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sans. chantilly

by odezenne

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  • Record/Vinyl + Digital Album

    Réédition du 1er album du groupe odezenne en Vinyle chez Universeul
    >> L'achat du disque comprend:

    + 21 tracks
    + textes dans l'artwork du disque
    + bonus & ghost track ("chat suicide" et "lapinou cokinou")
    + version digitale de l'album

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Réédition du 1er album du groupe odezenne en CD digipack

    >> L'achat du disque comprend:

    + 20 tracks
    + 1 bonus track "lapinou cokinou"
    + livret avec texte et artwork
    + la version digital top qualité de l'album
    + et de l'amour

    F&H

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  • CD - pressage originale 2008 -
    Compact Disc (CD) + Digital Album

    Édition originale du 1er album du groupe odezenne en CD digipack (pressage 1000 exemplaire)

    >> derniers exemplaires édités en novembre 2008 et retrouvé planqué chez et par le père d'alix

    + jamais distribué.
    + le groupe s'appelait encore o2zen
    + la pochette n'était pas censurée

    ce disque comprend notre amour originel
    et souvent il est accompagné par une bouteille de whisky ou de rhum vieux.

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    Sold Out

1.
Préambule 01:29
2.
Assez 02:54
ASSEZ Assez Des pressions quotidiennes assez Dépressions à la chaine assez Surplus d'consommation assez Des tentatives veines assez. Du virus de la haine assez... De ces immolations assez D’la manipulation assez De devoir dire amen assez Des ricains qui s'ramènent assez Des forces démonstrations assez Des fausses révolutions assez Assez, assez, assez C’est les guerres qu'on exporte, Les valeurs qu'on colporte, ...C'est peut être l'inverse, peu importe… La pudeur qu'on escroque, Le malaise qu'on importe. La chaleur qu'on oublie, La patiente qui faibli. C’est la connexion, c'est le haut débit. C’est mon téléphone et mon forfait pourrit. C’est la dépendance qui nous régie, La frustration qui nous envahi. C’est le premier amour qui marque à vie, C'est les besoins qu'on nous crée Et la société jetable qu'on nous vend A côté d'une poubelle déjà démodé. C’est les carcans, Les idées reçues, L'enfermement, La peur et l'aveuglement. C'est l'individualisme triomphant. C’est l'argent. C'est qu'il y a pas assez d'personnes Et trop d'gens. C’est le vieux qui marronne, C'est l'caïde qui s'couronne, C’est l'prof qui méprise C'est l'riche qui s'étonne. C’est les médias qui déguisent, C'est la bêtise qu'on clone. C’est l'minet qui ce la donne, C'est la haine qu'on attise, La chaine qu'on brise, Les putes qui séduisent, Le juge qui fredonne. C’est l'poids de l'entreprise, C'est l’dieu, c'est l'symbole. C’est les erreurs qu'on gomme, L'orgueil qui rayonne, La chance qu'on nous brise, L'indifférence comprise par tous. C’est l'batard qui claironne, L'étranger qu'on soupçonne, Les gens qui se suffisent à eux même. …. Y a des lagons bleus sur la lune M’a dit un monsieur un peu fou Un vieux lascar des rue Qui devait être un peu trop saoul Y a des singes savants Dans les écoles de Paris M’a dit ma grand-maman Un jour sur le quai de Bercy Y a des tigres du Bengale Dans le zoo de Vincennes Félins qui crèvent le dalle Et qu’ont pas l’allure saine Du soleil dans les fossettes Et mon cœur plein de fougue Me tape des pieds à la tête Maman m’a dit Que la mer était verte Là où l’homme en famille Bronze le cerveau inerte Papa m’a dit Fils, rends moi fier Deviens libellule Dépasse les montgolfières Alors j’ai pris du zèle Et j’ai volé sur la planète Plus vite que les gazelles Plus haut que les comètes J’ai d’mandé aux pingouins D’aller aux Baléares Ils m’ont dit qu’il était trop tard La mer là-bas sent le shampooing J’ai d’mandé aux étoiles Pourquoi vous êtes plus à Paris La réponse fut brutale « Ton ciel tonton est pourri ! » Et puis j’ai r’gardé l’être Pour qui j’ai du dégoût Prier à sa fenêtre Avec 3 kilos de bijoux
3.
EN BAS DE MA FENETRE En bas de ma fenêtre
 J'ai vu planer l'être 
La tête remplie d'eau
 La mine un peu bébête 
Qui f'sait de la couture
 Avec son avant bras
 Fixe goûtu cueilli a Porte des Lilas

 Ses baskets blanches
 Étaient devenues grises 
Comme l'héroïne
 Qui lui faisait la bise
 Vu le souffle du vent
 Y a des bisous partout 
Cachés dans le fond
 Des petits sachets blancs 

Ca va plus loin qu'le périph'
 Y en a même à Bab El Oued 
Chez les aborigènes 
Sous la tente d'un touareg
 Tout ça c'est humain 
Tout ça c'est commun
 La came, son coma
 Dieu créa l'homme, l'homme la créa 

A chacun son opium
 Chacun ses opinions 
Mais sur ce forum y a une pompe dans un bras 
Personne ne relève 
Ca c'est l'habitude
 Et de ma fenêtre
 J'me dis qu'le monde ne va pas 

En bas de ma fenêtre
 J'ai vu marcher l'être
 Une casquette sur la tête 
La mine un peu métèque 
Stan-Stan Smith aux panards
 Banane à la ceinture 
Octogone dans la main 
Il déambule sur l'avenue 

Pin pin pon pin pon 
V'là l'poulet basquaise 
Paroles, poussettes 
Patates, menottes
 Cric! Aux poignets 
Fourgon cellulaire 
Crise de nerfs 
Sur un banc, salement menotté 

Youssef Ben Hathman 
Fleuri de Mérogis
 Devenu détenu
 9 4 426 
Compte les barreaux 
A l'ombre du soleil 
Interminables journées 
Longues comme la Tour Eiffel

 A chacun son opium
 Attention à l'O.D
 Six mois fermes 
Pour un contrôle d'identité 
Personne ne relève
 Ca c'est l'habitude 
Et de ma fenêtre 
J'me dis qu'le monde est pété 

