’le dicerne
J’m’en bas lek' si ça t’concerne
Pas ou pas , toi, et ta secte ou koi
Que tu l’accepte ou pas
Aséptisé je crois,
Assez tisé ptit pour cette fois.
Prend tes valises et casse toi
J’suis cerné,
les étalons a mèche et les pantalon strech
J’suis cerné,
Les p’tit haut taille xs et les sting dans les fesses
J’suis cerné
Les cheveux gominé, les guchi des minet
J’suis cerné
J’suis cerné
J’suis cerne
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17. |
Interlude III
00:48
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18. |
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LE PLUS BEAU CUL DU MONDE
Elle avait l'plus beau cul du monde
Un minoua à faire rougir le ciel
Une chatte sucrée de couleur blonde
Et des p'tits seins au goût de miel
Du haut de son accent d’soleil
Elle me parlait sur l'strapontin
L'écho de sa voix de merveille
M'sortait du métropolitain
Moi j'me fatigue pour qu'elle accepte
D'aller partager un café
Au cœur de la ligne 7
Elle m’dit qu'c'est l'heure d'aller taffer
J'lui dis vas-y mignonne
Donne-moi ton numéro d'phone tel
J'te prendrais jamais pour une conne
T'as l'air de m’donner la vie belle
Une fois sortie seul dans le métro
Je repense à son cul d'excellence
Bombé et rare comme l'indigo
Ça swingue quand ces hanches s’élancent
Elle avait l'plus beau cul du monde
Et des sourires pleins d'arcs-en-ciel
Une chatte sucrée de couleur blonde
Et moi son numéro de phone tel
Trois soirs après pas loin de Paname
Dans un restaurant un peu chic
Me belle baby miss classe madame
M'faisait des baisers exotiques
Elle me raccompagnait chez moi
Pour aller boire un dernier verre
Elle était blottie dans mes bras
Et me fixait de ses yeux verts
Me demandant c'que j'pensais d'elle
J'lui lançais un regard surpris
J'lui dis putain comment t'es belle
Ton cul c'est d'la géométrie
Les formes précises j'm'en fous un peu
Maintenant qu'tu veux du sentiment
J'vais t'démontrer juste un p'tit peu
Comment peuvent aimer les garçons
On fait l'amour dans tous les sens
Son corps était de toute beauté
Ses gestes exaltaient tous mes sens
Mon cœur pour elle allait voter
Elle avait l'plus beau cul du monde
Et mon cœur était dans ses mains
J'étais accro à sa chatte blonde
J'lui aurais fait 24 gamins
Elle avait l'plus beau cœur du monde
Et d'la tendresse plein les yeux
Une chevelure de couleur blonde
C'est avec elle qu'j'étais le mieux
Lors d'une journée où tout va mal
Elle me dit qu'elle ne m'aimait plus
Ces mots pour moi étaient fatals
J'me d'mande comment j'ai survécu
Elle avait l'plus beau cul du monde
Et mon cœur est en mille morceaux
Et chaque soir mes yeux n'inondent
A cause d'un changement d'métro
|
||||
19. |
Schizo
03:33
|
|||
SCHIZO
J’accouche d'un texte sans nom
Car plus de chance
De finir orphelin que "d'sang mon"
Pourtant reconnu "franc-
...çais" sur papier d'origine
J’recycle une idée mainte et maint fois
Suinte mon encre encor une
Croix sur mon carnet des choses à faire qui l’ seront pas!
J'abuse mon esprit pas à pas,
Demain c'est sûr: ça commencera comme ça!
En attendant j'baptise mon texte: Al .
En devenir seulement,
À démentir salement,
La rumeur qui m'hante moi même ou a moi même.
Ils sont combien dans ma tête à faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à faire la tête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la tête
On dit qu'il faut "9 mois" pour être entier
Mais combien pour être bien fait?
-"Une vie pour être rentier
D’un placement neuf.
-hé qui t'es?"
L’premier que j'crois connaitre en m'levant,
Le ventre vide et l'regard béant.
L’second qui revient dans ma gueule en me l'enlevant.
M’élevant au troisième "moi" : j'acquiers une connaissance éparse
Sur l'deuxieme, c’est par ces vers que j'pige que pas tous ne m'aiment
Et me séparent de moi même. Oula!! J'm'enmelle dans ces pas
-"Tu m'emmènes ou là?
-Je ne sais pas"...
Ils sont combien dans ma tête à faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à faire la tête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la tête
Mais faut-il pressier qu'un schizophrène
Fait de "neuf moi" ne farine
Pas a l'approche du 4eme:
Le trouillard, le connard, ou celui qui s'couche tard.