Alors je ferme le store
 Et fini mon histoire
 Comme un triste sort
 Jeté par désespoir
 Ma f'nêtre n'a pas attentu 
Un nouveau président 
Pour m'raconter 
La connerie d'ceux qui l'ont élus 

Simple information 
L'inspecteur Machin Truc 
Fut démis d'ses fonctions 
Pour une séquestration 
Pin pin pon pin pon
 Papa 
Poème du dimanche 
Papa
4.
Dis moi 03:01
DIS MOI Hé toi ! Dis moi, dis moi, dis moi, dis moi... 
Dans quelle mesure j'suis autre ?
 Comment j'mesure si j'me vautre ?
 T'façon j't'assure notre vie j'finirais par l'avoir a l'usure
 Ou autrement dit, comme on dit
 J'me ferais une raison
 A défaut d'me frayer un chemin dans c'de-mon
 A force de chasser l'dragon et l'démon
 A force de chasser l'dragon et l'démon
 
 Spectateur de c'théâtre sociétal juvénile
 Ou l'décor tourne comme un disque d'vinyle
 Scratcheur d'mon idylle
 Représentation sous influence de nihil
 J'comprendrais p't'etre ces rôles
 Qu'on prend, c'est drôle
 Avant d'être sénile
 Comprends qu'j'm'affole
 Méprendre c'est l'deal
 Mais prendre le fil
 D'une vie comme il vient
 Comme on attend une file d'attente en chiant
 Qu'notre tour vienne en vain
 J'caresse des moments d'vérité
 Mais tard le soir j'suis dérouté
 Laisse tomber les sincérités [s'in-
 -sserer dans l'rang serré
 A commencer par l'jean serré
 Les cheveux gominés
 C'est l'modèle dominant qui t'domine
 Dans l'modèle variant j'ai deux mines
 Ou tu sautes dans l'déviant comme sur une mine
 
 Le choix d'ta ville (so yes sir)
 Le choix d'te casser (so yes sir)
 Le choix d'ta casba (so yes sir)
 Le choix de l'habiter (so yes sir)
 Le choix d'ton boulot
 Le choix d'le quitter
 Le choix d'ta femme
 Le choix d'l'aimer
 Le choix d'ta came
 Le choix d'l'arrêter
 Tes potes, tes clopes, ton canapé, ton tel et ta salope
 Ta télé, tes Nike Air, ta tise et ton grand air
 
 Une liberté qui s'résume a OFF/ON
 Alors j'la lâche au microphone
 Un code binaire, une succession d'choix
 Zéro/un - oui/non
 Acquiescement/refuse sciemment
 Une suite de marches constamment
 Et d'carrefours affligeants
 Mais pas d'U-turn consternant car
 Une note d'optimisme malgré tout dans c'constat alarmant
 C'est qu'de rencontres en rencontres
 Tu finis par trouver l'amant
 Ou l'aimant
 Et y a des souvenirs qui t'rappellent comme un aimant
 Plus précieux qu'un diamant
 Une larme chaudement, versée tout simplement
 Et j'dis merde a celui qui dément
 Celui qui vomit sa vie lâchement
 Celui qui, tapis dans son trou d'souris sort sa lame et ment
 
 Dis moi, dis moi...
 Dans quelle mesure j'suis autre ?
 Comment j'mesure si j'me vautre ?
 T'façon j't'assure notre vie j'finirais par l'avoir a l'usure
 Ou autrement dit, comme on dit
 J'me ferais une raison
 A défaut d'me frayer un chemin dans c'de-mon
 A force de chasser l'dragon et l'démon
 A force de chasser l'dragon et l'démon
5.
Tic Tac 04:25
TIC-TAC Tac / Tic – Tac Tic - Tac / Tic - Tac Tic - Tac / Tic – Tac Tic - Tac / Tic - Tac J’ai plus d’stress, mais la vie m’joue des tours Tu vois j’m’engraisse, et j’arrête pas les détours Les jours J, c’est pas qu’j’rougit, mais j’oublie, La vie mon joujou, plein d’ rencontre et d’bise sur mes joug Vestige d’un passé qui fut mon bijou Maintenant je joue avec ma mémoire à genoux, et j’en joue Tic tac Mes vieux décors s’entêtent, je jongle avec des visages sur des corps sans tête Plus d’plomb dans la tête, que des mirages et des plumes qui m’rendent bête M’donne un destin léger et m’laisse en marge allonger J’contourne les obstacles tant qu’je peux, mais l’conteur tourne M’amène au point critik, au point qu’j’nécessite une aide médical, c’est l’hic Bestial «je combats au poing » k’jcrie et des tics j’chop Hérétique flop, j’écrivais hip hop, Amène moi une bière ou une civière que j’m’echoue, Des béquilles ou des quilles dans les choux, Tic Tac, tic tac tic Un nuage d’image floue J’pars en vrac avec mon bic, Bac en poche épique, Sac « à domatic » (= sac à dos automatique) Lac de larme antique, De bric à brak, J’braque ma case en brique, Ou mieux qu’tout : Les souvenir imbriqué d’une belle, Une demoiselle qui m’faisais du zèle et qu’avait tout pour elle. J’nécessite une autre miss avant ma cécité, Une voix suave, pas trop épave, douce comme elles savent, Voilà maintenant ça c’est cité. Tic - Tac / Tic - Tac Comme j’te dis, c’est pas qu’j stress : mais la vie m’joue de tour ! Ou plutôt m’joue son tour : J’détour des tonnes d’image sans contour, J’appelle des mots sans voyelles, Je compte les clopes dans les paquets d’vingt J’repette tout l’temps les meme refrains Pour mes anecdotes, y a pas d’antidote ! Alors tu t’calme, t’écoute et tu fais style que t’es mon pote... Comme ce vieux focu qui squatte sa chaise au bout d’la rue et qui ma vue, Salut ! On s’était donné rendez vous dans dix ans t’as vu... Tu devais payer ta bière au pmu d’l’avenue, vendu ! Tic tac, Et l’heure passe, et le repas repasse et leur pas recasse Tic tac Et ma vie trace, mes os se tasse Et moi je trépasse Tic tac Tac / Tic – Tac Tic - Tac / Tic - Tac Tic - Tac / Tic – Tac Tic - Tac / Tic – Tac Jeune insouciant Sans soucis En santé d’fer Je n’ai jamais connu la guerre Ma tête porte une casquette Mon squelette est intact Aujourd’hui je n’entends pas le tic-tac De le montre J’ai les phéromones Axe Inca J’suis frais La vie ne m’a pas Trop tricard encore Les poules, la gnole La bamboula J’les supporte sur le petit doigt Et les fais tourner, mémé Les nénés les mastique Baby bombastic Wesh j’viens du 92 Tiens fume mon shit au pneu Et ouais, j’suis un ne-jeu Qui cause en verlan Comme la levrette Vigoureux et séduisant Papy tu fais plus le poids T’es séché Il m’reste encore bien des étés Pour pécher Tu trembles, j’suis souple T’as la sagesse, j’ai l’inconscience Tu es seul A moi seul Je suis un groupe T’as vu plein de paysages Moi loin de chez moi J’me sens dépaysé J’m’en super tape des fjords et des alizés Mon créneau c’est plus la drague Sur les Champs Elysées A boire un millésime Mais ça tu peux plus l’faire Tu t’retrouves là Du-per Comme un cleps qu’a plus d’flaire Ahahahahah Tu deviens gaga, parkinsonien En mode vibro Qui se souvient plus de rien Beuh beuh beuh beuh beuh Le temps a du punch Les vieux sont nos maîtres ? Avant de m’enseigner vos préceptes Venez gagner au 100 mètres
6.
DANSE DES MORT A la tienne! les dilemmes s'posent rarement la nuit l'ami: mes erreurs s'font des pensées, puis s'font défonçer et j' clean les taches pour celui qui passait j' noie des erreurs dans mes verre gros on s'veux désiré ...pfffff....une merde de trop l'ambiance fait s'feutré c'texte entre mensonge et maniement on s'ronge evidement mais reste des petit cadavres que j'l' lest faut que j'les coule au fond d'mon cerveau c'con m'test... merde! j'l'ai mal découpé l'salaud! son corps pue dans mon conscient sans bédo j'l'ai trouvé sale seul dans mon lobe frontal sale au reveil, un corps qui remonte pendant la nuit quand j'méveille, toujours la meme et l'début des ennui qui s'amene faut dire qu' j'en sème, des macabés qui m’gènent dans ma tete c'est mal agencé ou j'en sais rien mais j'ai du mal à danser. Des erreurs que j’dissous comme une histoire a six sous Occulter les soucis quand j’traine assis sous mon tas d’ordure a ficeler pas difficile de les tuer mais ces corps m’encombrent à se demander qui tu es les jours sombre Dissimuler dans une grande fresque, une garce ! décidément une farce cette « mémoire éparse » c’est parce qu’les traces que j’laisse blessent lacéré par des lames oubliées une coupure d’ame sans son ni sang, une souffle, fffff !!! Des innocent un chuchotement souviens toi de c’que t’as fait ! on est la somme de ses actes en effet, danse des morts, danse des morts, fini l’ami dans c’décor, dans c’décor, fini l’ennui Y a tant de bibelots Dans mon esprit pressé Images du passé Composées de grelots J’ai vu des froids au cœur Plus stérile que la banquise Je ne souhaite que couleurs Et sable fin des îles Marquises Issu d’ici, déçu Avec des cis et des ças Des superbes en dessous de soie Et des amis sous perfu On canalise Le mauvais songe au cannabis On analyse, on banalise Mais rien ne s’oublie Les erreurs La jeunesse Le futur Les instincts Les spectres et leur dégaines d’esthètes Qui tiennent le train Y a des mauvais souvenirs Qui un jour te côtoient Avec un langage courtois Un sourire de pacotille Tu les croyais fumés Enterrés et bénis Mais ils sont venus t’plumer T’faire suer et t’punir Le mouvement ne se gère plus Personne ne souris Les cœurs ont l’air gercés Et les esprits trop tendus Quand j’croise la vie J’lui offre un bouquet Pour ouvrir le loquet De son cœur perroquet Comme ça elle s’répète Comme ça j’vois v’nir Ça m’rend un peu moins bête Quand j’cause avec mon av’nir