Celui qui ma noyé dans un pétard,
Et c'est ici que les choses se corsent: le cinquième.
Car à présent, j'régresse au centième !
J'agresse mon être par cette flemme,
J’tourne en rond, enfin sur moi même...
En attendant l'autre...
Celui qui me suis comme mon ombre,
La face sombre, c'est là que j'sonde
Et l'onde de choc devient feconde: voilà l'sixième!
Je m’élève au rang de créateur sous spleen. Anciennement splif
Sur mes lèvres, du genre qu'a peur d'finir has been en s'arrachant le tif…
J’continue donc mon voyage au septième Ciel!
Plus facile à dire qu’à faire.
J’zappe le l'huitième, baptisé faux Roméo,
Parce qu’il faut l' remuer pour qu’il s'exprime ou reste muet
Face au neuvième qui prend d'la place, arrogant,
Sûr de lui lorsque l'argot danse
Sur l'beat sans gants, jusqu'a narguer les gens.
Ils sont combien dans ma tête à faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête
Ils sont combien dans ma tête à faire la tête
Ils sont combien dans ma tête
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20. |
1 meuge
07:57
|
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UN GRAMME
J'veux un gramme de finesse dans c'monde où je chute
je vis je trame la tristesse dans c'monde de brutes
c'monde, inondé d'immondices quand le vice, les sévices ont raison de nos vaillances
pour nos âmes, le diable fait preuve de mendicité
qu'tu sois homme de haute instance ou bandit de cité.
te voile pas la face, tout n'est que barbaresque,
tout n'est qu'une maudite farce ou un refus d'allégresse.
l'évolution mal employée depuis des décennies,
À agresser la nature à détruire des ethnies,
fait qu'il n'y a plus d'gramme de compassion ou d'chance.
y'a trop gramme d'orgueil et d'kilos d'arrogance.
regarde un peu tout est en train de péter
l'égoïsme nous ferme les yeux, la haine va nous les crever.
mais attention à la rustine quand la colère rutile,
sur l'épiderme de nos termes et d'façon subtile.
j'veux un gramme
la légèreté d'un moment d'môme,
ou l'mythe d'une cour de récré,
j'veux pas grandir comme tous ces clones,
au rythme de besoins créés.
j'préfère mon bon vieux maitre,
que cet être uniforme qui s'fait mettre.
c'est pourquoi j'scrute les visages sans cesse,
j'bute sur l'pourquoi du paraître,
et sur l'comment du plaisir commun observé.
j'sais que c'est des moments d'solitude, cet excès
ponctuel d'lucidité, qui m'fait flipper sur l'sujet.
j'sais pas comment l'prendre,
encore moins comment le transcrire.
j'écris pour moi pour ceux qui transpirent.
un gramme de finesse dans un monde où j'chute,
un gramme de détresse quand tout le monde dit « chuuuuuut »
un monde fait d'pubs où pute fait vendre c'est l'but
ou d'pub où l'but c'est d'vendre des putes « chuuut »
mais y'a pas d'surprise, pas d'cerise sur le gâteau,
des règles acceptées par tous,
certains taffent pour rien,
d'autres t'laugh à la gueule, lave les tiens.
un monde à deux faciès, 3 vitesses, dix milles détresses.
des jours avec, des jours sans
stress,
mais là c'est sombre,
un texte d'une journée d'ambre et lassé de l'ombre.
et cloitré dans ma chambre et là c'est l'gong,
le moment où j'plonge,
une apnée d'une soirée où j'rêve,
attelé à une monture de rêve.
j'trace ma route sur l'bitume,
gauche droite, j'titube.
j'dis merde à celui qui crève,
j'balance ma putain d'trève et tous mes idéaux.
j'résous les problèmes à coups d'dictons,
mes nuits sans sommeil à coups d'cachetons.
mais putain, lâche ton idéal de vue, ou accroche-le
mets ton argent d'côté, construis ta vie d'beauté
mais putain regarde ce qui se passe à côté
meme le bonheur est coté, nos heures comptées.
alors je scrute à la recherche d'un gramme de finesse dans un monde où j'chute.
je scrute à la recherche d'un gramme de finesse dans un monde où j'chute.
j'veux un gramme de finesse dans un monde où j'chute. [x2]
j'veux un gramme de finesse dans c'monde où je chute
je vis je trame la tristesse dans c'monde de brutes
c'monde, inondé d'immondices quand le vice, les sévices ont raison de nos vaillances
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