7.
Interlude I 00:33
8.
FEUILLE BLANCHE A 4 contre 1 Ma main Maintient le stylo Ma bille roule sur les lignes de c’paysage vierge J’ai l’vertige des premiers mots Placés très hauts Vivement la chute mais pour ça faut qu’je gamberge J’me fais argonaute De c’panorama Octogone à la main Mes idées font du pogo Y a plein de trucs dans ma tête J’ai pas pied, y a pas de mer Mais je lâche quand même l’encre Au cœur de c’t’univers Mine qui fait des loopings Forme consonnes et voyelles Assonances sans annonce Singulier et pluriel Métaphores finement filées Trois branches de thème Que tu fais rev’nir Dans des p’tits carreaux perforés Une pincée de syllabes Sel et poivre sur les rimes J’étale le bleu marine Quand l’alphabet se ballade Feuille blanche Un terrain Groenland Une piste de danse ambulante Pour faire swinguer les idées Et ma tête se vide, Principe, des vases communicants Commun mais quand... L’commun m’nikant Comment communiquer Si l’unique point manquant commun manquait ? Face à ma feuille blanche Tracer des sentiers d’encre Encre lâché près d’l’archipel vierge Nager jusqu’à la rive Berger d’mon troupeau d’mot Transhumance du flow Perdu au milieu de c’désert blanc Îlot glacé Ils l’ont souillé idiot Et là, m’voilà dans mon no man’s land hello Hélas Ici Pas de traces préexistantes Face à cette abstinence Je tente une direction sans pertinence Rebrousse chemin mais pas d’repères à l’horizon Repousse demain mais désespère alors qu’ils ont... ...Epousé ma main A travers l’stylo que j’tiens Et tant pis si j’me perds : J’plante ma tante ici !! Respire un peu l’air, Juste pour tenter si Ma futur ville s’construit ici, tâter si La place pour l’verbe ainsi Palace de glace aussi Au service de ma poésie, une fois d’plus, juste une fois d’plus Ma feuille blanche se remplie...
9.
DESTIN CROISÉ Smoking Armani Bronzage Miami Manie les madames Des midinettes aux super nanas Cheveux dans le vent Mocassins brillants Un sourire à la menthe Une machine à séduire ! Tout me réussit Porche Cabriolet Les coups de malchance Je leur ris au nez Une soirée tendance Biche qu’a de belles hanches Danse danse, danse du paon Dans son cœur j’ai fais pan ! Deux soirées après Love in the motion J’m’en fous de ses gosses C’est une vraie cochonne Une fois par semaine Rendez-vous au telho* A l’heure de l’apéro Elle est un peu bohème Le reste du temps Je sculpte mes paqu’rettes Position missionnaire Et j’fume une cigarette J’ai l’style L’aisance Les tiffs gominés Avec une langue exercée à embobiner Alors j’en profite Car il n’y a qu’à moi Qu’elle ose proposer Ces images inédites 12 rue Jean Jaurès Au bar du coin Je sors de chez ma princesse Y a un mec dans son coin En train de chouiner Sur son shoobidoo Qui lui a offert Des cornes de caribou Ironie du sort, Destin croisé Comme un tir au sort J’ai pioché mon café Rue Jean Jaurès Comme un compte de fée Le café du bonheur On s’en défait. Il rentre dans l’bar S’accoude au comptoir Jette un œil éclairé dans mes bulles, D’ma bière nulle Ne sait qu’une Triste histoire vaut mieux qu’aucune M’a fais s’lever cocu somnambule Sur le fil du rasoir funambule Je jongle entre mes angoisses et mes traces, perd pied Qui m’test et traine a pied lesté dans l’bitume Ma tête une enclume, il manque une fille dans c’présent Les secondes planent j’le pressens, reste un calme oppressant Donc c’est cul sec en m’pressent C’est con, la seconde seconde s’écoule qu’à pas d’enfant La minute se fait heure en ces temps, il se fait tard en même temps Pour ce fêtard de trente Troker ses fesses pour tristesse Qui m’laisse là...en laisse N’est ce pas ? Mon lest y est de trop Blesse mon estime, mais est-ce de trop ? Epine épaisse : d’amoklesse ? Épée ou pas une peste ma nana Que j’bouffais comme une split banana Et m’voilà là, à m’voiler la face en face de c’gars là-bas Ce mec qui fait l’as et qui sans q’j’sache s’fait ma nana Ironie du sort, Destin croisé Comme un tir au sort J’ai pioché mon café Rue Jean Jaurès Comme un compte de fée Le café du bonheur On s’en défait.
10.
EXISTE PETIT BOUT DE RIEN resister aux pressions exterieur, exister extension du domaine de la lutte, resister grandir c'est s'resigner on oublie ses combat pour pas saigner aversion d'lechec, et matt: les chek paye les conflit d'conscience en date pour chaque fois qu't'as bu la tasse dans cette mer d'information en masse j'me noie moi, chaque fois que je suis dans l'média espace vision du monde manipulé, texte bien articulé, contexte esseulé, prétexte? "laisse les!" poison acidulé... a les entendre notre sort est sceller dans leur flash ciselé sillé nos ailes pour des lavage de cerveau-salé si y a du zele! tour des ravage aux 20h ça l'est dans l'arene bailloné par les sbires d'la reine autre part qui tire les ficelle, marionnette ou pantin, nous voilà tous putain /de mac au succes-succin le tout diffuser comme un vaccin au virus de la parole tous muet comme des carpes et drogué comme vos idoles un formatage qui laisse tout l'monde sans boussole planter sur l'sol, accorder sur la meme clef d'sol à rever d'avanture, de voiture et d'un meme futur manifeste d'un rap sans "c", sensé t'apporter un point d'vue penser juste penser, panser des blessures invisible, passé sur une vie divisible en strophe et y mettre en apostrophe l'essence d'un mal amorphe donne moi l'ammorce, avant qu'j'explose donne moi la main avant que j'iiiimmmplose Clip/ Mascarade indescente j'flip/ quand sera la descente vas y consomme, achete de l'image et consomme qu'on s'marre un peu on est bien quand on consomme on est quelqu'un qund on consomme on s'consumme comme on s'consomme Pleure petit bout de rien Ça fait toujours du bien Au milieu de que dalle De se sentir quelqu’un J’brode mes textes Avec des plumes de paon Et pleure des larmes d’encre Pour les armes qui font pan Trouves ça démago Je m’en arrange Fuir la tristesse, la vraie Ça me dérange J’vois la zer-mi Plus loin qu’le bout d’ma rue Certi d’arrêts d’bus J’ai un boul’vard d’idées en tête J’déconnecte ! Car ici ça vend Eve Les cheveux peroxydés Et du Botox dans les lèvres Ici ça pue Ici c’est gris Le monde est fada Ils mettent de la pression même dans les canettes de soda Pourquoi y a tant de nerfs dans ma viande Dans la pub les bestiaux Sont pépères dans les landes Au cœur d’un champ de lavande Alors j’flippe, balise Triple lutzs piqués Ouf ! Paris Hilton a compris l’sens de sa vie Regarde nos idoles Avec leurs airs de Barbie Ils ont le charisme d’un chewing-gum Dopé au barbiturique Alors j’compte ma pelouse Pour zigzaguer Entre les rifs et les gimmicks Du saxo de mon blues J’préfère les voyages Au dessus des nuages Bras d’ssus bras d’ssous Avec une petite coccinelle Déconnexion !
11.
CA VA CA VIEN La vie ça va ça vient c’est comme l’argent faut pas s’en faire Hé mon cul ! la vie ça va, et ça viens et ça reviens pas comme ça bien sur qui faut s’en faire j’fais parti d’ceux pourtant qui s’dise que meme par temps d’pluie : sont partant on pari pour ton salut par tant « si » J’fait parti d’ce pourcent qui tise pour ça les memes nuits qui s’guerise au pur son et en ecoute car s’ennuit donc de voyelles j’les parsème et j’fais d’ça une parcelle ou un ilot et j’fete ça au milieu de nihil, ôte ça d’ma vue : vile ! vite c’est l’temps qui passe au "kilo... ...mettre" ça à mille lieux d’mille hôtes ça m’amuse. face ou pile je jette mon deal en l’air en ville et j’file. facile s'il savait au moins quoi en faire la haut mais l’big brother s'avère opportuniste au mieux c’est là qu’la réponse file plus vite qu’un batement d’cil comme j'te dis, j’fais partis d’ceux pour qui quand la fin sonne s'disent que l'temps les façonne plus vite qu'il les facine.. hé! fallait s'y attendre et pas faire la bouche fine maintenant pour moi c'est entrée -plat-dessert, et tant pis si c'est cher!ou qu'j'aime pas tout, au pire j'ferais moit moit avec ma chère et un bisou. Ça va Ça vient Ça vit Ici Je suis De là De l’eau De l’air J’attends Passible Et cible Placide Les années Merveilles Avec des Rayons de soleil Je suis Issu D’ici Déçu D’attendre La chance Avec ses couettes Et son cœur tendre Mais on N’a rien Sans rien Sérieux ? 100 ans Ne feraient Pas s’entendre Moi et moi C’est con Comme quoi Faut bosser Pour exister Persister Insister Inciser Ses regrets Ses peurs Ses doutes Ça va Ça vient Ça glisse Ça tombe Ça sombre Ça s’lève Ça va Ça vit Ça va Ça vient Chez toi Chez moi Les jours Se suivent Et là La chance Pointe Son nez Pour dire Tout bas Bats-toi Comme un lion Arrive Défie Construis Instruis Plus vite que les avions Plus vite que les tornades Qu’une bulle de limonade Noyée dans ton bourbon J’oubliais de te dire Qu’ici il faut souffrir Avec le sourire Pour pouvoir devenir C’est rien Ça va Ça vient Je n’suis Qu’humain Et compte tuer Ma vie demain Copain.
12.
Interlude II 00:41
13.
Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant Chat, grain de sable mouvent Ensevelit par le poids lourd qui pèse sur la fleur en mouvement Desséchée effleurée par l'idée que même pas une brindille la frôlerait Le monde est là, posé, seul, au fond du gouffre elle est Brisée en deux, en quatre, en six en mille poussièreuse mains tenant la bouteille à bout de bras et l'bouchon à la main Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant Chat, j'veux pas finir au bar seul, arsouille, à tiser mon pastis en Marcel A souiller ma destinée, me coltiné ma nacelle Ma dulcinée qui m'harcèle non salement trop de séquelles Là, les prises de consciences viennent, et la raison qui martèle veine jusqu'à s'qu'elle Vaut plus d'être vécue la vie Mêle les souvenirs brisés, tendres Au parfum de rose me donne la nausée, un air de plaisir abusé Une dose de fou rire arrosé "Chat tralala tralala, hein..." "touché !" Y'a du ragout d'loup-garou, dans les chagrins d'amour Des grandes larmes sur les joues qui frappent ta veste en velours S'lundi matin il est pas cool il a comme un goût de mouron Un coup à te foutre les boules, à te requinquer au bourbon T'as ressorti les photos, les coups d'fil des potos Tu repenses aux bons moments à ses petits gestes charmants Mais elle est partit, avec le vent qui siffle T'as perdu le bleu de ses yeux ainsi que son récif Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant Chat, j'vois du soleil quelqu'un m'appelle et j'le vois Sur cette route et je trace... je trace... Et me voila sur des rails, tout roule tout baigne mais pourtant un truc déraille Et je coule, coule, jusqu'au jour où j'me réveil avec ce truc indescriptible, cette envie irrésistible.. chat... "Touché" Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant Chat j'vais tiser, mais loin d'moi l'idée de boire Car même pas un soir elle finira au comptoir trop belle, trop fragile, trop pieuse, trop quoi toujours trop a fleur de peaux,d'fleurs posé sur la fnetre doit être arrosé tout les quinze jours ptet Chat, une joue collé au verre d'la noce, magie d'la nuit d'noces plus qu'a ronger l'os de l'alchimie, dans ma derniere crise d'insomnie, nan seulement trop d'séquelles, j'preffere penser qu'elle vaut plus d'étres vécu la vie sans séquelle qu'on crève déchu au parfum d'canelles a droite, a gauche, les décisions prisent pel-mèl dans mon pelé-pelé j'reste Zen, en quete d'un méssaine j'pense a ma belle, Histoire qui s'contruit jours a jours des virages tours a tours un jeux de consonnes et de voyelles, des textes en faire sonner la truelle de toute façon n'ai cruelle peu d'angoisse et d'questions qui s'finissent a la poubelle Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant chat,les sentiments, ces bêtes comme le chient dans et sa vient chiner la ou sa fait mal, souvent c'est chiant, et sa donne des soucis, dur d'avoir comme dernière image, ta chérie des larmes dans les sourcilles, tu troquerais des coffres forts, plein de billet d'banques et de pépites d'or, pour ne plus sentir le manque, alors tu (?) ton charbon seul dans ton coin, comme un con, comme un chat, qu'a perdu un machin chat Chat, grain de sable mouvent Chat, j'décolle, j’m'envolle, détaché, libérer a jouer, rigoler, sautiller, gambader, sur ce ch'min tout est bien, Va y prend ma main, vient, j't’emmène, si tu savais tout s'quon y trouve, j'te promet, mondes et merveilles Chat, elle étais rayon de mon (?), le seul diamant 84 carrat du perimètre, mais que veut tu le destin ai pas malin, et l'amour a comme un gout de chagrin quand il se fait malandrin Chat, grain de sable mouvent Les souvenirs passent de bouches en bouches et s'évaporent en l'disant Chat, grain seul en mouvement On s'réanime au bouche à bouche et se donne le mot en se touchant
14.
Impalpable 04:02
comment? on m’vois rarement j’traine dans les beaux quartiers j’était toujours absent dès qu’tu rentrais à pieds j’suis la pépite dans l’évier comme une éclipse en été j’vois peu les endettés j’ai jamais fait dans l’équité j’connais pas trop l’Afrique de l’ouest mais les faubourgs d’Holliwood 16 piges, blonde et teen j’t’offre une caisse à 20 000 c’est moi qui te donne la belle vie gout, chocolat vanille mè-merde!! j’ai loupé l’bus encore en retard à Bali la française des jeux n’aime pas trop ma guest-list les casinos m’interdisent au pire l’état me supervise pourquoi les cocus persistent? j’ai rien à voir à l’adultère c’est un problème de fiance-con il y a bien qu’elle qu’ai pue le faire putain! des affamés surchargent mon répondeur ouvert aux heures de changes j’n’ai aucun sens des priorités j’suis vite sourd dès qu’un type m’saoule à priori c’est que je transforme vite fais un bruit qui court en notoriété impalpable j’glisse entre les doigts change une vie d’un claquement au pire pardonnez moi j’suis le coup de vent qui influence tes choix pour t’ravir ou te décevoir le bruit qui court dit que la chance n’a plus confiance en l’espoir impalpable j’glisse entre les doigts change une vie d’un claquement au pire pardonnez moi j’suis le coup de vent qui influence tes choix pour t’ravir ou te décevoir le bruit qui court dit que la chance n’a plus confiance en l’espoir J’suis c’truc Qui fait qu’les noirs ont un gros sexe Et qu’les Arabes volent des mobylettes A coté d’un Prisunic J’fais d’ta sœur une choun’ Qui aime se lier Dans une cage d’escalier Avec des voleurs de poules J’ai donné la tchatche aux macaronis La connerie aux Texans J’peux faire d’un mec un truc plus flippant Que le Haka des Maoris De bouches en bouches De sauts d’chats en pieds d’biches J’m’affole, j’informe J’suis tordu comme un tire-bouchon De classes en cours d’écoles Je fais que ta mère A sur’ment un jour couché Avec la femme du boucher  J’aime les p’tits trucs de la vie Les p’tits ragots épicés Belle du 2ème, couple du 1er Vieux du rez-de-chaussée J’côtoie tout le monde Toutes classes sociales confondues Tu m’connais bien, hein ? On a d’jà été confronté Un bruit qui court au galop Deuss-pee comme la syphilis Aussi vé-nèr que l’typhus Et impossible à stopper Impalpable J’glisse entre les doigts Change une vie d’un claquement J’fais qu’Sandra emballe mal Et que l’gothique de l’école Boit du sang de chaton La réputation Ses problèmes, ses équations Impalpable J’glisse entre les doigts Change une vie d’un claquement J’fais qu’Sandra emballe mal Et que l’gothique de l’école Boit du sang de chaton La réputation Ses problèmes, ses équations j’suis l’envahissant celui qui te fait sentir comme adolescent pique dans le coeur à toutes heures mais rouge comme le sang appelle moi Cupidon j’te rends croc’ pour un cul bidon ou accro aux cubis dit-on j’fais dans l’tragique ou dans le fleure bleue j’monte ta testostérone dans l’instant ou te laisse tester sans l’sérum pour longtemps j’actionne les manettes affectionne les minettes j’lâche des tonnes de petits noms à base de chou et d’bébé ou d’bout comment me dire non? j’fous d’la couleur dans ta journée grise une dose de pudeur pour la go que tu vises ambiance vahiné dans l’tro-mé entre deux rames t’as pas idée d’comme j’commet des coups de foudres à baliser le terrain de connes que je connais j’te fais kiffer sa mère la brune et puis j’crée l’manque et l’amertume j’donne le gout j’infuse le corp et l’esprit et j’gomme le tout j’annule le sort et met l’prix j’nais dans l’oeil et la rétine j’suis maqué aux sourires et aux larmes j’suis planqué dans le souvenir et les âmes impalpable j’glisse entre les doigts change une vie d’un claquement j’chasse les doutes en tchatchant trace ma route en chantant bêtement frappe à gauche en entrant un battement et la j’te shoot dans l’tranchant lentement impalpable j’glisse entre les doigts change une vie d’un claquement j’chasse les doutes en tchatchant trace ma route en chantant bêtement frappe à gauche en entrant un battement et la j’te shoot dans l’tranchant lentement
15.
Souvenir 02:55
Faut qu'j'mette un sucre dans mon putain d'café Ou qu'j'le dilue avec les larmes qu't'as fait Faire l'expérience que l'homme se compose d'eau J'ai l'arrogance d'en perdre des litres au kilo Difficile d'être solide et d'oublier sa chère Quand ta chair fait qu'd'un château d'eau t'as l'air Ça va trop vite à c't'allure, moi tout à l'heure encore j'étais en l'air Et t'as lu tous mes mots en sniffant mes lignes amères Mais j'm'en irais raconter mon histoire d'été Comme un bal d'antan, d'une danse, d'un sentiment datant Elle est belle ma vie dans mes souvenirs, t'entends ? C'est au moins ça pour l'avenir, paradoxe à venir Est-ce que j'ai passé l'pire ? Tendres images à étendre Et tant d'cris d'rage à entendre Entre comprendre, méprendre et s'apprendre Ça prend trop d'temps à s'détendre Quand on s'éprend à se pendre Y'a qu'les baffes qu'on sait prendre Et les anges heureux deviennent vite dangereux On s'promet, on s'promène et on s'guérit Après on s'remet, on s'domine et on s'aguerrit Un été d'sept ans, un été dansant, un été pleurant On était un, on était deux, on était pas tant Summertime, ou l'temps d'un été On est éteint, on était deux, on est épatant Souvenir, souvenir, she's my souvenir Souvenir, souvenir, she's my souvenir Beebap lula, she's my baby un p’tit bout que je loua sur une ile that day Je t'offre une fleur noire en cornée Cornées comme les feuilles de tes livres noirs Et noir comme la cornée de mon oeil, ivre au bar Libre mort, dors dans ton trou d'amour, amen À peine mort, voilà les souvenirs qui s'amènent Fonction vitale au service minimum Crois pas que j'me complais quand j'crève ma bulle d'hélium C'est un couplet minimal au mieux Plus d'feu, plus d'ailes, plus deux Pluie lourde, pluie d'elle, pluie sourde Summertime, où l'temps d'un été Il se meurt d'elle, autant qu'du passé Tourner la page c'est assez sortir d'la cage du passé Triste sort que d'brûler son propre décor Trop d'effort que d'la rayer elle sur son corps Réveiller celle qui s'endort Révéler ceux qui sont forts On s'en sort, on censure, on s'rassure Paraît qu'on s'en sort on m'assure À trop attendre j'vois plus l'but à atteindre Et je vois l'autre teindre ma vie d'un gris peu tendre
16.
Mr 2007 03:22
MR 2007 Y a l’paumé le pov’ gars L’raisonné, l’pigeonné Celui sur qui le r’gard se pose pas Le prisonnier Le timide, le looser Qui rêve d’une teenager Qui sort avec le leader De la bande d’à côté Le meneur est idiot Il a l’regard qui tue Le sourire qui tue Le bronzage d’institut Le vicelard traîne avec Fournit la C.C. Pour les yeux de Cécile Il a promis de cesser Y a le stressé, le speed Le mec toujours pressé Y a l’jaloux avide Qui veut pour exister Le mythomane raconte Le prétentieux humilie L’avare compte Le neuneu veut une Lamborghini Celui qui sait pas C’qui veut, c’qui veut pas Qui s’esquive dans la fonfon Car le cœur des hommes est trop froid Y a le vé-ner qui s’lève Et l’cassos qui l’a cassé Y a l’mec select Qui veut un style déclassé Y a celui qu’a mal à l’âme Qui trimballe son vague à l’âme Comme un banc de corbeaux Qui survoleraient Paname Le cocu qui sait pas Que sa petite pépe Fait tomber ses peu-sa Sur un air de bossa nova Le malfrat Le mufle Le goujat Le barjo Le boulet Le bâtard Le mastard Le cageot J’suis cerné, les étalons a mèche et les pantalon strech J’suis cerné, Les p’tit haut taille xs et les sting dans les fesses J’suis cerné Les cheveux gominé, les guchi des minet J’suis cerné J’suis cerné J’suis cerne J’parle avec des mots d’travers Pour fixer l’context J’pars avec un peu d’retard Pour boucler c’con d’texte Meme si c’est pas la mer à boire, et si c’est pas la peine d’y voir Ici y rien, et si rien à voir ici c’est pas la mort c’est qu’y a rien a boire passe a l’epicier d’abord j’veux pas m’faire chier dehors entre des tasses et des cador c’est décadant, dépitant et degradant, d’se deguiser d’abord à danser la mort sur une piste plein d’porc j’suis pas friant des dernier tube trop fort ni des pas d’ danse sur l’dance flowr j’suis en deuil et j’pris pour toi l’ami sur ma feuille, mon encre coule des larmes à vie et transcrivent mon humble avis : c’est la fin des utopies, ça m’rend aigri et nonchalant ça m’laisse dans l’gris les bras ballant alors j’m’amuse à en faire ma muse, une grosse muse bien dégueulasse que j’abuse impersonnel, sans corps ni tête un personnage sans queue ni tete mais essenteil a mes recettes c’est monsieur 2007. Que j’dissèque dans mes dicerts Quand j’suis sec, mais j’le dicerne J’m’en bas lek' si ça t’concerne Pas ou pas , toi, et ta secte ou koi Que tu l’accepte ou pas Aséptisé je crois, Assez tisé ptit pour cette fois. Prend tes valises et casse toi J’suis cerné, les étalons a mèche et les pantalon strech J’suis cerné, Les p’tit haut taille xs et les sting dans les fesses J’suis cerné Les cheveux gominé, les guchi des minet J’suis cerné J’suis cerné J’suis cerne
17.
18.
LE PLUS BEAU CUL DU MONDE Elle avait l'plus beau cul du monde Un minoua à faire rougir le ciel Une chatte sucrée de couleur blonde Et des p'tits seins au goût de miel Du haut de son accent d’soleil Elle me parlait sur l'strapontin L'écho de sa voix de merveille M'sortait du métropolitain Moi j'me fatigue pour qu'elle accepte D'aller partager un café Au cœur de la ligne 7 Elle m’dit qu'c'est l'heure d'aller taffer J'lui dis vas-y mignonne Donne-moi ton numéro d'phone tel J'te prendrais jamais pour une conne T'as l'air de m’donner la vie belle Une fois sortie seul dans le métro Je repense à son cul d'excellence Bombé et rare comme l'indigo Ça swingue quand ces hanches s’élancent Elle avait l'plus beau cul du monde Et des sourires pleins d'arcs-en-ciel Une chatte sucrée de couleur blonde Et moi son numéro de phone tel Trois soirs après pas loin de Paname Dans un restaurant un peu chic Me belle baby miss classe madame M'faisait des baisers exotiques Elle me raccompagnait chez moi Pour aller boire un dernier verre Elle était blottie dans mes bras Et me fixait de ses yeux verts Me demandant c'que j'pensais d'elle J'lui lançais un regard surpris J'lui dis putain comment t'es belle Ton cul c'est d'la géométrie Les formes précises j'm'en fous un peu Maintenant qu'tu veux du sentiment J'vais t'démontrer juste un p'tit peu Comment peuvent aimer les garçons On fait l'amour dans tous les sens Son corps était de toute beauté Ses gestes exaltaient tous mes sens Mon cœur pour elle allait voter Elle avait l'plus beau cul du monde Et mon cœur était dans ses mains J'étais accro à sa chatte blonde J'lui aurais fait 24 gamins Elle avait l'plus beau cœur du monde Et d'la tendresse plein les yeux Une chevelure de couleur blonde C'est avec elle qu'j'étais le mieux Lors d'une journée où tout va mal Elle me dit qu'elle ne m'aimait plus Ces mots pour moi étaient fatals J'me d'mande comment j'ai survécu Elle avait l'plus beau cul du monde Et mon cœur est en mille morceaux Et chaque soir mes yeux n'inondent A cause d'un changement d'métro
19.
Schizo 03:33
SCHIZO J’accouche d'un texte sans nom Car plus de chance De finir orphelin que "d'sang mon" Pourtant reconnu "franc- ...çais" sur papier d'origine J’recycle une idée mainte et maint fois Suinte mon encre encor une Croix sur mon carnet des choses à faire qui l’ seront pas! J'abuse mon esprit pas à pas, Demain c'est sûr: ça commencera comme ça! En attendant j'baptise mon texte: Al . En devenir seulement, À démentir salement, La rumeur qui m'hante moi même ou a moi même. Ils sont combien dans ma tête à faire la fête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête Ils sont combien dans ma tête à faire la tête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la tête On dit qu'il faut "9 mois" pour être entier Mais combien pour être bien fait? -"Une vie pour être rentier D’un placement neuf. -hé qui t'es?" L’premier que j'crois connaitre en m'levant, Le ventre vide et l'regard béant. L’second qui revient dans ma gueule en me l'enlevant. M’élevant au troisième "moi" : j'acquiers une connaissance éparse Sur l'deuxieme, c’est par ces vers que j'pige que pas tous ne m'aiment Et me séparent de moi même. Oula!! J'm'enmelle dans ces pas -"Tu m'emmènes ou là? -Je ne sais pas"... Ils sont combien dans ma tête à faire la fête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête Ils sont combien dans ma tête à faire la tête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la tête Mais faut-il pressier qu'un schizophrène Fait de "neuf moi" ne farine Pas a l'approche du 4eme: Le trouillard, le connard, ou celui qui s'couche tard. Celui qui ma noyé dans un pétard, Et c'est ici que les choses se corsent: le cinquième. Car à présent, j'régresse au centième ! J'agresse mon être par cette flemme, J’tourne en rond, enfin sur moi même... En attendant l'autre... Celui qui me suis comme mon ombre, La face sombre, c'est là que j'sonde Et l'onde de choc devient feconde: voilà l'sixième! Je m’élève au rang de créateur sous spleen. Anciennement splif Sur mes lèvres, du genre qu'a peur d'finir has been en s'arrachant le tif… J’continue donc mon voyage au septième Ciel! Plus facile à dire qu’à faire. J’zappe le l'huitième, baptisé faux Roméo, Parce qu’il faut l' remuer pour qu’il s'exprime ou reste muet Face au neuvième qui prend d'la place, arrogant, Sûr de lui lorsque l'argot danse Sur l'beat sans gants, jusqu'a narguer les gens. Ils sont combien dans ma tête à faire la fête Ils sont combien dans ma tête à m'faire la fête Ils sont combien dans ma tête à faire la tête Ils sont combien dans ma tête
20.
1 meuge 07:57
UN GRAMME J'veux un gramme de finesse dans c'monde où je chute je vis je trame la tristesse dans c'monde de brutes c'monde, inondé d'immondices quand le vice, les sévices ont raison de nos vaillances pour nos âmes, le diable fait preuve de mendicité qu'tu sois homme de haute instance ou bandit de cité. te voile pas la face, tout n'est que barbaresque, tout n'est qu'une maudite farce ou un refus d'allégresse. l'évolution mal employée depuis des décennies, À agresser la nature à détruire des ethnies, fait qu'il n'y a plus d'gramme de compassion ou d'chance. y'a trop gramme d'orgueil et d'kilos d'arrogance. regarde un peu tout est en train de péter l'égoïsme nous ferme les yeux, la haine va nous les crever. mais attention à la rustine quand la colère rutile, sur l'épiderme de nos termes et d'façon subtile. j'veux un gramme… la légèreté d'un moment d'môme, ou l'mythe d'une cour de récré, j'veux pas grandir comme tous ces clones, au rythme de besoins créés. j'préfère mon bon vieux maitre, que cet être uniforme qui s'fait mettre. c'est pourquoi j'scrute les visages sans cesse, j'bute sur l'pourquoi du paraître, et sur l'comment du plaisir commun observé. j'sais que c'est des moments d'solitude, cet excès ponctuel d'lucidité, qui m'fait flipper sur l'sujet. j'sais pas comment l'prendre, encore moins comment le transcrire. j'écris pour moi pour ceux qui transpirent. un gramme de finesse dans un monde où j'chute, un gramme de détresse quand tout le monde dit « chuuuuuut » … un monde fait d'pubs où pute fait vendre c'est l'but ou d'pub où l'but c'est d'vendre des putes « chuuut » mais y'a pas d'surprise, pas d'cerise sur le gâteau, des règles acceptées par tous, certains taffent pour rien, d'autres t'laugh à la gueule, lave les tiens. un monde à deux faciès, 3 vitesses, dix milles détresses. des jours avec, des jours sans… stress, mais là c'est sombre, un texte d'une journée d'ambre et lassé de l'ombre. et cloitré dans ma chambre et là c'est l'gong, le moment où j'plonge, une apnée d'une soirée où j'rêve, attelé à une monture de rêve. j'trace ma route sur l'bitume, gauche droite, j'titube. j'dis merde à celui qui crève, j'balance ma putain d'trève et tous mes idéaux. j'résous les problèmes à coups d'dictons, mes nuits sans sommeil à coups d'cachetons. mais putain, lâche ton idéal de vue, ou accroche-le mets ton argent d'côté, construis ta vie d'beauté mais putain regarde ce qui se passe à côté meme le bonheur est coté, nos heures comptées. alors je scrute à la recherche d'un gramme de finesse dans un monde où j'chute. je scrute à la recherche d'un gramme de finesse dans un monde où j'chute. j'veux un gramme de finesse dans un monde où j'chute. [x2] j'veux un gramme de finesse dans c'monde où je chute je vis je trame la tristesse dans c'monde de brutes c'monde, inondé d'immondices quand le vice, les sévices ont raison de nos vaillances

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1er album du groupe odezenne sorti en novembre 2008

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released November 25, 2008

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